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Culture, politique culturelle. Art et politique. 1 .

Art et politique

Roberta Smith, « Caution : angry artists at work », NYTimes, Friday, August 27, 2004, pp. 23-25. (...) 1Septembre 2004, New York est fébrile. On sent comme une provocation politique dans la tenue de la Convention républicaine au Madison square Garden. Quelques mouvements de foule, bien tenue par un quadrillage policier efficace et omni visible, mais plus globalement, des actions éclatées et individualisées.

Un badge discret sur le revers d’une veste ou d’une robe, quelques affiches aux fenêtres, sur les trottoirs de Brooklyn, une table est posée où des jeunes gens inscrivent sur les listes électorales les passants volontaires. 2L’engagement requis se noue sur deux registres, voter ou ne pas voter, accepter ou non la vision sociétale portée par les candidats. En fait, nous ne pouvons pas être détachés de nos gouvernants, aussi repoussante une telle idée soit-elle, leur échec est celui de leur pays, et donc le nôtre. 2 . 4La réponse adoptée consiste à mettre image sur le choix fait.

Art et politique, que l’action redevienne sœur du rêve, par Evelyne Pieiller. Les politiques, dans nos démocraties éclairées, ne parlent plus guère de l’art.

Art et politique, que l’action redevienne sœur du rêve, par Evelyne Pieiller

Dans le programme pour l’élection présidentielle que présentait en 2012 M. François Hollande, sur les soixante engagements proposés, le mot « art » était absent : seul apparaissait un « plan national d’éducation artistique ». Dans le projet de son adversaire, M. Nicolas Sarkozy, le terme n’apparaissait pas une seule fois. Rien de surprenant : dans le discours des « élites », la « culture » a remplacé l’« art ». Pendant près de deux siècles, tandis que s’affirmait la question sociale, deux conceptions du rôle de l’art se sont affrontées. Kash Leone, ouvrier chez Peugeot société anonyme (PSA) et rappeur, écrit Ça peut plus durer, qui devient un clip, très regardé, où sa colère et son ironie se conjuguent à un reportage sur la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois.

. « Une chose plus forte que la poudre à canon » Baudelaire a les cheveux teints en vert, ce qui lui donne assurément une allure hors du commun. Le Beau : arme politique. L’appareil de notes complet de cet essai se trouve dans sa version PDF L’Art politique n’est pas l’action sociopolitique Aux yeux d’un artiste comme l’Américain Ad Reinhardt (1913-1967), l’œuvre d’art et le champ d’action sociale et politique constituaient deux domaines distincts.

Le Beau : arme politique

L’art, selon lui, ne pouvait d’ailleurs survivre qu’en s’affirmant comme site absolument résistant au monde. Une attitude aussi radicale n’excluait nullement que l’artiste s’engage socialement et politiquement : Reinhardt fut militant tout au long de sa vie, développant parallèlement un vocabulaire pictural de plus en plus épuré, aboutissant à ses grands monochromes sombres. Cette position n’en prêtait pas moins au terme « d’art politique » les allures d’un oxymore.

Cette entrée en matière un peu longue laisse à voir les difficultés de définir les fonctions et le champ d’action de l’art politique. Art politique ou art militant ? Question de point de vue L’Art politique : la politique par le Beau © Gene Pittman. Pierre Bourdieu. Mémoire : Politique, feminisme et islam dans l'art.