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Scandales alimentaires

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Alimentation: Actualités, photos et vidéos - Le Huffington Post. Les habitudes alimentaires des Français évoluent. D’après une enquête de l’Insee publiée en octobre 2012, les Français consacrent plus de temps à leur alimentation en 2010 qu’en 1986 mais ils passent aussi moins de temps en cuisine. Si leur attachement aux trois repas traditionnels reste d’actualité, ils privilégient les plats préparés aux produits frais et grignotent entre les repas. Depuis 1986, les habitudes alimentaires des Français ont changé. D’après une étude publiée par l’Insee en octobre 2012, un Français consacre en moyenne 2h22 par jour à son alimentation en 2010, soit 13 minutes de plus qu’en 1986. Cette tendance s’accentue notamment autour de la quarantaine et chez les hommes, qui passent en moyenne plus de temps que les femmes à table. Plus de plats préparés que de produits frais Mais si les Français restent aujourd’hui plus longtemps attablés, ils passent aussi 18 minutes de moins en cuisine pour préparer leurs repas.

Les trois repas traditionnels perdurent Il y a cependant une chose qui ne change pas. Voir aussi : Les crises alimentaires, drame sécuritaire ou marketing ? Article rédigé par Farah BEN WAHOUD et Caline SIOUFI Les petits pots "Blédi’Fruit Pommes Fruits Rouges 100% Fruits" de Blédina, les "P’tits Pot" à la banane de Nestlé, les raviolis trois fromages bio d’Auchan, la "Tapenade Verte" de la société "La Ruche", les fromages au lait cru de Carrefour sans oublier le scandale de la bactérie E.

Coli… Les crises alimentaires sont de plus en plus fréquentes, ou peut-être de plus en plus visibles… Pourquoi est-on de plus en plus inondés par ces informations catastrophes ? Est-ce une évolution positive (plus de sécurité) ou négative (plus de catastrophes alimentaires ou (pire ?!) En réalité ces crises ne semblent pas liées à une recrudescence de bactéries ou autres micro-organismes terrifiants, il y a toujours eu des problèmes de sécurité et ce que l’on peut dire, c’est plutôt qu’aujourd’hui les processus de traçabilité sont extrêmement bien conçus et gérés. Juin 2011 : Lidl, grand géant de la distribution Hard Discount, est touché par le scandale E.

Scribd. Alimentation : le défi de la confiance. ALIMENTATION / C’EST NOUVEAU - Découvrez le numéro 1556 d’Alimagri, le magazine du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. À chacun sa madeleine de Proust, le gâteau de l’enfance, celui qui réconforte, et que tout au long de sa vie, on a plaisir à retrouver, avec le même goût, la même texture, la même confiance. À chacun de grandir et de faire ses découvertes – cuisines d’autres terroirs, d’autres pays– et d’être un consommateur avec des attentes précises : des emballages plus pratiques, des aliments prêts à l’emploi, des produits plus respectueux de l’environnement ou des aliments moins riches en sucre en sel ou en gras.

À chacun aussi ses préférences pour faire ses courses – grandes surfaces, commerçants de quartier, vente directe. Mais, en filigrane, c’est toujours la même demande : pouvoir acheter et manger en toute confiance. Une confiance que l’actualité récente a pu mettre à mal. Le paradoxe est de taille. Viande de bœuf : Boucher, un métier de passionner. Les consommateurs français en perte de confiance. Les Français et la confiance alimentaire. Inquiétude structurelle Ces derniers scandales n’ont pas seulement engendré une très forte anxiété des consommateurs face aux menaces de malbouffe et de risques sanitaires.

Ils semblent aussi être en train de modifier profondément l’analyse qu’ils font de ces crises alimentaires et leurs attentes changent. Les comportements pour se réassurer face aux risques semblent évoluer. Crise économique oblige, depuis ces 5 dernières années, le prix est le critère auquel une majorité de Français déclare faire plus attention lorsqu’ils achètent un produit alimentaire (71%). Mais les crises alimentaires ont désormais un impact aussi fort que la crise économique car 7 consommateurs sur 10 déclarent aussi accorder plus d’attention qu’avant aux informations concernant les ingrédients (71% - au même niveau que le prix), le lieu de fabrication (71%) ou encore à l’origine des ingrédients (69%).

Les agriculteurs, gages de proximité et de réassurance La notion d'ingrédient ressort fortement de cette enquête. Scandales alimentaires : Pourquoi ce n'est pas près de s'arrêter. Ce qu'il faut bien appeler l'affaire Findus ou encore le "chevalgate" a démontré de manière éclatante au moins trois évidences regrettables : il peut être marqué 100 % pur bœuf alors que c'est faux. Il y a de nombreux intermédiaires dans la filière dont on se demande la véritable valeur ajoutée. Enfin, les contrôles révèlent que tout ceci a perduré plus de six mois à l'insu des autorités et donc des consommateurs. Le premier des scandales alimentaires est bien évidemment le risque sanitaire lorsque le produit est impropre à la consommation et qu'il est néanmoins proposé à la vente. C'est vrai des animaux qui ont subi des traitements médicaux néfastes, c'est aussi vrai de certains champignons des pays de l'Est aux doses excessives d'irradiation.

Mais il ne faut pas oublier l'armée de conservateurs et autres excipients que contient désormais notre alimentation et dont certaines études ont montré la nocivité, non pas individuelle mais agrégée : mise "bout à bout". Retour sur les grands scandales alimentaires.