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L’impression 3D est-elle le moteur de la fabrication de demain. « Il y a une sorte de pensée magique chez les geeks aujourd’hui autour de l’impression 3D », s’énerve Christopher Mims pour la Technology Review. Alors que les imprimantes 3D deviennent accessibles aux amateurs – la Thing-o-Matic de MarkerBot ne coûte que 1 100 dollars – et que Pirate Bay estime que les « physibles » – les plans d’objets qu’on peut réaliser via des machines 3D et qui s’échangent dès à présent sur The Pirate Bay – sont la nouvelle frontière du piratage, des penseurs comme Tim Maly pensent que nous approchons de la fin de « l’expédition ».

C’est-à-dire qu’il sera bientôt plus coûteux d’expédier une pièce depuis la Chine ou de n’importe quel endroit où elle est fabriquée, que de la fabriquer soi-même. Les promesses de l’impression 3D Pourtant, Christopher Mems ne porte pas un regard hautain sur l’impression 3D. Il la connait bien et n’est pas en reste de projets étonnants. Et Christopher Mims de détailler les progrès qu’il y a encore à accomplir. Full Printed. A-t-on atteint un « pic des objets » Si l’on devait la caractériser en des termes mathématiques, la trajectoire de notre civilisation serait une courbe exponentielle.

Tout au long du XXe siècle, la consommation d’énergie et de ressources naturelles — et donc logiquement les émissions de gaz à effet de serre — s’est accrue de concert avec la démographie. Mais aujourd’hui, serions-nous arrivés à un plateau ? Aurions-nous commencé à réduire notre consommation, ou du moins à la stabiliser ? La parcimonie serait-elle en voie de devenir le nouveau luxe ? C’est ce que pressent une récente étude, qui estime que la Grande-Bretagne, pays à l’origine de la révolution industrielle et l’une des nations les plus riches au monde, aurait atteint un seuil maximum d’objets possédés par chaque habitant, avant de voir cette quantité décliner.

Des tendances similaires auraient commencé à émerger à travers l’Europe, où la consommation d’énergie des ménages en 2009 était de 9 % inférieure au niveau de 2000. Croissance et consommation découplées. L’impression 3D rapproche l’objet du vivant. Par Rémi Sussan le 14/04/11 | 5 commentaires | 4,035 lectures | Impression Les imprimantes 3D, une révolution économique ? Sans doute. Mais peut-être plus que cela. Ces nouveaux outils pourraient induire une profonde transformation dans notre manière de fabriquer les objets, et nous faire entrevoir des perspectives que les techniques industrielles classiques ne nous permettaient pas d’imaginer.

Pour preuve, les travaux de la designer et architecte Neri Oxman, qui dirige le groupe “Mediated Matter” au Medialab… Si la plupart de ses collègues s’intéressent à la création de nouvelles formes, elle réfléchit au contraire à la création de nouveaux matériaux. L’avantage de l’impression 3D sur les méthodes classiques de fabrication tient au fait qu’il devient plus aisément possible de créer des composites de manières précises : des objets, qui, par les propriétés mêmes de la matière qui les constituent, sont dotés de capacités inédites d’adaptation à leur environnement. L'impression 3D, ce sera formidable... s'ils ne foutent pas tout en l'air ! L’impression 3D est en train de naître sous nos yeux. Demain il sera ainsi possible de reproduire toute sorte d’objets chez nous aussi facilement, ou presque, qu’un texte numérique se couche sur le papier à l’aide de notre bonne vieille imprimante 2D.

Les conséquences potentielles de la démocratisation d’un tel outil donnent le vertige et suscitent espoir et enthousiasme parmi les makers du monde entier[1] Pour rappel, l’impression 3D est une technique qui permet de produire un objet réel à partir d’un fichier CAO en le découpant en tranches puis en déposant ou solidifiant de la matière (plastique, cire, métal…) couche par couche pour, en fin de compte, obtenir la pièce terminée. C’est l’empilement de ces couches qui crée un volume. Si le concept et la technologie vous semblent encore un peu obscurs, je vous invite à regarder cette courte vidéo. Pour le moment on se déplace donc chez ceux qui disposent d’une telle imprimante, imprimante encore rudimentaires dans ses possibilités.