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Financements & ressources budgétaires

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Monter une opération en "naming" : le cas Skema. Actu | Relations entreprises Céline Authemayou | Publié le , mis à jour le En 2011, la ville du Mans inaugure son tout nouveau stade sportif.

Monter une opération en "naming" : le cas Skema

Il est baptisé MMArena, du nom de la compagnie d’assurances MMA. La pratique du "naming", courante dans les pays anglo-saxons, arrive ainsi en France. Max Anghilante (Iffres) : "Même si on observe une légère croissance du mécénat pour l'enseignement supérieur, il reste anecdotique" Quel est l'impact réel de la crise sur le mécénat de l'enseignement supérieur et de la recherche ?

Max Anghilante (Iffres) : "Même si on observe une légère croissance du mécénat pour l'enseignement supérieur, il reste anecdotique"

Max Anghilante : En cette période de crise, les entreprises qui connaissent une raréfaction de leurs ressources, ont tendance à diminuer le montant de leurs dons, en particulier pour l'enseignement supérieur et la recherche. J'ai pu l'observer sur le terrain dans mon activité de consultant, y compris dans le domaine de la santé, pourtant considéré comme le mieux loti.

Et ce d'autant qu'elles sont de plus en plus sollicitées par les établissements. Depuis 2005, dans l'enseignement supérieur et la recherche, près de 400 fondations (tous statuts confondus) et fonds de dotation ont vu le jour. Fundraising : les dons des étudiants et diplômés à l’épreuve de la crise. Comment les chaires d’entreprises transforment en profondeur les relations entreprises / universités ? Depuis 1986, date de la création de la première chaire d’entreprise à l’ESSEC, les chaires se sont multipliées dans les établissements d’enseignement supérieur.

Comment les chaires d’entreprises transforment en profondeur les relations entreprises / universités ?

Que sont ces chaires ? Le mot, très à la mode, recouvre des réalités différentes : simple cursus d’enseignement sponsorisé, partenariat global avec un établissement, budget alloué à une équipe de recherche, ou équipe créée de toutes pièces avec une ou plusieurs entreprises. Dans tous les cas, il s’agit d’un engagement entreprise pluri annuel (de l’ordre de 3 à 6 ans), pour des montants significatifs (entre 1 et 3 millions d’euros par chaire à Centrale Paris), visant à soutenir le développement d’activités de recherche et/ou d’enseignement dans un domaine qui intéresse l’entreprise. Réformer l'université. Le Monde.fr | | Par Jean-François Balaudé, Fabienne Blaise, Lise Dumasy, Anne Fraïsse, Jean-Emile Gombert, Yves Jean, Jean-Luc Mayaud, Jean Peeters L'élection de François Hollande à la présidence de la République sur un programme de Justice et de promotion de la jeunesse a fait naître un grand espoir dans l'enseignement supérieur.

Réformer l'université

Nous voulons croire à ce qu'il annonce, le changement c'est maintenant. Taxe d'apprentissage : les stratégies gagnant-gagnant. Céline Authemayou / Crédit Photo : V.

Taxe d'apprentissage : les stratégies gagnant-gagnant

Bertereau | Publié le , mis à jour le Pour une entreprise, verser sa taxe d'apprentissage (TA) à une école ou à une université relève souvent de la formalité administrative, effectuée sans objectif précis. En face, de nombreux établissements d'enseignement supérieur, toujours à la recherche de financements, ne savent pas comment capter l'attention des entreprises donatrices. Cette situation se double d'un environnement plutôt défavorable aux établissements. Jean-Charles Pomerol (ex-président de l'UPMC) : "L’Etat serait content de montrer qu’il faut reprendre en main des universités mal gérées" Propos recueillis par Camille Stromboni | Publié le , mis à jour le Les mises sous tutelle rectorale des universités signent-elles la mort de l’autonomie ?

Jean-Charles Pomerol (ex-président de l'UPMC) : "L’Etat serait content de montrer qu’il faut reprendre en main des universités mal gérées"

Ce n’est pas une remise en cause de l’autonomie - de toutes façons très partielle, quand on sait que près de 90% des budgets des universités dépendent de l’Etat. C’est d’abord le constat que les contrats quadriennaux ne fonctionnent pas : on ne prend pas en compte les spécificités des établissements. Louis Vogel (président de la CPU) : "La couverture médiatique de la situation financière des universités est déraisonnable"

Propos recueillis par Camille Stromboni | Publié le , mis à jour le Le ministre de l'Enseignement supérieur a annoncé la mise sous surveillance financière de plusieurs universités .

Louis Vogel (président de la CPU) : "La couverture médiatique de la situation financière des universités est déraisonnable"

Estimez-vous que les présidents d'université sont stigmatisés par Laurent Wauquiez comme de mauvais gestionnaires ? Non, nous ne sommes pas stigmatisés par le ministre, mais plutôt par les médias. La couverture médiatique de la situation financière des universités est devenue déraisonnable. L'autonomie des universités réduite aux acquêts, Points de vue. Think tanks et éducation : Laurent Bigorgne et Olivier Ferrand défendent l'augmentation des droits d'inscription à l'université. L'un représente l'Institut Montaigne, think tank libéral, l'autre le laboratoire d'idées Terra Nova, classé à gauche.

Think tanks et éducation : Laurent Bigorgne et Olivier Ferrand défendent l'augmentation des droits d'inscription à l'université

Tout deux sont sur la même ligne concernant l'augmentation des frais d'inscription : favorable. Institut de l'entreprise: Financement de l'enseignement superieur : quelle rôle pour les entreprises ?

Comparaisons internationales

Sources de financement de la recherche. Fundraising universitaire, des promesses à la réalité. L'appel de la chaire. En décortiquant les mécanismes induits par la mise en place de chaires qui permettent à des opérateurs privés d'employer, en contrepartie de financements, des équipes de recherche publiques, un collectif de mathématiciens dénonce la mainmise du privé sur la recherche publique que ce dispositif construit silencieusement.

L'appel de la chaire

À une époque où les pouvoirs publics cherchent à transformer radicalement la recherche française, où ce sont de plus en plus des projets de courte durée que les agences de moyens financent, où les crédits récurrents des laboratoires de recherche diminuent au profit de ces financements et où, en contrepartie, nous entendons en permanence dire qu'il faut créer des synergies entre recherche publique et entreprises privées, voire que nos laboratoires doivent trouver une partie de leurs financements dans les entreprises, il peut être utile d'essayer de comprendre où mènent ces évolutions.

Qu'est-ce qu'une chaire? Grand emprunt : les abominables mensonges de la Cour des comptes contredisent les vérités limpides énoncées par le Président de la République : SNCS-HEBDO 11 n°12 du 11 juillet 2011. Le discours de Sarkozy sur le Grand emprunt [1] avait été tellement beau, calme, limpide, pédagogique, on oserait presque dire prophétique.

Grand emprunt : les abominables mensonges de la Cour des comptes contredisent les vérités limpides énoncées par le Président de la République : SNCS-HEBDO 11 n°12 du 11 juillet 2011

Et patatras ! Voilà la Cour des comptes (mais de quoi elle se mêle ?) Qui, en quelques pages, à l’occasion de la certification des comptes de l’État [2], met en miettes cet optimiste hymne à l’avenir. Henri Audier, membre du Bureau national du SNCS-FSU La Cour n’y va pas de main morte : « L’enchaînement du plan de relance, du plan campus, des investissements d’avenir fait perdre de sa cohérence à notre système budgétaire », déclare son président Didier Migaud. « Ce programme exceptionnel a été mis en place par l’intermédiaire d’un montage particulièrement hétérodoxe au regard des principes budgétaires. Quand elle parle « d’emplois publics », la Cour parle à l’évidence des précaires, car elle sait mieux que personne qu’il n’y a pas eu d’emplois statutaires créés. CPU le financement de l'enseignement supérieur : comparaison internationale.

Financement de l’enseignement supérieur : quelle place pour les entreprises ? par Pierre-André Chiappori, E. Rowan and Barbara Steinschneider Professor of Economics, Columbia University (juin 2011) Sur l’Institut de l’entreprise qui publie cette étude À la fois lieu de rencontres, centre de réflexion et pôle de formation, l’Institut de l’entreprise développe une vision de l’entreprise ouverte sur le monde et sur la société. Animé par des dirigeants d’entreprise, l’Institut de l’entreprise s’appuie sur un vaste réseau d’experts issus d’horizons variés.

Au coeur de sa démarche figure la pédagogie des faits, nourrie par l’expérience de ses adhérents. Facs pour tous, qui va payer ? Etudiants français en grève, à Lyon, en 2009 La violente manifestation étudiante de Londres, le 10 novembre, n’a rien d’anodin, écrit le Dagens Nyheter. Car la polémique sur l’augmentation des frais d’inscription pose la question du financement de l’université de masse. Les manifestations étudiantes qui ont éclaté à Londres le 10 novembre n'ont pas eu l'ampleur des mouvements de protestation contre la guerre du Vietnam dans les années 1960, ni celle des émeutes contre la poll tax du gouvernement Thatcher en 1990. Mais le fait que quelque 50 000 personnes descendent dans la rue pour protester contre une augmentation des frais d'inscription à l'université témoigne d'une opposition croissante au gouvernement libéral-conservateur. Les manifestations ont malheureusement dégénéré lorsqu'une poignée d'individus a eu recours à la violence.

La crise économique est directement à l'origine de cette baisse des crédits. Près de la moitié des jeunes font des études supérieures. Université : un autre financement est possible. Les débats sur la réforme de l’université buttent presque toujours, au final, sur la même difficulté : son financement [1]. Résumons la situation. Enseignement supérieur : le casse-tête du financement, Dossiers.

Financement des universités : le tabou des frais d'inscription. S’il est un secteur exposé à la concurrence internationale, c’est bien l’enseignement supérieur et la recherche. Or, la France consacre moins que les autres pays de l’OCDE à l’enseignement supérieur. Pour rejoindre non le groupe de tête, mais simplement la moyenne, il faudrait dégager des moyens supplémentaires à raison de 0,3% du PIB. Cet effort doit être en priorité dirigé vers les universités, parent pauvre de l’enseignement supérieur français.

Un financement plus divers et une participation accrue des ménages sont seuls à même de relever ce défi. Une telle réforme n’a rien d’impossible, dès lors qu’on s’attache à comprendre les réalités économiques sur lesquelles se fondent certains tabous politiques Si les vertus incitatives du droit d’inscription sur l’ensemble du fonctionnement du système universitaire sont rarement contestées, une mise en œuvre effective semble difficile. Les problèmes des uns (les étudiants) rejaillissent sur les problèmes des autres (les universités). Franchises : quand l'université allemande copie McDo. Actu | International.

Université et entreprise : l’histoire d’un malentendu. Rarement le patronat américain aura-t-il été aussi unanime dans son jugement qu’en mai 2005, devant la commission du Sénat enquêtant sur l’avenir de la formation universitaire aux États-Unis. Aux problèmes de financement des universités américaines, ses représentants proposaient tous la solution suivante : plus d’intervention gouvernementale, plus d’argent fédéral surtout. « Il est probable, disait par exemple Edward Hoff, PDG adjoint de Learning for IBM Inc., que face à la mondialisation, le gouvernement doive à nouveau assumer le rôle qu’il a assumé par le passé » [1]. Personne ne faisait la moindre mention de financements accrus en provenance des entreprises. Quel contraste avec ce qu’on peut entendre de ce côté-ci de l’Atlantique ! En France, le site gouvernemental promouvant la toute récente « loi relative aux libertés et responsabilités des universités » n’évoque le financement universitaire que dans le contexte des « partenariats » – noués avec les entreprises, bien sûr [2].

Vers l'université SARL.