background preloader

Généralités

Facebook Twitter

La mondialisation universitaire. Christophe Charle est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1- Panthéon- Sorbonne. Il est président de l’ARESER (Association de réflexion sur les enseignements supérieurs et la recherche) et a publié de nombreux travaux sur l’histoire des universités, des intellectuels et de la culture en Europe. Son Histoire des Universités, coécrite avec Jacques Verger, publiée aux Presses universitaires de France, a fait l’objet d’une nouvelle édition enrichie d’une histoire de la mondialisation universitaire à l’époque contemporaine.

La Vie des Idées : Votre livre pose la question des relations entre les différents systèmes universitaires dans le monde depuis le XIXe siècle. Les universités se sont-elles construites davantage par l’emprunt réciproque ou par la divergence entre systèmes nationaux concurrents ? Christophe Charle : On trouve en parallèle les deux phénomènes. La Vie des Idées : Qu’en est-il aujourd’hui ? Composition du comité de pilotage des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Présidente : Françoise Barré-Sinoussi Françoise Barré-Sinoussi est lauréate du Prix Nobel de médecine 2008 avec le professeur Luc Montagnier pour leur découverte du V.I.H. en 1983. Françoise Barré Sinoussi est directrice de recherche de classe exceptionnelle à l’INSERM et Professeur à l’Institut Pasteur où elle dirige l’unité de régulation des infections rétrovirales. Elle est membre de l’Académie des Sciences.

Elle est impliquée dans la recherche en rétrovirologie depuis le début des années 1970. Parallèlement à ses activités de recherche, Françoise Barré-Sinoussi est fortement impliquée dans la promotion d’interactions entre activités de recherche sur le V.I.H. Françoise Barré-Sinoussi est auteur ou co-auteur de plus de 270 publications scientifiques originales et membre de nombreux comités scientifiques français ou internationaux. Rapporteur général : Vincent Berger Vincent Berger est Président de l’Université Paris 7 Diderot depuis 2009. Secrétaire général : Stéphane Kesler Ariane Bliek.

Geneviève Fioraso lance les Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche. Franck Dorge et Camille Stromboni | Publié le , mis à jour le Geneviève Fioraso a lancé le processus des Assises de l'enseignement supérieur et de la Recherche, mercredi 11 juillet 2012. "Nous voulons réformer en profondeur, et non pas laisser une loi pour l'ego", a-t-elle affirmé. Ces Assises déboucheront toutefois sur une loi discutée au Parlement au premier trimestre 2013. La ministre a annoncé la composition du comité de pilotage, présidé par Françoise Barré-Sinoussi, et dont Vincent Berger, président de l'universite Paris 7, est le rapporteur, ainsi que le calendrier prévu pour cette consultation nationale (voir encadrés).

Restaurer la confiance des universitaires et des chercheurs "La confiance ne se décrète pas mais se construit. La ministre a insisté sur l'indépendance du comité de pilotage des Assises. Poursuivre les investissements d'avenir avec des rééquilibrages Budget : 23 universités en déficit pour la seconde fois "Nous étudions les situations au cas par cas. Lire aussi. Geneviève Fioraso auditionnée à l'Assemblée nationale - vidéo du 24 juillet à la commission des Affaires culturelles. Enseignement supérieur : le bilan du quinquennat Sarkozy. Remise du rapport de Salima Saa. Le contrat trienna l entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le CNAM a été signé le 20 mars au Conservatoire national des arts et métiers. A cette occasion, Salima Saa, présidente de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (A.C.S.E.), a remis son rapport sur la relance de l'ascenseur social par l'enseignement supérieur.

Pour la grande majorité des étudiants et de leurs familles, l'enseignement supérieur est le moteur de l'ascension sociale. Un diplôme du supérieur reste le sésame pour l'emploi. Un diplômé a trois fois plus de chances de trouver un emploi qu'un non-diplômé. Mais de nombreux signes montrent que le moteur se grippe et que l'ascenseur social ne s'arrête plus à tous les étages.

C'est pourquoi avait été confié le 25 janvier dernier à Salima Saa, présidente de l'A.C.S.E., une mission visant à identifier les freins à l'ascension sociale et proposer des solutions pour la relancer. Réformer les concours. Laurent Bigorgne : "Après la LRU, l'heure n'est plus aux grandes réformes mais à l'expérimentation" Propos recueillis par Sylvie Lecherbonnier et Camille Stromboni | Publié le , mis à jour le Quel bilan tirez-vous de la LRU ?

Le bilan est nécessairement positif. Personne de sérieux aujourd’hui ne recommande d’ailleurs de revenir sur ce texte. Ce n’est pas pour autant un texte qui résout tout. Il faut appeler les décideurs politiques à maintenir une démarche continue dans le temps. Par exemple, je serais très inquiet qu’après les élections, on décide de fusionner le ministère de l’Éducation nationale et celui de l’Enseignement supérieur.

En quoi l’autonomie est-elle une bonne chose pour les universités ? "L'Etat doit être stratège et pas tacticien" Je ne défends pas l’autonomie au nom de l’idéologie, mais toutes les world class universities dans le monde sont autonomes. Face aux universités autonomes, l’État a-t-il encore un rôle à jouer ? L’État n’a pas à dire aux scientifiques comment conduire leur recherche. «Je suis convaincu que la carte des Idex est la bonne» Autonomie : les universités à mi-chemin. L'EUA (Association européenne des universités) l'affirmait en novembre 2011 , le comité de suivi de la loi LRU le confirme dans leur quatrième rapport publié lundi 30 janvier 2012 : les universités françaises ne disposent pas encore d'une véritable autonomie.

"La question qui se pose aujourd’hui est celle de la réalité de cette autonomie [des universités]", note le comité. Tandis que la quasi-totalité des universités dispose désormais des RCE (Responsabilités et compétences élargies), il faut dépasser la simple autonomie de gestion, indique le rapport. "Du point de vue des fonctions administratives et budgétaires, l’autonomie est acquise, souligne Jean-Marc Schlenker, professeur qui préside le comité .

Il faut maintenant en faire quelque chose de cette autonomie. Les conseils d’administration doivent arrêter de gérer des micro-problèmes et avoir la capacité de se concentrer sur la dimension stratégique. Cela nécessite des compétences. " Les 12 recommandations du rapport Lire aussi. Louis Vogel (président de la CPU): "Après l’IDEX, il existe un risque de polarisation du système universitaire" Propos recueillis par Camille Stromboni | Publié le , mis à jour le Quel bilan tirez-vous des cinq dernières années pour les universités ? Les choses ont bougé dans les universités, avec toute une série de réformes importantes. Nous devons réussir désormais à les concilier entre elles. Nous sommes toujours en plein mouvement, il faut trouver un équilibre entre les universités autonomes, l’Etat et les collectivités territoriales. L’autonomie des universités reste pour l’instant limitée .

Comment avancer dans cette voie ? Pour que les universités gagnent le pari de l’autonomie, il faut des moyens financiers, mais aussi un développement très fort de la mutualisation entre universités. Cela permettra d’assurer la cohérence de l’enseignement supérieur, en aidant toutes les universités, qui ont besoin de former leurs personnels, de se doter de logiciels nouveaux, etc. L’année est particulière : une majorité d'universités élira un nouveau président en 2012 . C’est un risque et une chance. Rapport définitif version mise en ligne.

Écoles d'ingénieur

La revanche de l'étudiant de fac sur l'« excellente » école de commerce. Le boxeur américain Bernard Hopkins, à Las Vegas, le 18 avril 2008 (Marsh Starks/Reuters) Fac ou école de commerce ? Les stéréotypes qui collent aux 83 universités publiques françaises ont la peau dure... amphis blindés, diplômes sans avenirs, cours trop théoriques, etc. Et pourtant. Suite à la tribune que nous avons publiée lundi 23 janvier, « Excellentes, les écoles de commerce ? Mon œil ! Trente mois après l’obtention de leurs diplômes, les ex-étudiants de masters universitaires de 2008 s’insèrent à 91% dans le monde professionnel d’après l’étude du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (novembre 2011). C’est cette tendance que confirment les commentaires de nos riverains. « J’ai sucré des stages à des étudiants d’écoles de commerce » Il y a ceux qui ont réussi leur « ascension sociale » grâce à la fac ; leurs salaires n’ont rien à envier aux diplômés d’écoles.

Pourquoi le choix de l’université serait-il plus avantageux ? « Pas plus de vingt étudiants par classe » Futuribles. «Il faut revoir le mode de gouvernance des universités» Isabelle This Saint-Jean, ancienne présidente de Sauvons La Recherche (SLR), est conseillère auprès de Vincent Peillon pour le supérieur dans l’équipe de campagne de François Hollande. Elle répond aux question de Libération sur l'autonomie des universités quatre ans après le vote de la loi LRU, ou «loi Pécresse», et alors que pratiquement toutes sont devenues autonomes le 1er janvier dernier. Quel bilan faites-vous de la LRU ? Je vais avoir du mal à trouver des points positifs. Toute la politique menée depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir est une grande occasion manquée. La communauté universitaire était prête à des réformes. Mais celles menées n’ont pas du tout été celles attendues.

Pour vous, il s’agit donc d’une fausse autonomie ? Tout à fait, c’est une fausse autonomie. Le gouvernement se vante de ne pas avoir appliqué la «règle du 1 sur 2 » (un départ à la retraite non remplacé sur deux, ndlr) dans le supérieur, et d’avoir ainsi privilégié l’université: vous êtes d’accord ? Horreurs de l'université 'libérale' Cet ensemble de contributions principalement issues d’un colloque organisé en février 2006 par l’ARESER (Association de réflexion sur les enseignements supérieurs et la recherche, créée à l’initiative de Pierre Bourdieu en 1992 et aujourd’hui dirigée par Christophe Charle) présente deux intérêts majeurs dans le cadre du débat actuel sur l’université : le caractère international des contributions (Espagne, Italie, Allemagne, Angleterre, Grèce, Japon et France) et l’affichage, au-delà du diagnostic critique établi par ses auteurs, notamment sur la France, de préférences politiques marquées dans ce débat.

C’est, sans surprise, en Angleterre que le processus est décrit comme étant allé le plus loin sur la voie de la libéralisation (augmentation des droits d’inscription, différenciation des coûts selon les disciplines, large autonomie des établissements, professionnalisation généralisée des études…) notamment depuis la réforme de 2004. *À lire également sur nonfiction.fr : L’Université : un choix de civilisation. Quelle mesure phare, la gauche doit-elle défendre en 2012 ? Le lecteur sera certainement surpris si on lui répond : sauver l’Université.

Tant d’autres problèmes semblent plus pressants et importants : sortir du chômage chronique, lutter contre le paupérisme qui s’installe, réformer l’impôt, réfléchir au statut du nucléaire etc. Mais en amont de tous ces problèmes, ne trouve-t-on pas la question de la place et de la formation de nos élites, et celle de l’espace accordé au débat d’idées et à la réflexivité démocratique ? Or ces questions renvoient à celle du sort qui est fait en France à l’Université. Tout le monde sait que le sort des nations dépend au premier chef de la qualité de leur enseignement supérieur et de leur recherche. L’augmentation du temps consacré à la formation dans la vie d’un homme ou d’une femme est une tendance forte à l’échelle internationale et sur longue période. On ne peut que se réjouir de cette tendance, malgré les problèmes qu’elle pose inéluctablement. MBA ou "mediocre but arrogant" pour les Allemands. Pour une société éducatrice EELV. Document de travail- Convention de l'Éducation – Projet 2012 d'Europe Écologie Les Verts - 2 Les tables rondes, leurs thèmes, leurs animateurs et leurs salles Salle 1 - Eduquer à 1.1.

Comment "éduquer à" ? L'exemple de l'éducation àl'environnement et au développement durable. Salle 2 - Apprendre tout au long de la vie 2.1. Salle 3 - Acteurs de l'éducation 3.1. Salle 4 - Évaluation et pilotage 4.1. L'éducation joue un rôle dans la cohésion du territoire :les débats sur l'éducation prioritaire et la carte scolaire ontsuggéré l'importance de ces enjeux. 4.3. Salle 5 - 5.1. Pour le supérieur, le PS veut des évolutions, pas de révolution. Lancer une "nouvelle dynamique pour la recherche et l'enseignement supérieur", "rapprocher recherche publique et privée", "faire réussir davantage d'étudiants dans le supérieur" et "renouer le dialogue entre science et société".

Voici les quatre chapitres du programme sur l'enseignement supérieur et la recherche, préparé par le Parti socialiste (PS) pour l'élection présidentielle de 2012. Alors que l'"affaire DSK" monopolise l'attention, le PS a pour l'instant maintenu son "forum des idées", organisé mercredi 18 mai à Toulouse, pour débattre de ce document d'une trentaine de pages et de dix propositions que Le Monde s'est procuré. Ce projet ne prône pas la rupture, mais plutôt des évolutions par rapport à la politique actuelle.

Il conserve tout d'abord la loi d'autonomie des universités. Afin de créer une "autonomie authentique" des universités, le parti de Martine Aubry veut mettre les moyens nécessaires. Augmenter de 50% le nombre de diplômés du supérieur en dix ans Philippe Jacqué. Enseignement supérieur : Terra Nova brise plusieurs tabous.

Yves Lichtenberger, rapporteur du groupe de travail de Terra Nova sur l'enseignement supérieur et la recherche Frais d'inscription en hausse, allocation d'autonomie de 500 euros par mois pour tous les étudiants, entretien de niveau à l'entrée de l'université pour adapter leur parcours en licence à leur niveau, suppression définitive des cours en amphi, sélection à l'entrée du master 1, réduction en cinq ans d'un tiers des places en classe préparatoire aux grandes écoles et rattachement administratif de ces prépas aux pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES)... Dans son projet pour l'élection présidentielle que Le Monde a obtenu, la contribution sur l'enseignement supérieur et la recherche de Terra Nova décoiffe un peu plus que celui du parti socialiste, dont le think tank est proche !

Pas de rupture, mais des évolutions 500 euros par mois pour tous les étudiants La licence à 500 euros par an en 2017 Plusieurs raisons sont avancées. Baisser le nombre de places en prépa. AGORA / sciences sociales |

Grandes écoles

Comparaison des systèmes universitaires. Processus de Bologne. Sauvons l'Université ! Sauvons la recherche. Universités européennes à vendre, par Rémy Caveng. A l’automne 2007, le mouvement étudiant contre la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) avait souffert du manque d’engagement de la communauté universitaire. Après son échec, les « réformes » conduites par Mme Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, se poursuivent à un rythme soutenu. Non sans quelques résistances. Ainsi, le 19 juin 2008, les personnels du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), étonnamment chahuteurs, bloquaient le conseil d’administration qui devait valider le démantèlement de cet organisme.

Mais la mobilisation universitaire se déploie surtout sur le front éditorial. Ainsi, à travers l’analyse des textes européens consacrés à l’enseignement supérieur, les contributions réunies dans Le Cauchemar de Humboldt évaluent les conséquences du processus dit « de Bologne » lancé en 1999 par les ministres de l’éducation des vingt-sept Etats membres de l’Union européenne. Vous êtes abonné(e) ? L'université est aussi un marché. Réformer l'université ? Encore un peu de volontarisme !

Libérer l'université.