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Liliom, sur la terre comme au ciel. Depuis sa création, en 1909, la pièce du Hongrois Ferenc Molnar ne cesse de bouleverser.

Liliom, sur la terre comme au ciel

Jean Bellorini en souligne les beautés foraines. Il y a une grâce, un charme de Liliom que rien jamais n'efface. Il y a une force, une profondeur de la pièce, que rien jamais ne cache. Pourquoi tant aimer cette histoire que le Hongrois Ferenc Molnar (1878-1952) sous-titrait La Vie et la Mort d'un vaurien ? Parce qu'elle est belle et forte comme l'amour, touchante et séduisante comme la jeunesse, impressionnante et déchirante comme la mort, le ciel, l'au-delà, le Jugement dernier. On est dans le monde de la fête foraine. Pour l'intérieur, il ne conserve que quelques éléments et tout commence dans les autos tamponneuses… Mais il sait aussi les faire disparaître pour dégager le plateau et donner aux scènes qui se succèdent dans cette «légende de banlieue en sept tableaux» toute leur plénitude. Liliom, par Jean Bellorini, à l’Union, les 21, 22 et 23 avril.

Le metteur en scène Jean Bellorini. FranceInfo - Un tour de manège au printemps des comédiens. La grande roue, l'un des multiples manèges installés pour le spectacle Cette nouvelle création, c'est une adaptation de Liliom, ou la vie et la mort d'un vaurien.

FranceInfo - Un tour de manège au printemps des comédiens

Un texte de l'écrivain hongrois Ferenc Molnar dont les écrits remontent au début du XXème siècle, et qui racontent la vie des gamins de Budapest, dont celle de Liliom, petit voyou à la gueule d'ange, crâneur orgeuilleux dont la vie tourne autour des manèges. Or avant d'entrer dans la pièce, c'est justement à un détour par la fête foraine que les spectateurs sont conviés !

Le passage par la fête foraine, incontournable avant d'assister à la pièce Avant de vous installer sur votre siège, vous êtes invité à déambuler au milieu des manèges et des auto-tamponneuses. Liliom et la petite Julie. Rue 89. Scène de « Liliom » (DR) C’est toujours avec joie que je retrouve « Liliom », la pièce du Hongrois Ferenc Molnar, l’une de mes pièces préférées du XXe siècle, belle comme une chanson d’amour inoubliable, triste et gaie à la fois, une pièce balancée et structurée comme une romance. « Vie et mort d’un vaurien » en est l’exact sous-titre. « Liliom » est donnée dans la traduction – parue aux Editions théâtrales – fluide et directe de la regrettée Krisztina Rády (en collaboration avec Alexis Moati et Stratis Voyoucas), qui pousse la « private joke » jusqu’à donner son prénom et son nom à des rues citées dans la pièce.

Rue 89

Après avoir adapté Victor Hugo (« Tempête sous un crâne », d’après « Les Misérables ») et Rabelais (« Paroles gelées », puisant dans le « Quart livre »), Jean Bellorini revient à une pièce pour investir le bassin du Domaine d’O de Montpellier, un projet conçu pour le Printemps des comédiens (voir encadré). Fête foraine dans un petit bois Lliom et sa Julie (Marie Clauzade) BSC News. Détails Catégorie parente: Interviews Catégorie : Côté planches Publié le dimanche 7 juillet 2013 21:56 Par Julie Cadilhac -Bscnews.fr/ / crédit photos-représentation: Marie Clauzade.

BSC News

Portrait: DR/ Jean Bellorini est un chef de troupe brillant : il a l'art de rassembler autour de lui de jeunes comédiens pétillants et et énergiques qui charment l'auditoire par leur bonhommie et leur communicative envie de jouer. Pourquoi avoir voulu monter Liliom? C'est un projet qui vivre et mourra au Printemps des Comédiens…ou il est envisagé de le faire tourner? Si vous deviez nous présenter Liliom en quelques mots, que diriez-vous? Avec Tempête sous un crâne et Paroles Gelées, vous avez monté des oeuvres littéraires sur un plateau. Comment qualifieriez-vous l'écriture de Ferenc Molnár par rapport à l'écriture fleuve et épique d'Hugo ou encore les flots tonitruants de Rabelais?

►Aller plus loin sur le BSCNEWS.FR. France Culture. Blog.lefigaro.fr. Après Kiss & Cry, le fascinant spectacle de Michèle Anne De Mey et Jaco Van Dormael qui a été donné dès le 4 juin, sous le chapiteau-théâtre du Domaine d'O, en ouverture du Printemps des comédiens, Jean Bellorini a proposé sa vision sophistiqué et faussement naïve à la fois du chef-d'oeuvre de Ferenc Molnar, Liliom.

blog.lefigaro.fr

Le ciel est encore d'un bleu pâle, presque transparent. Les avions s'envolent au loin. La grande allée qui descend vers le Château d'O depuis son entrée nord, crisse sous les pas des spectateurs. Au milieu exact du toit de la Folie, pointe la flèche de Sainte-Claire, perchée au point le plus haut de Montpellier. On se presse vers le Grand bassin, sur la gauche. Il y a bien longtemps qu'il est vide et depuis plusieurs années, il est l'un des sites les plus prisés du Printemps des comédiens. Jean-Claude Carrière se souvient d'avoir vu un spectacle d'Ariane Mnouchkine, assis sur le petit banc qui sert aujourd'hui à la rencontre de ce vaurien de Liliom et de Julie...