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Web journalisme

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Malaise à Owni, la soucoupe est pleine. Actualité chargée pour Owni.fr, cet «Objet web non identifié» lancé en 2009 sur fond d’engagement anti-Hadopi. Le jeune média technophile a enfin bouclé sa levée de fonds et annoncé dans la foulée la nomination d’un nouveau directeur de la rédaction. Très «nouveau», même, puisque le poste en question (assumé par le journaliste d’investigation Guillaume Dasquié) n’existait pas il y a une semaine. Et pour cause: malgré les apparences, l’ambiance n’est pas au beau fixe dans la soucoupe, et la mise en place d’un intermédiaire entre la rédaction et son directeur de la publication, Nicolas Voisin, a tout d’une mesure d’urgence. L’urgence de renouer le dialogue entre des journalistes à bout de nerf et leur patron. Un espace gratuit, au graphisme soigné, sans pub Automne 2010, Owni.fr décolle : le site remporte un prix à Washington, boucle sa première levée de fonds (340 000 euros) et collabore avec WikiLeaks, Julian Assange ayant apprécié le travail des Frenchies lors d’une précédente fuite.

Google et la presse belge, psychodrame de référence. Google et la presse belge sont de nouveau les meilleurs ennemis du monde. Depuis hier, le moteur de recherche américain référence à nouveau dans son index les sites du Soir , de la Libre Belgique ou encore de la Dernière Heure , disparus du moteur depuis vendredi dernier. Enlisé dans des procédures judiciaires qui n'en finissaient plus, Google a dû retirer de son service Actualités les articles de journaux belges qui estimaient que les droits d'auteurs n'étaient pas respectés. A Mountain View, la décision avait été appliquée à l'ensemble des services Google.

Les relations tumultueuses entre la presse du plat pays et le géant américain ne datent pas d’hier . En 2006, les journaux belges francophones, représentés par Copiepresse, une société de gestion des droits des éditeurs, portent plainte contre Google News. A l’époque, ils reprochent au moteur de recherche de publier dans sa partie Actualités leurs articles, sans autorisation ni rémunération. Lire les réactions à cet article. Les médias français ne rigolent plus avec les réseaux sociaux - Médias / Net. Twitter source de 47% des journalistes d’après l’enquête réalisée par Oriella PR Network. Après le “Tous sur Twitter”, le “Tous sauf Twitter” ? Twitter, nouveau média historique ? Faut-il parler de printemps Twitter ? Lundi soir, les journalistes qui n'étaient pas encore acquis à la cause, ont enfin compris le pouvoir de Twitter : son utilité pratique, sa puissance face aux agences de presse et aux journaux.

Ce matin Capucine Cousin (Twitter 1 - TV 0, immédiateté, émotion, approximations) et Erwann Gaucher ("Mai 2011: le mois où les médias ont basculé ? ") reviennent sur leurs blogs respectifs sur ces quelques jours de mai qui ont été une sorte de printemps des réseaux sociaux : avant cela, les révolutions arabes, bien sûr, mais aussi la mort d'Oussama Ben Laden avec ces deux messages Twitter (tweets) qui ont précédé l'intervention des journalistes.

Et ce week-end, après l'annonce de l'arrestation de DSK, cette image des journalistes des chaînes de BFM-TV, l'oeil rivé à leur smartphone pour suivre les derniers événements sur Twitter. J'étais dans les locaux de BFM et de RMC lundi soir, Twitter était sur toutes les lèvres.