background preloader

Numérique

Facebook Twitter

Numérique, l’art est toujours en avance. L’artiste Honor Harger (@honorharger) s’occupe de Lighthouse, une agence culturelle numérique chargée de monter des productions et des expositions pour montrer que la culture numérique n’est pas qu’une question d’outils et de technologie, mais bien avant tout une question d’émotions et d’apprentissages. Son blog, le décélérateur de particules (@_decelerator), est ainsi à son image, à la confluence entre l’art et la technologie. Sur la scène de Lift France 2012, elle nous posait la question suivante : Que se passe-t-il quand les artistes pensent la technologie comme les ingénieurs ?

« Les artistes qui utilisent les nouvelles technologies sont une source essentielle pour comprendre la manière dont notre monde se confronte aux technologies », estime Honor Harger. Prenons l’exemple de l’imprimante 3D, une des technologies actuelles les plus intéressantes, permettant de construire n’importe quel objet depuis ses spécifications. L’art est toujours en avance Le temps de l’ingénierie critique. Le numérique n’est pas un médium. La question du médium numérique revient à intervalle régulier. C’est toujours la même question qui est posée, la même méthode qui est proposée et le même résultat qui en découle : il s’agirait de comprendre le fonctionnement sous-jacent et interne du médium numérique pour pouvoir analyser véritablement la nature des oeuvres numériques et les ranger dans une catégorie « l’art numérique ».

Celles-ci auraient donc comme objectif d’exprimer le numérique en sa nature même la plus générale. Ceci a pour conséquence la construction d’un monde autonome se comprenant en son essence la plus propre : le ghetto numérique. On a de nombreuses raisons de douter de cette manière de chercher spontanément la souveraineté de l’art dit « numérique ». En effet, elle répète la génétique aristotélicienne de l’art et le procès entre la forme et la matière.

La forme de l’oeuvre n’est que l’expression des fondements de la matière. La forme est le réel de la puissance (δύναμις) du matériel. Art numérique ? | notes et réflexions. Aux périodes pré-modernes, les techniques se développaient indépendamment de la pensée du global (religion, philosophie). Selon Gilbert Simondon [1], l’art jouait alors le rôle de lien entre religion et technique. Les époques modernes et a fortiori post-modernes lient au contraire de façon intime technique (de mesure) et idéologie (économique). Dans un monde agrégeant donc technologie et idéologie, le lien que faisait l’art entre la pensée du global et la pratique du quotidien a tendance à se diluer. Pour exister, l’art devrait retrouver son indépendance vis à vis de cet agglomérat qu’est la technidéologie, où l’information se perd au profit du média qui la porte (the medium is the message)

. [1] Du mode d’existence des objets techniques, Chapitre 2 : Rapports entre la pensée technique et les autres espèces de pensée, p179, Gilbert Simondon, Aubier | Philosophie J'aime : J'aime chargement… Vers des plateformes réellement coopératives. Les professeurs Nathan Schneider (@nathanairplaine) et Trebor Scholz (@trebors, le père du concept de Digital Labor) publient sur The Next System Project (@thenextsystem) un intéressant manifeste. L’économie solidaire nécessite un internet de la solidarité La plupart des technologies inventées (radio, télévision, internet, blockchain…) prônent dans leurs premières versions un idéal de liberté et de démocratie, de décentralisation. Mais récupérées par « l’ordre social en place » (entreprises, gouvernements et surtout investisseurs…) elles tendent à devenir des monopoles centralisés bien loin de leurs idéaux originels.

Malgré tous les discours sur le partage et la démocratisation, l’industrie de la technologie est devenue accro à un modèle d’investissement à la recherche de retour sur investissements massifs et à court terme. A l’inverse, l’économie sociale et solidaire, elle, est créative et énergique. De l’esprit du partage… au partage réel Coopératives ou services publics 2.0 ? The advice process – definition and usage tips. One of the immediately interesting ideas I picked up from Reinventing Organizations (and since have discovered in other places, like Joy at Work) is the “Advice Process”. This is a decision model that works very well to replace both the top-down decision model and the consensus-based decision model, both of which have serious flaws in practice and theory both.

So far, we’ve been using the Advice Process at GrantTree for about 3 months now (since August 2014, in case you’re reading this much later), and it’s worked well (with some hiccups around decisions about pay – more on this further down). We’ve learned a few things about how to use it or fail to use it properly, and I thought I’d share these thoughts, three months in. First, though, a bit of background… How do you end up with the Advice Process? The advice process is a natural progression from the other two obvious decision models in startups. Some people are happy with that. Enter the advice process.

The Advice Process Trusting people. Quelles réciprocités autour des communs ? A l’occasion de la journée du 10/10 organisée dans le cadre du Temps des communs, SavoirsCom1 a proposé un atelier autour de la réciprocité des communs. Les licences libres ne permettent pas toujours d’enclencher des cercles vertueux économiques de nature à développer les communs des savoirs. Par exemple, la clause Non Commerciale des licences CreativeCommons met sur un même plan des réutilisateurs coopératives de l’ESS et des géants du Web…Comment conditionner certaines réutilisations pour certains acteurs et développer des réciprocités sans brider le partage?

Quels liens développer avec l’Economie Sociale et Solidaire? Comment enclencher des cercles vertueux? Et si, en s’inspirant des licences libres, on créait les conditions d’une réciprocité éthique autour de l’usage des communs? Plus d’une trentaine de personnes ont participé, les échanges furent très riches! Ova Design / Agence de design produit industriel et espace interactif. New Animated GIFs by Motion Addicts. Rendre aux communs le produit des communs : la quête d’une licence réciproque.

Après une longue interruption, je reprends doucement une activité sur ce carnet de recherche. Pour l’occasion, je retourne son titre, Sciences communes : non la science comme bien commun, mais l’étude scientifique des communs. Le première épisode de cette nouvelle série est dédié à l’un des principaux dispositifs envisagés pour pérenniser l’économie des communs : les licences réciproques. Comme leur nom l’indique, ces licences visent à restaurer une relation de réciprocité entre les secteur commercial et le mouvement des Communs.

Elles établissent ainsi un mécanisme de réversion dès lors qu’une organisation capitalistique fait usage d’un bien commun. Nées d’un débat intellectuel international, les licences réciproques ont pris consistance au cours de l’année passée, dans le cadre du projet FLOK. Initié en Équateur, ce projet vise à établir une société de la connaissance libre et ouverte (FLOK est l’anagramme de Free/Libre Open Knowledge). Vers une saturation des communs ? 1. 2. 3. IPFS is the Distributed Web.