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École

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Fichez-moi la paix avec Montessori! - Maîtresse Patate. (Je suis désolée, il s'agit encore d'un article un peu d'humeur, où je donne mon opinion et livre mes réflexions pédagogiques... Le contenu n'engage que moi et ne concerne que ma petite personne. Bref, c'est mon avis à moi.) Je ne supporte plus la pédagogie Montessori. J'ai des pulsions pyromanes quand je vois la tour rose trôner dans ma classe, envie de faire des copeaux avec les formes à dessin, d'écraser les perles dorées une par une à coup de talon... Ouais, j'suis violente en cette fin d'année et je sais que je ne vais pas me faire que des copines. Et pourtant, pédagogie Montessori je t'ai tant aimé, j'ai rêvé de toi, je t'ai vu et revu en vidéos, lu et relu en articles... Tout était si beau, si magnifique, si merveilleux. Ouaip, j'suis une passionnée, une vrai de vrai, une jusqu’au-boutiste. Septembre fut très rude.

Octobre fut très rude. Novembre fut très rude. Décembre fut pire. Pourtant j'ai tant travaillé! Qu'est-ce qui m'avait tant plu? - La liberté et l'autonomie des élèves. Natacha Polony : « La décroissance est le stade ultime de l’émancipation » – Le Comptoir. On ne présente plus Natacha Polony. Tour à tour chroniqueuse chez Ruquier puis au “Grand Journal”, chargée de la revue de presse d’Europe 1 et éditorialiste au “Figaro”, la rousse la plus connue du Paf est désormais à la tête de sa propre émission, “Polonium”, diffusée sur Paris Première. Là, elle est enfin libre d’aborder les thèmes qu’elle veut, sous l’angle qu’elle désire et avec des invités triés sur le volet.

Car c’est là sa principale qualité, Natacha Polony refuse de se soumettre au diktat du buzz et de l’instant, et garde en tête cette phrase d’Orwell : « Être journaliste, c’est imprimer ce que quelqu’un d’autre ne voudrait pas voir imprimé. Tout le reste n’est que relations publiques. » C’est donc tout naturellement qu’elle a accepté de présider le Comité Orwell, un collectif de journalistes qui souhaite défendre la souveraineté populaire et les idées alternatives dans les médias. Bien sûr. On pourrait même presque dire la même chose du féminisme. Ah non, pas du tout.

Pourquoi les écoliers finlandais, sud-coréens et polonais sont plus intelligents que... Le livre « Les Enfants les plus intelligents du monde (et comment ils y parviennent ) » n’est pas, selon le New York Times, un énième bouquin dans la veine des masochistes « Pourquoi les Françaises ne grossissent pas » ou « Pourquoi les mères chinoises sont supérieures aux autres ». Je ne l’ai pas lu. Sa recension publiée dans l’International Herald Tribune de ce week-end m’a tout de même semblé utile à partager.

Car depuis quelques jours, on reçoit à Rue89 des courriels désespérés de futurs profs n’ayant toujours pas reçu leur affectation et n’ayant surtout jamais reçu de formation pour enseigner à des élèves. Finlande, Corée du Sud et Pologne Capture d’écran de l’article du New York Times L’ouvrage a été écrit par une journaliste, Amanda Ripley, collaboratrice du Time magazine et du site The Atlantic. Elle a aussi rencontré les responsables et les acteurs des différents systèmes éducatifs. Kime est une adolescente « agitée » de 15 ans, originaire d’un coin rural de l’Oklahoma.

Le bac, une illusion démocratique. Il y a une trentaine d’années, face à la montée d’un échec scolaire qu’ils s’étaient montrés incapables d’endiguer, les responsables politiques ont sorti leur baguette magique pour décréter que, dans les délais les plus brefs et sans changer grand-chose, ils allaient démocratiser l’école. Ces illusionnistes maquillèrent donc la massification de l’école pour lui donner une façade démocratique et décidèrent qu’il fallait que l’on atteignît à marche forcée 80 % de réussite au baccalauréat.

Ainsi notre école put-elle démontrer aux yeux du monde son efficacité et son équité. Mais comment réussir ce tour de passe-passe alors qu’année après année une partie de plus en plus importante des élèves avaient du mal à lire et encore plus de mal à écrire ? Aucun problème ! Pour que la majorité pût franchir l’obstacle, il fut décidé d’ajuster la hauteur de la barre à la faible détente des élèves. La démocratisation de l’éducation ne se décrète pas du jour au lendemain. Bac Sciences économiques : les plus belles perles des copies des candidats. Les "Sciences éco" sont réputées arides et difficiles. A lire certaines "perles" du bac en la matière, on ne peut que le confirmer... Florilège des éditions 2000 à 2012 du baccalauréat.

Nous les publions évidemment sans corriger les fautes d'orthographe. "Par exemple, la distinction marketing 'futur maman' n’a aucun sens. Toutes les femmes sont des mamans en devenir. On voit bien ici la brutalité de la cruauté et du sadisme idéologique utilisé sans vergogne par cette société de consommation dirigée par le sexe, l’argent et la drogue. " "La solidarité sociale a poussé l’état Français à construire des H&M. " "Les entreprises n’ont pas réellement d’impact sur l’emploi.

"Après les chocs industriels et pétroliers, nous assistons à un nouveau type de choc: les chocs chinois. " "La crise financière de 2008 a été causée par les pauvres qui n'avaient pas assez d'argent pour vivre dans leur maison. " "Les pays pauvres se sont quasiment tous rassemblés en Afrique. (Christine Lagarde) (Philippe Séguin) Baccalauréat: mention très bien, sinon rien! Le visage grave derrière ses petites lunettes cerclées de noir, la proviseur scrute les tableaux de chiffres étalés devant elle. Du bout de son crayon à papier, elle pointe d'une croix les "cas", redoublants potentiels ou demandes d'orientation problématiques. Au début de juin, la météo est grincheuse et le conseil de classe s'annonce tendu.

Les participants prennent place en silence. Les professeurs ouvrent leurs carnets de notes, le conseiller principal d'éducation refait le compte des heures d'absence. En fin d'année de seconde, c'est l'avenir de leurs enfants qui se joue, ici, autour de l'imposante table, drapée d'une nappe jaune poussin. Dans le salon d'honneur, de style Empire, le conseil démarre enfin. Ici, le bac est une simple formalité. Les buissons de roses trémières, le splendide jardin, le château qui abrite une partie du lycée dessinent une belle harmonie. "Tout le monde sait qu'un 12 à Jean-Bat' vaut un 15 ailleurs" Ah, les notes, à Jean-Baptiste-Say!