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Citoyenneté grec et romaine

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Édit de Caracalla. L'édit de Caracalla de 212, également appelé Constitution antonine (en latin : Constitutio Antoniniana), est une des lois les plus connues de l'Empire romain.

Édit de Caracalla

Il accorde, à la date de promulgation de l'édit, la citoyenneté romaine à tout homme libre de l'Empire qui ne l'avait pas encore acquise. La citoyenneté romaine est héréditaire, par la filiation et l'adoption. Un texte d'une grande portée[modifier | modifier le code] Les raisons qui ont poussé Caracalla à prendre cette mesure sont mal connues. Élargir l'assiette de l'impôt semble improbable, puisque les populations sous domination romaine en payaient aussi. Texte de l'édit[modifier | modifier le code] Le texte de l'édit est connu partiellement par la découverte d'un papyrus égyptien le transcrivant, mais malheureusement très abîmé conservé aujourd'hui à l'Université de Giessen en Allemagne[8].

Impact négatif de l'édit[modifier | modifier le code] La citoyenneté romaine. La citoyenneté romaine fut pendant longtemps l’apanage des Romains.

La citoyenneté romaine

A l’origine, était citoyen romain celui qui était lui-même enfant d’un citoyen romain. Mais, au fil des siècles, de nombreux hommes libres furent naturalisés romains. Il arrivait aussi que la citoyenneté romaine soit accordée à des cités entières, grâce à leurs efforts de romanisation ou pour des services rendus à Rome en temps de guerre. Diplôme militaire accordant la citoyenneté romaine, 71 après Jésus Christ, Neues museum, Berlin. A noter que la citoyenneté romaine ne commença à être accordée à des personnes vivant en dehors de Rome qu’à la fin de la république (promulgation de la Lex Julia en 90 avant Jésus Christ.). Les femmes, quant à elles, considérées comme mineures, ne bénéficiaient pas de la plupart des droits et devoirs réservés aux citoyens.

A noter cependant que le jus honorum était réservé aux Romains les plus fortunés, l’accès aux magistratures du cursus honorum s’établissant en fonction de l’impôt payé. CITOYENNETE ROMAINE. Citoyenneté à Athènes : qui est citoyen? A Athènes, l'exercice de la πολιτεία (politeia) au sens de "vie de la polis" est l'affaire de tous les ἀστοί (et même dans une certaine mesure des étrangers et des esclaves) mais l'exercice des droits politiques est réservée aux seuls πολῖται.

Citoyenneté à Athènes : qui est citoyen?

La démocratie n'est pas le pouvoir de tous mais la souveraineté de ceux qui constituent le demos, le peuple citoyen. La citoyenneté se définit donc d'abord par l'exclusion de nombre d'individus vivant dans les limites territoriales de la cité d'Athènes. Cela ne signifie nullement qu'ils ne jouissaient d'aucun droit ou même qu'il n'avaient aucune activité politique. Mais ils n'avaient aucun pouvoir de décision. Pour être citoyen à Athènes entre le V° et le IV° siècle, il fallait être : de sexe masculin, Citoyenneté à Athènes : les non citoyens. Femme cuisinant, 525-500 av.

Citoyenneté à Athènes : les non citoyens

J. -C. Terre cuite, Tanagra, Béotie Paris, musée du Louvre © [Louvre.edu] Les femmes n'étaient pas citoyennes mais pouvaient jouer un rôle important dans la politeia athénienne. Ici, la remise du Péplos, lors des Panathénées, représentée sur la partie centrale de la frise est du Parthénon. Un enfant portant un manteau (himation) 330-1 av. Scène de banquet avec esclave servant. La citoyenneté, avant de se définir par des droits et des devoirs, est d'abord caractérisée par la limite du demos, donc par l'exclusion des non-citoyens.

Les femmes A Athènes, une femme ne peut être citoyenne parce qu'elle reste mineure toute sa vie. Les étrangers Le siècle de Périclès voit affluer à Athènes des étrangers en provenance de tout le monde grec, principalement ionien. Les esclaves Athènes est une cité grecque que son régime démocratique, entre le V° et le IV° siècle, ne place pas en dehors de son temps ni de son espace. La Grèce antique. Les citoyens : Les citoyens sont répartis en quatre classes selon leurs revenus.

La Grèce antique

Chaque citoyen appartient à une tribu. Pour être citoyen au Vème siècle av. J. -C (jusqu'en - 451), il faut être né de père et mère athéniens (droit du sang), avoir été inscrit sur le registre du dème à 18 ans et avoir effectué son service militaire de 2 ans (éphébie). En - 451, Périclès modifie la loi et restreint la citoyenneté à la seule condition d'avoir un père citoyen et une mère fille de citoyen. Les femmes des citoyens : Elles n'ont aucun droit civique, elles sont soumises à l'autorité de leur mari, sortent peu et s'occupent des travaux ménagers, le gynécée, une pièce spéciale, leur est réservé dans la maison. Les métèques : Ce sont des hommes libres, des étrangers grecs ou barbares, installés à Athènes. Les esclaves : Ils ne sont pas libres, ce sont des prisonniers de guerre ou ils ont été enlevés (hommes, femmes ou enfants) par des pirates. Citoyenneté.

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Citoyenneté

La citoyenneté est le fait pour une personne, pour une famille ou pour un groupe, d'être reconnu comme membre d'une cité (aujourd'hui d'un État) nourrissant un projet commun auquel ils souhaitent prendre une part active. La citoyenneté comporte des droits civils et politiques et des devoirs civiques définissant le rôle du citoyen dans la cité et face aux institutions. Au sens juridique, c'est un principe de légitimité : un citoyen est un sujet de devoir. La citoyenneté ne doit pas être automatiquement confondue avec la nationalité[1], par exemple : « Ici on s'honore du titre de citoyen. » Exemple d'écriteau, datant de 1799, affiché dans les lieux publics pendant la Révolution française.

Étymologie[modifier | modifier le code] Du latin civitas signifiant: droit de cité, droit d'un habitant d'un pays[4]. Définition[modifier | modifier le code]