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Éducation au Québec

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Réponses à un magazine français – Normand Baillargeon. 5 mars 2012 9h39 · Normand Baillargeon 1) Récemment, le ministère français de l’Education nationale a fait valoir un projet de réforme de l’évaluation des enseignants qui s’inscrit dans une politique plus globale de « modernisation » du système scolaire français. Or, cette « modernisation » s’appuie en France sur les principes « gestionnaires » et « managériaux » du « New Public Management », avec le triptyque : décentralisation des responsabilités, gestion des ressources humaines et le contrôle de la qualité et de l’efficacité par l’évaluation. ⇒Pouvez-vous nous en dire plus sur ce courant anglo-saxon du « New Public management » appliqué à l’éducation ? Y a-t-il une philosophie derrière ce type de politique publique ? On a ainsi assisté dans de nombreux pays (États-Unis.

Canada, Australie, Grande-Bretagne, par exemple) à l’importation de modèles et de concepts de gestion du secteur privé pour la gestion du secteur public avec le dessein de restructurer ce dernier en un «quasi-marché». Grève étudiante 2012. La Déséducation.

Grève Étudiante Québec hiver 2012

Hausse des droits de scolarité - Le symptôme d'une dérive plus profonde. Le gouvernement du Québec prévoit hausser les droits de scolarité: il en coûtera 3793 $ par année pour étudier, une augmentation de près de 75 % (soit 1625 $) sur cinq ans. Cette hausse participe d'une logique plus générale de privatisation du financement et des finalités des institutions d'enseignement. La logique du champ économique colonise ainsi les milieux d'enseignements: plutôt que de former des têtes, on demande maintenant aux universités d'alimenter le développement et la croissance économique. Privatiser le financement Les hausses ne visent pas tant à renflouer les coffres des universités qu'à changer la façon dont on les finance. L'objectif est de faire reposer de plus en plus le financement universitaire sur les individus et sur le secteur privé.

Selon le dernier budget, après ces hausses, la part du financement payée par les étudiants augmentera de 12,7 % à 16,9 %. Celle du gouvernement du Québec baissera de 54 % à 51,4 % et celle du fédéral diminuera de 14 % à 12 %. La revue des ressources : De la misère en milieu étudiant considérée sous ses aspects économique, politique, psychologique, sexuel et notamment intellectuel et de quelques moyens pour y remédier. Rendre la honte plus honteuse en la livrant à la publicité Nous pouvons affirmer, sans grand risque de nous tromper, que l’étudiant en France est, après le policier et le prêtre, l’être le plus universellement méprisé. Si les raisons pour lesquelles on le méprise sont souvent de fausses raisons qui relèvent de l’idéologie dominante, les raisons pour lesquelles il est effectivement méprisable et méprisé du point de vue de la critique révolutionnaire sont refoulées et inavouées.

Les tenants de la fausse contestation savent pourtant les reconnaître, et s’y reconnaître. Ils inversent ce vrai mépris en une admiration complaisante. Toutes les analyses et études entreprises sur le milieu étudiant ont, jusqu’ici, négligé l’essentiel. La mise en spectacle de la réification sous le capitalisme moderne impose à chacun un rôle dans la passivité généralisée. Cette initiation retrouve, magiquement, toutes les caractéristiques de l’initiation mythique. Algerie, 80% des lycéens en grève pour de meilleures conditions d’étude. Thousands Protest Tuition Hikes Across U.K.