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Polyamour &co

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Les idées préconçues dans les relations amoureuses. Nous partons tous et toutes avec des idées préconçues quand nous entamons et vivons une relation.

Les idées préconçues dans les relations amoureuses

Certaines sont destructrices. Pourquoi ne pas plutôt les remplacer par des idées constructives ? L'anarchie relationnelle en huit points. Traduction d'une brochure suédoise expliquant le principe de l'anarchie relationnelle.

L'anarchie relationnelle en huit points

L'anarchie relationnelle est un terme employé en Suède par certaines personnes polyamoureuses, mais aussi par d'autres qui ne se reconnaissent pas dans cette étiquette. Ce concept qui me semblait un peu flou a été décrit en huit points. En voici la traduction afin d'avoir une idée plus précise du sujet et d'éventuellement pouvoir en débattre. NDT : J'ai gardé le tutoiement car c'est souvent ce que l'on emploie dans nos discussions sur le site.

En suédois, le vouvoiement existe mais il est très très rarement employé comparé au français. Tu peux aimer plusieurs personnes et chaque relation est unique. Vers des relations affectives plus épanouissantes. Il était une fois...

Vers des relations affectives plus épanouissantes

(non, disons plutôt : recontextualisation préalable) Un beau jour, il y a deux ans de ça, alors que j’étais tout nouveau dans la galaxie anarchoïde/squateureuse, j’ai rencontré les questions de genres : une série de discussions, en mixité ou non, m’ont mis sur la voie de la remise en cause de ma vilaine masculinité, de mes rapports affectifs hétéronormés, tout ça tout ça. Une belle claque dans ma gueule, dois-je avouer, tant la tâche était - et est toujours - énorme, mais aussi l’enthousiasmante perspective d’avoir tout un monde relationnel à (dé+re)construire, plus épanouissant pour moi comme pour les gens que j’affectionne. Plein de bonne volonté, que j’étais. Alors, de lectures en discussions, je me suis construit mentalement une image idéale de ce que devaient être mes désirs : plus jamais ne devaient m’atteindre jalousie et possessivité, tout ça tout ça ; je l’ai exprimé de façon détournée, fin 2002, dans un texte d’une naïveté touchante.

ZONES. Ouvrage initialement paru en 1934 sous le titre aux éditions Critique et Raison, Paris. .

ZONES

Erreurs courantes en polyamour. Ne pas voir le verre à moitié vide, mais ne pas non plus le voir à moitié plein...

Erreurs courantes en polyamour

Une liste des erreurs courantes commises dans les relations polyamoureuses, traduite de l'anglais. Avec toute ma reconnaissance envers Suzie, pour sa perspicacité et ses contributions. Comment ne plus être jaloux. La jalousie est une réaction négative à la possibilité de perdre ce que vous avez au profit de quelqu'un d'autre.

Comment ne plus être jaloux

Au contraire de l'envie, elle implique en général trois personnes et non pas deux. Vous, la personne qui a ce que vous voulez, et la personne qui menace de vous le prendre. C'est une habitude malsaine qui peut faire s'effondrer n'importe quel type de relation. La théorie de la gestion de la jalousie. Personne n'est immunisé contre la jalousie.

La théorie de la gestion de la jalousie

Cela serait comme être insensible à la faim ou la colère. Certains peuvent être plus naturellement jaloux que d'autres, mais tout le monde peut se sentir jaloux. La jalousie, comme la peur ou la colère, n'est qu'un sentiment. Mais la jalousie n'est pas vraiment une réponse à la vision de votre partenaire avec quelqu'un d'autre, en tout cas pas directement. Foire Aux Questions. Les questions les plus posées sur le polyamour.

Foire Aux Questions

Le polyamour c'est surtout une mode en fait, comme les "sex friends"... C'est tout autant une mode passagère que peuvent l'être l'amour ou l'infidélité. Le mot polyamour est moche ! Une racine grecque et une racine latine assemblées ! Le latin étant issu du grec ancien, ça ne change pas grand chose au fond, ce n'est qu'un mot. Le polyamour c'est comme le libertinage ou l'échangisme ? La possession du corps de l’autre. On l’a vu, le couple me pose plusieurs problèmes, pouvant se résumer à de multiples restrictions de liberté propres à cette institution sociale, qui n’est pas, contrairement à ce que certains m’ont soutenu, libre des influences, des modèles et du formatage social.

La possession du corps de l’autre

Pas plus libre que n’importe quoi d’autre. C’est notamment via le couple que la société, ses normes et ses règles s’invitent dans notre intimité et nous dictent nos comportements en matière d’affection, de relations sexuelles, etc. Le principal grief que je porte au couple, c’est la possession de l’autre qu’il implique. Cette possession de l’autre va bien plus loin que de « simplement » lui interdire de partager sa sexualité ou sa tendresse avec d’autres personnes (ce qui, à mon sens, constitue déjà un abus : de quel droit ?). L’obligation à la fidélité mutuelle n’est qu’un des nombreux symptômes de la main-mise sur l’autre, sur sa sexualité, son intimité. Devoir conjugal : la loi sous les draps. L’amour, c’est pas comme les frites. J’ai l’honneur de Ne pas te demander Ta main Ne gravons pas nos noms Au bas d’un parchemin Georges Brassens – La non-demande en mariage Un petit ajout suite à mon article sur le couple.

L’amour, c’est pas comme les frites

Il y a un élément dont je n’ai pas tenu compte, parce que ça aurait beaucoup rallongé le texte. Je me suis en fait exprimée contre une vision très traditionaliste du couple. On pourrait presque dire qu’un couple moderne ne rentre pas dans cette vision. En tant que personne radicale sur tous les fronts, je m’attaque au couple à la racine(1). Réfléchissez à ceci: de quel droit interdit-on à quelqu’un de coucher avec une autre personne? De quel droit même peut-on interdire à quelqu’un de vivre une belle histoire d’amour avec un-e autre? De quel droit s’autorise-t-on ainsi à exercer un contrôle sur le corps et l’esprit d’une personne que, comble du comble, on prétend aimer? Quatre préjugés sur le polyamour.

Contre le couple.