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Journalisme. Journalistiques. La France Malade de son Journalisme. Le labo médias de l'école de journalisme de Sciences Po. Crédit photo: Eric Antheaume Où étiez-vous le vendredi 13 novembre 2015?

Le labo médias de l'école de journalisme de Sciences Po

Jamais vous n’oublierez ce que vous faisiez ce soir-là, au moment où les attentats ont frappé Paris. Vous n’oublierez pas non plus comment vous avez appris l’existence des fusillades dans les 10 et 11e arrondissements parisiens, puis l’explosion des bombes au Stade de France. Les journalistes, français, étrangers, sur le pied de grue ce soir-là, n’ont pas oublié non plus. Sur une idée de Catherine Galloway, qui enseigne à l’Ecole de journalisme de Sciences Po, nous avons posé la question à nos confrères journalistes, français ou étrangers.

Vendredi 13 novembre, je sortais d’un bar vers Parmentier à 21h30 et je m’apprêtais à rentrer chez moi rue de Marseille, dans le 10e arrondissement de Paris. Je crois que j’ai alors regardé Twitter: j’y ai vu les toutes premières infos sur “une fusillade au Petit Cambodge”. Là, je me suis arrêtée et j’ai appelé la radio pour leur dire que j’étais là. Lire le billet. Crise dans les médias. Infopresse. Article-38739. Le plus récent livre de l'auteur américain Seth Godin, We Are All Weird Dans l'édition de septembre du magazine Infopresse, le chroniqueur Nicolas Langelier porte une réflexion sur l'étrangeté individuelle et sur les conséquences de nos différences. « C'est une idée à la mode depuis un bon moment : les médias grand public sont morts ou en voie de l'être.

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Si les énoncés du genre manquent toujours de nuance, il est effectivement incontestable que notre paysage médiatique est bien plus diversifié qu'il ne l'était encore récemment. Terminée, l'époque où la majorité des consommations médias s'articulaient autour de quelques chaînes de télé, quotidiens et magazines.

Dans son plus récent livre, We Are All Weird, l'auteur américain Seth Godin identifie un phénomène sociologique qui serait à la fois la cause et la conséquence de cette disparition des médias grand public : nous sommes de plus en plus bizarres, ou du moins notre étrangeté peut de plus en plus s'exprimer. A propos du journalisme d’immersion. Dans le prolongement du billet que j’ai consacré au livre de Florence Aubenas, "Le Quai de Ouistreham", je vous recommande l’article tout à fait passionnant de Marc Mentre sur le blog Mediatrend.

A propos du journalisme d’immersion

Il raconte l’histoire du journalisme d’immersion depuis ses débuts aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle, jusqu’à l’expérience de Florence Aubenas chez les travailleurs précaires, en passant par Orwell et les mineurs de Wigan ou, plus récemment par l’émission de France2, les Infiltrés, dont nous avions beaucoup parlé sur ce blog. De vraies questions éthiques Marc Mentre soulève avec raison les questions éthiques attachées à ce type de journalisme. En principe en effet, un journaliste ne doit pas recourir à des moyens déloyaux pour accéder à l’information en usant par exemple d’une fausse qualité.

Or, en l’espèce, Florence Aubenas a menti, non pas sur son identité, qu’elle a conservée, mais sur sa qualité en dissimulant son véritable métier. Qu’est-ce qu’une information accessible ? Like this: