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Les premières nations

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Ces Premières Nations que l'on ignore - Brisons le silence et l’indifférence. C'est dans le village innu d’Unamen Shipu, sur la Côte-Nord, que débuta mon périple d’infirmier en 1986.

Ces Premières Nations que l'on ignore - Brisons le silence et l’indifférence

C’est en hydravion que nous accédions à ce petit village situé à plus de 1000 kilomètres à l’est de la ville de Québec. À peine à quelques centaines de lieues de chez moi, je me sentais étranger en territoire québécois. Bien que je désirais entreprendre ce travail, j’arrivais, en ce village, craintif. Pourquoi ? En raison de mises en garde que des fonctionnaires de Santé Canada prirent soin de me transmettre lors de mon embauche. Je nomme ces gens les Montagnais. Je n’ai pas suivi les recommandations de mes patrons. Se trouvait, également dans ce petit village nord-côtier, une communauté de quelque 150 « Blancs ». Pardonnez cette digression, mais vous ne pouvez imaginer à quel point ce sujet est, à mes yeux, complexe. Si réducteur… Une procédure qui, dans l’imaginaire de nombre de personnes, a réduit l’autochtone du second temps à se définir par la fidélité à celui du premier temps. Le million d'oubliés: les problèmes de pauvreté sur les réserves. La population autochtone s'élève à plus d'un million de personnes et son taux de croissance est deux fois supérieur à celui de l'ensemble de la population canadienne.

Le million d'oubliés: les problèmes de pauvreté sur les réserves

En outre, plus de 50% de la population des Premières Nations aura moins de 25 ans d'ici à 2020. Des documents internes du gouvernement fédéral que La Presse a obtenus soutiennent qu'il est dans l'intérêt supérieur du pays d'assurer une participation accrue des communautés autochtones à l'économie. Les experts le disent aussi. Les leaders des Premières Nations, eux, le réclament depuis longtemps.

L’ONU adopte la Déclaration sur les Droits des Peuples Autochtones. La déclaration des Nations Unies sur les droits des Peuples autochtones a été approuvée le 13 septembre par l’assemblée générale de l’ONU, répondant à une revendication historique des peuples autochtones du monde entier.

L’ONU adopte la Déclaration sur les Droits des Peuples Autochtones

Lors du vote, 143 pays se sont prononcés en faveur, 4 contre (l’Australie, le Canada, le Nouvelle Zélande et les États-Unis) et il y a eu 11 abstentions (l’Azerbaïdjan, le Bangladesh, le Bhutan, le Burundi, la Colombie, la Géorgie, le Kenya, le Nigeria, la Fédération russe, Samoa et l’Ukraine). L’adoption de la déclaration a été obtenue comme fruit de 22 ans de consultations et de dialogue entre les gouvernements et les peuples autochtones de toutes les régions du monde, dont la population est estimée à 370 millions de personnes. La déclaration met l’accent sur les droits des peuples autochtones de maintenir et de fortifier leurs propres institutions, cultures et traditions et de poursuivre leur propre développement selon leurs besoins et leurs aspirations. (Traduction: John RichardsL'auteur est professeur à l'Université Simon Fraser. L'Institut C.D. Howe vient de publier son rapport sur l'éducation autochtone au Québec.

L'expression «deux solitudes» suggère une longue liste de malentendus entre francophones et anglophones. L'expression s'applique encore mieux aux Blancs et Autochtones séparés par des malentendus encore plus nombreux et plus difficiles à résoudre. Comme d'habitude, aucun des partis politiques n'en a parlé pendant l'actuelle campagne électorale - ni au Québec où habite un Autochtone sur 10, ni dans les quatre provinces de l'Ouest où habitent six autochtones sur 10 et où 13% de la population de moins de 15 ans s'identifient comme autochtone. Pourquoi ce silence? L'indifférence des Blancs et l'aliénation des Autochtones? Oui, cela est sans doute un facteur.

Je ne prétends pas avoir la clé pour mettre fin à ces solitudes - mais peut-être que je peux contribuer, quelque peu, à un meilleur dialogue. Il ne faut pas oublier l'importance des traités dans la discussion, mais ils occupent une place bien trop prépondérante, à mon avis. Crise d'Oka: les plaies sont encore «vives» Mais cela ne signifie pas que les relations entre les communautés blanches et autochtones sont au beau fixe, a tenu à préciser le chef de l'Assemblée des Premières nations du Québec et du Labrador (APNQL), Ghislain Picard.

Crise d'Oka: les plaies sont encore «vives»

M. Picard était à Québec mardi pour l'annonce d'une entente tripartite en matière d'aide au revenu aux côtés de Chuck Strahl, le ministre fédéral des Affaires indiennes, et Pierre Corbeil, responsable québécois des Affaires autochtones. Deux décennies après les événements d'Oka, les plaies sont toujours vives entre la majorité québécoise et les premières nations, a soulevé le chef de l'APNQL. «C'est sûr qu'il y a encore un fossé qui sépare la majorité québécoise des communautés autochtones (...) Même si le fossé s'est beaucoup rétréci depuis 20 ans, il y a encore de l'éducation à faire auprès de la société québécoise pour bien saisir les fondements de la crise», a évalué M. Toutefois, en dépit des tensions toujours existantes, M.