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Comment la finance P2P a pris le dessus

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Financer la promesse de la COP21. Les participants rassemblés à l'ONU à New York ce mois-ci pour le sommet biennal des investisseurs sur le risque climatique sont confrontés à un nouveau monde et à une nouvelle réalité. L'accord mondial sur le climat de Paris, signé en décembre, a confirmé que toutes les nations sont maintenant sur la voie irréversible d'une économie bas-carbone, voire peut-être zéro carbone. A quelle vitesse? Le défi maintenant n'est pas la certitude, la direction ou la destination ultime de cette transformation, mais la vitesse et la manière d'amplifier la transition. Pour certains, en particulier ceux qui sont largement exposés aux combustibles fossiles, il s'agit des risques d'actifs bloqués, de trouver une façon de naviguer à travers les eaux peut-être inexplorées de la diversification de l'énergie, et de la restructuration des entreprises et des économies.

Des signes encourageants Des milliers de milliards nécessaires Chaque sphère de la communauté d'investissement doit contribuer à la cause. Les Cigales, des investisseurs solidaires de la transition écologique. En ce soir de printemps, treize trentenaires sont réunis dans ce café branché parisien situé près du Centre Pompidou. Ce sont des cigaliers : ils sont membres d’un club d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire (Cigales). Mathieu, Noémie, Timothée et les autres sont ingénieur, contrôleur de gestion, institutrice… Ils financent et accompagnent des créateurs d’entreprise de l’économie sociale et solidaire. Certains étaient déjà amis il y a trois ans, au moment de la création du club du 11e arrondissement, Main dans la main, sinon ils le sont devenus depuis. Au cours de cette soirée à l’ambiance conviviale mais sérieuse (les comptes des entreprises s’affichent sur l’écran des ordinateurs portables), ils accueillent un nouveau porteur de projet.

Pierre-Antoine a été repéré lors de la traditionnelle bourse aux projets organisée par l’association régionale des Cigales, qui regroupe les 30 clubs franciliens. Quand Orange veut devenir le Free de la banque. Il y a bien une banque qui vend des téléphones et des forfaits mobiles (Crédit mutuel), alors pourquoi pas le contraire, un opérateur mobile qui propose des services bancaires ? C’est d’ailleurs déjà un peu le cas, mais bientôt Orange va devenir une vraie banque : l’ex-France Télécom va racheter Groupama Banque, la filiale de l’assureur mutualiste, pour aller plus vite. Ça s’appellera (surprise) Orange Banque. Démarrage prévu en France dans un an. Le PDG d’Orange va même plus loin. . « Si j’osais le mot, je dirais que nous voulons être le Free de la banque en se situant volontairement moins cher que ce qui existe aujourd’hui et aussi transparent sur les conditions de tarification. » Moins cher ? En mode « disruptif » Vouloir faire moins cher que les acteurs établis de la banque, ça tombe plutôt bien, au moment où les grands établissements se mettent à facturer des frais de tenue de compte.

Stéphane Richard, PDG d’Orange, le 3 décembre 2015 à Paris - ERIC PIERMONT/AFP Groupama Banque c’est : A Crisis Worse Than ISIS? Bail-Ins Begin. (Photo: Broken Bank via Shutterstock; Edited: LW / TO) Time is running out to make a tax-deductible donation to Truthout before the end of 2015! If you want to contribute this year, don't wait - click here now! While the mainstream media focus on ISIS extremists, a threat that has gone virtually unreported is that your life savings could be wiped out in a massive derivatives collapse.

Bank bail-ins have begun in Europe, and the infrastructure is in place in the US. Poverty also kills. At the end of November, an Italian pensioner hanged himself after his entire €100,000 savings were confiscated in a bank "rescue" scheme. He left a suicide note blaming the bank, where he had been a customer for 50 years and had invested in bank-issued bonds. The pensioner's bank was one of four small regional banks that had been put under special administration over the past two years. Bail-In Under Dodd-Frank That is all happening in the EU. Your deposited cash is an unsecured debt obligation of your bank. Une théorie pour mieux maîtriser la folie des marchés financiers. De nombreuses études font état d'une inquiétude sur la possibilité d'un éclatement de bulles spéculatives.

Alors que certains pays se débattent encore pour sortir de la crise, ces craintes questionnent. Comment en est-on, à nouveau, arrivé là ? Dans le jargon financier, certaines phrases glissées dans d'épais rapports sont lourdes de sens. « Nous considérons actuellement que le risque de marché est très élevé [...] Les performances du marché des actions font naître une inquiétude sur une potentielle surévaluation des actifs, alors que la recherche de rendement continue à être soutenue par des taux d'intérêt historiquement bas. » Tel est le constat dressé par l'Autorité européenne des marchés financiers (AEMF) dans son Tableau de bord des risques publié au mois de septembre 2015. Le risque d'explosion d'une nouvelle bulle financière Pourquoi les sociétés semblent-elles myopes quant aux maux qui les corrodent ? Le paradoxe de la tranquillité De bulle en bulle, de crise en crise. Three Barriers to Banking Innovation.

"Après la musique, les Gafa vont attaquer la finance", assure le patron de France Fintech. L'Usine Digitale - Les fintech tricolores sont-elles menacées par leurs consœurs américaines et anglaises, qui disposent de davantage de financements ? Alain Clot - Il faut nuancer le propos. En France, on trouve plus facilement qu'ailleurs de la "love money" (petites sommes d'argent investies par des proches, ndlr), car la fiscalité est très lourde. Les déductions liées à ce type d'investissements sont mécaniquement plus intéressantes qu'à l'étranger. Ces fonds sont utilisés par des start-up très jeunes, en phase d'amorçage.

Mais dès qu'il s'agit de chercher des financements de croissance, pour se lancer à l'international par exemple, les entrepreneurs se retrouvent face à un mur. Ces difficultés sont un handicap très important pour le décollage de la fintech tricolore, face aux écosystèmes voisins. L'Etat a mis en place des aides au lancement de start-up, comme le statut de jeune entreprise innovante ou le crédit d'impôt recherche. Si. Avons-nous des atouts à leur opposer ?

Bien sûr ! Pour Marc Chesney, il est impératif de remettre la finance au service de l'économie. Pour Marc Chesney, il est impératif de remettre la finance au service de l'économie. (swissinfo.ch) La dette étouffe la Grèce, comme de nombreux pays, même les plus riches. La dette étouffe aussi les ménages. Et qui vend, rachète, découpe en tranches et revend de la dette?

Le système financier, devenu le vrai moteur de l’économie. Depuis la début de la crise financière en 2008, les Etats de l’Union européenne ont dépensé quelque 4500 milliards d’euros pour renflouer leurs banques dites «systémiques», qui affichent des sommes de bilan proprement inimaginables. Dans ces conditions, les gouvernements doivent-ils se contenter d’accompagner un système où les gains sont pour quelques-uns, alors que les pertes sont pour tous? Marc ChesneyDouble national franco-suisse, Marc Chesney a suivi ses études de mathématiques et d’économie à Paris et à Genève, où il a soutenu sa thèse, sur les produits dérivés. M.C.: Mais justement pas. M.C.: Mais à l’époque, personne ne l’a vu, ou n’a voulu le voir.