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Littérature grise

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Le festival Visa pour l’image. Jean Vilar, “Où vont les festivals”, Revue Janus, juil. 1964, repris dans J. Vilar, Le Théâtre, service public, Paris, Gallimard, 1975, p. 469. Ibid., p. 470. Cf. Luc Benito, Les Festivals en France, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 41-53. Selon les termes de Paul Alduy, maire de Perpignan en 1989, entretien avec l’auteur, 30 mai 2002. Le sponsoring de Photo et de Paris-Match s’évalue en fonction des espaces qu’ils consacrent à la manifestation dans leurs numéros de septembre. En 2001, les subventions publiques représentent environ la moitié du budget. Cf. Gaëlle Morel, “La figure de l’auteur, l’accueil du photoreporter dans le champ culturel français (1981-1985)”, Études photographiques, n° 13, juillet 2003, p. 37. Michel Guerrin, Profession Photoreporter, vingt ans d’images d’actualité, Paris, Gallimard, 1988. Cf. Raymond Depardon, Errance, Paris, Seuil, 2000, p. 32. Christian Caujolle, “Vous avez dit réel”, Art Press, n° 251, nov. 1999, p. 26.

Cf. Cf. Cit. in M. Cf. J. Cf. Cf. Cf. Cf. J. Ibid. Photographie et temporalité. Histoire culturelle du temps de pose. Sur la base de ces prémices, et de la constatation du gain de sensibilité croissant des supports photographiques, on pourrait écrire une histoire du médium placée sous le signe d’une quête de la rapidité, vouée à l’élargissement de la gamme des sujets potentiels de l’empreinte argentique, une histoire de la conquête de territoires iconographiques toujours plus étendus, où au "point de vue d’après nature" succèdent logiquement la représentation de la figure humaine, puis le portrait d’enfants, d’animaux ou de groupes, la reproduction des vagues de la mer, du vol des oiseaux, du galop du cheval, des moyens de transport mécaniques, ou encore des sauts, plongeons, chutes et cabrioles. Les sources photographiques nourrissent abondamment le récit, aux accents parfois héroïques, d'une aventure qui culminerait avec la maîtrise de l’instantané, dans les années 1890.

Dans sa linéarité idéale, cette geste décrit pourtant moins l’histoire de la photographie que celle de son imaginaire. Fig. 1. La photographie entre nature et culture. Propositions pour une lecture anthropologique. | Cultures sensibles. Je voudrais poursuivre ici ma réflexion sur la notion d’indétermination de la photographie, en en questionnant, d’abord, la dimension anthropologique. Photographie anonyme de studio, vers 1920, collection privée Evidence… La photographie aux yeux de ses premiers commentateurs, s’impose par son extraordinaire, par son éblouissante capacité mimétique.

D’emblée – et quoi qu’il en soit par ailleurs de ses limites -, la ressemblance photographique est donnée pour radicalement nouvelle, creusant un écart décisif avec tout ce qui était connu jusque là en matière de représentation. « Nulle peinture ou gravure », écrit par exemple Samuel Morse dès le printemps 1839, « ne peut s’en approcher ». Cette aptitude supposée et constamment célébrée de la photographie à donner à voir la chose telle qu’elle est, à montrer le monde en vérité, tient à toute une série de facteurs qu’il est passionnant d’examiner.

La ressemblance photographique est évidemment une construction culturelle. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Les pratiques culturelles des Français à l'ère numérique. La réalisation en 2008 d’une nouvelle enquête Pratiques culturelles des Français, plus de dix ans après celle de 1997, est l’occasion de faire le point sur les profondes mutations qu’ont connues récemment les conditions d’accès à la culture avec l’essor de la culture numérique et de l’internet. À un moment où plus de la moitié des Français disposent chez eux d’une connexion à haut débit et où plus d’un tiers d’entre eux utilisent l’internet tous les jours à des fins personnelles, comment se portent la lecture de livres, l’écoute de musique ou la pratique en amateur d’activités artistiques ? La fréquentation des salles de cinéma, des théâtres ou des salles de concert a-t-elle baissé ou augmenté ?

Et, surtout, comment les nouvelles formes d’accès en ligne à la culture s’articulent-elles avec la consommation des anciens médias (télévision, radio) ou les pratiques culturelles « traditionnelles » ? Graphique 1 - Utilisation de l’internet à des fins personnelles selon l’âge. François Brunet, La Naissance de l'idée de photographie, Paris, Presses universitaires de France, 2000, 361 p., ill. NB, 158 F. 1L'ouvrage de François Brunet se présente sous la forme d'une enquête généalogique qui vise à montrer comment s'est peu à peu formée l'idée de photographie au XIXe siècle à travers ses changements de statut culturel et un processus continu de concrétisation technique. 2Le grand intérêt de la méthode d'analyse que met en oeuvre F. Brunet est en effet de croiser sans cesse le contenu technologique, la formation institutionnelle, les modalités discursives et la diffusion sociale de l'objet photographie. 3Cette méthode, nourrie par des analyses très fines, l'amène à établir une périodisation classique, mais la dote d'un contenu enrichi et pertinent.

François Brunet montre ainsi comment l'aspiration républicaine et démocratique constitue l'un des contenus majeurs de l'idée de photographie au XIXe siècle - de son institution en 1839 à sa vulgarisation à la fin des années 1880 -, et comment sa catégorie ontologique relève donc à la fois d'une utopie politique et d'une utopie technologique. Le pouvoir des images. Circa 1930. Histoire de l’art et nouvelle photographie. Texte intégral 1 Hans Baeker, lettre à Franz Roh, 30 décembre 1925, Getty Research Institute, Franz Roh Papers, numé (...) « Ne voyez-vous pas, mon cher Roh, que tous ces écrits sur l’art l’étouffent plus qu’ils ne le font avancer. […] Dieu merci, ceux qui comptent vraiment […] se passeront bien de nous pour faire leur chemin. Il va de soi que nous n’influencerons en rien leur parcours, pas plus que l’évolution de l’art en général. »Lettre d’Hans Baeker à Franz Roh, 30 décembre 19251. 2 H. 1Hans Baeker adresse cette lettre à Franz Roh en réaction à la publication de son livre intitulé Post-expressionnisme (Nach-Expressionismus), une étude des différentes tendances de la peinture contemporaine, qui comporte également un chapitre consacré à la photographie. 3 Anne McCauley dans sa réponse à la table ronde de 2005 – dont les contributions ont été publiées da (...) 2Une rupture qui s’opère néanmoins, mise en œuvre par une poignée d’historiens d’art d’Europe centrale à qui Roh s’associe. 19 W.

L’image partagée. Cf. Estelle Blaschke, “Du fonds photographique à la banque d’images. L’exploitation commerciale du visuel via la photographie : le Fonds Bettmann et Corbis”, Études photographiques, no 24, novembre 2009, p. 150-170. Paul Valéry, “La Conquête de l’ubiquité” [1928], Œuvres (éd. J. Hytier), Paris, Gallimard, coll. “La Pléiade”, 1960, t. Une plate-forme désigne un service interactif spécialisé sur le web. J’emprunte à Matthias Bruhn l’expression d’« économie des images » (cf. Parmi les premiers sites marquants, on retiendra iFilm (hébergement de vidéos, créé en 1997) ou Ofoto (hébergement de photos, créé en 1999). Notamment Smugmug (2002), Photobucket (2003), ImageShack (2003), côté photo, ou encore Metacafe (2002), Vimeo (2004), côté vidéo.

Cf. Dan Gillmor, We the Media. Cf. Cf. Piotrr [Pierre Mounier], “La révolution des amateurs-professionnels”, Homo numericus, 26 février 2005 ( Proposées par Lawrence Lessig (cf. Cf. Cf. Cf. Cf. Cf. Cf. Cf. Cf. L’image partagée. Comment internet a changé l’économie des images. "Amateur", vidéo par Lasse Gjertsen, mise en ligne sur YouTube le 7 novembre 2006. À la fin des années 1980, Bill Gates, cofondateur de Microsoft, pressent que le marché des images sera l’un des secteurs porteurs de la nouvelle économie numérique.

À l’origine de la création de la société Interactive Home Systems, renommée Corbis en 1995, son pari n’est pas sans rappeler la vision futuriste que Paul Valéry exprimait dès 1928: «Comme l’eau, comme le gaz, comme le courant électrique viennent de loin dans nos demeures répondre à nos besoins moyennant un effort quasi nul, ainsi serons-nous alimentés d’images visuelles ou auditives, naissant et s’évanouissant au moindre geste, presque à un signe.» Mais Bill Gates s’est trompé sur un point. Son scénario reposait sur la conception d’une agence susceptible de commercialiser les reproductions de fonds institutionnels existants. Lire la suite sur Etudes photographiques, n° 24, novembre 2009. Télécharger la version pdf. Élites économiques et création photographique. Cette manifestation, tenue à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), le 13 novembre 2008 et organisée par l’Histoire culturelle et sociale de l’art de l’université Paris I (HiCSA) et l’Institut européen de la mémoire économique et financière (IMEF), a été filmée et enregistrée par les Archives audiovisuelles de la recherche (AAR) de l’ESCoM (Equipe sémiotique cognitive et nouveaux médias), Fondation maison des sciences de l’homme (FMSH).

Voir la vidéo en ligne, www.archivesaudiovisuelles.fr Ce projet de recherche résulte d’un échange intellectuel approfondi avec Michel Poivert, à l’initiative de Guylaine Dartevelle, historienne de l’art, chercheur attaché à l’Imef. Il prend son ancrage dans une réflexion sur le rapport dans la création photographique entre peinture et photographie, activités marchandes et marchés, images et modernité.

Voir Laurence Bertrand Dorléac, Christian Delage et André Gunthert, “Image et histoire”, Vingtième siècle. Se reporter à Thierry Gervais, A. Cf.