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Etude SdG (BAC)

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Nouveaux chiffres sur le suicide des agriculteurs pour 2010 et 2011. Le 5 octobre 2016, l’agence de santé publique a publié un nouveau rapport sur le suicide des agriculteurs, pour les années 2010 et 2011. Les nouveaux chiffres confirment l’effet des crises en élevage sur la surmortalité par suicide chez les agriculteurs. Le nouveau rapport de l'agence de santé publique confirme un effet de la crise économique sur le nombre de suicides des agriculteurs. (©Terre-net Média) Selon la nouvelle étude de l’agence de santé publique sur le suicide des agriculteurs, publiée le 5 octobre 2016, 166 agriculteurs et agricultrices (138 hommes et 28 femmes) se sont donné la mort en 2010.

Et 130 en 2011 (115 hommes et 15 femmes). Ces chiffres bruts sont alarmants. La profession agricole enregistre ainsi près d’un suicide d’agriculteur tous les deux jours. . « Les secteurs d’activité qui présentaient une surmortalité par suicide en 2008 et 2009 étaient l’élevage bovins-lait et l’élevage bovins-viande. Ne pas surestimer les autres facteurs. Aux côtés des agriculteurs du Grand Est | Nathalie Griesbeck. Sensible à la crise que traverse actuellement le monde agricole, Nathalie Griesbeck a répondu à différentes sollicitations de rencontres ce mois-ci.

Discussions avec la Coordination rurale à Metz, interview sur l’année blanche sociale pour les agriculteurs, rencontre dans la Marne sur l’exploitation de Francis et Isabelle Pestre ont rythmé l’agenda de la députée européenne du Grand Est. Rencontre avec la Coordination Rurale Sollicitée par les membres de la Coordination rurale, Nathalie Griesbeck a accepté avec plaisir de les rencontrer afin d’évoquer en toute franchise les problèmes auxquels les agriculteurs sont confrontés.

Monsieur Sylvain FRANZ, Président de la Coordination Rurale Moselle, a exprimé la volonté du syndicat qu’il représente de décréter l’état d’urgence agricole européenne et de porter au sein du Parlement européen, un réel débat sur la question de la souveraineté alimentaire européenne. Interview LOR’FM sur l’année blanche sociale pour les agriculteurs En Europe En France.

Ecole à la ferme. Prix, étiquetage, embargo: les raisons de la colère des agriculteurs. La colère des agriculteurs ne redescend pas. Indre, Bretagne, Loire, Landes, Ariège, Moselle... Pas une semaine ne passe sans que soit organisés une manifestation, un blocage ou une opération escargot. Ce lundi, c'est à Vannes que les tracteurs ont encerclé la ville. Face à une crise sans précédent, les agriculteurs sont à bout pour plusieurs raisons. Baisse des prix C'est un engrenage qui s'est mis en place depuis plusieurs années: la grande distribution fait pression pour que les industriels baissent leur prix et ceux-ci estiment qu'ils ne peuvent descendre leurs coûts qu'en payant moins cher leur matière première aux agriculteurs. Des discussions sont en cours entre le gouvernement et la grande distribution afin d'amener les grandes enseignes du secteur à revoir leurs pratiques de fixation des prix auprès des industriels et producteurs agricoles, asphyxiés par des rémunérations trop basses.

Étiquetage d'origine Embargo russe et surproduction. L’avenir de l’agriculture familiale - Chambre d'agriculture de Haute-Marne. Cécile FÉVRE APCA, Pôle économie et politiques agricoles, d'après un exposé de Hubert Cochet, Professeur d’Agriculture Comparée à Agroparistech Emergence de formes d’exploitation, en rupture avec le modèle familial, confortées par un certain nombre de dispositions juridiques et politiques prises dans le cadre de la loi d’orientation agricole de 2005.

Le XXème siècle est marqué par le triomphe de l’exploitation familiale, contrairement à ce que pouvaient avancer les théories économiques (théories marxistes en particulier). Marx fondait son analyse sur le modèle anglais : un propriétaire détenteur du capital et du foncier et une main d’œuvre salariée. Dans le cas français, le modèle familial d’exploitation agricole a pris une tournure particulière, du fait notamment du rôle joué par les pouvoirs publics : loi sur le fermage en 1946, lois d’orientations agricoles de 1960 et 1962.

. • Dans les années 90, on observe le développement d’autres formes d’intégration. Agriculture : pourquoi l'élevage français est-il en crise ? Pourquoi l’agriculture française est en crise. La France et ses agriculteurs se retrouvent pour leur traditionnel rendez-vous parisien, le 27 février. Le thème de la 53e édition du « salon préféré des Français » (700 000 visiteurs attendus Porte de Versailles) ne pouvait être mieux choisi : « Agriculture et alimentation citoyennes ». Mais entre discours des responsables politiques « au cul des vaches » et dégustation de pancetta corse, fourme de Montbrison ou Bas-Armagnac, questionnera-t-on vraiment la nature du « contrat social » qui assure la sécurité alimentaire des Français ?

Celui-ci repose en effet sur des subventions conséquentes qui ont pourtant pour contrepartie des performances très dégradées, comme l’illustre le ras-le-bol actuel des éleveurs porcins. Selon les comptes de l’agriculture 2015 présentés le mois dernier, le revenu moyen par actif à temps plein a pourtant progressé de 70 % en termes réels au cours des trois dernières décennies et de 17 % depuis dix ans.

Crise des agriculteurs : et si c'était l’État le responsable. Par Nathalie MP. Le Salon international de l’agriculture ou SIA2016 qui s’est ouvert samedi 27 février 2016 à Paris fait incontestablement partie des événements les plus colorés et les plus courus du pays. Devancé seulement par le Mondial de l’automobile, il accueille plus de 700 000 visiteurs (2014) qui se pressent chaque année dans les nombreux pavillons pour goûter aux produits du terroir, s’instruire sur les filières du monde agricole et pour admirer veaux, vaches, cochons, volailles et … hommes politiques de premier plan, éventuellement candidats à une élection, qui se précipitent les uns après les autres pour venir assurer les agriculteurs de leur plus totale compréhension et de leur dévouement dans l’immense crise qu’ils traversent.

Ce salon n’échappera pas à la règle, qui verra passer à peu près tout ce que les primaires de gauche, de droite et d’ailleurs comptent de candidats, Marine Le Pen comprise. Et pourtant, les agriculteurs, notamment les éleveurs, sont en colère. Agriculteurs : les raisons du malaise. La crise de l’agriculture française, premier producteur de l’UE, est au menu du conseil des ministres européens de l’agriculture à Bruxelles. Le Monde.fr | 15.02.2016 à 14h33 • Mis à jour le 15.02.2016 à 17h14 | Par Jérémie Lamothe Depuis le début de l’année, la colère et le malaise au sein du monde agricole sont perceptibles sur l’ensemble du territoire.

Pour faire pression sur le gouvernement, les agriculteurs français multiplient les actions coup de poing et les manifestations. Les raisons de leur désarroi sont nombreuses : prix bas, endettement élevé, crise sanitaire, exploitations qui ferment… Lire aussi Eleveurs : les raisons d’une crise Le monde paysan, qui est devenu minoritaire, voire marginal en France, voit son modèle bouleversé ces dernières décennies. Lire aussi La crise des agriculteurs français au menu du conseil des ministres européens L’agriculture ne pèse quasiment plus rien dans l’économie française Lire aussi Crise agricole : « Vive la production artisanale ! Crise de l'agriculture : le bio, solution miracle ? 2016 restera dans les annales comme une année noire pour les agriculteurs. Ils ont en effet perdu plus d’un quart de leurs revenus cette année, selon une étude de l’Insee. Crise du lait, crise de la viande, mauvaises récoltes, etc.

Les facteurs sont légions pour expliquer cette chute brutale. Pour tenter de redonner des couleurs au secteur, le principal syndicat agricole, la FNSEA, a formulé plusieurs propositions. Et la piste n°1 serait de développer l’agriculture biologique. La consommation bio explose… En menant cette enquête, tous les distributeurs nous ont donné la même réponse : il y a une explosion de la demande ! … mais l’offre ne suit pas. Le bio, un vrai bonus pour les agriculteurs.

Fabien Perrot, qui dirige une exploitation à Rambouillet, en Île-de-France, est passé au bio. Une (trop) longue transition pour se mettre aux normes. Avec de telles contraintes, les rendements baissent forcément, la production chute et les coûts augmentent pour l’agriculteur. Des animaux de la ferme s'installent dans une école de La Rochelle.

Comprendre les raisons de la crise des éleveurs. Comme l’été dernier, des éleveurs en colère multiplient blocages et manifestation pour demander une meilleure rémunération. Explications. Après avoir bloqué de nombreuses routes cet été, puis manifesté à Paris et à Bruxelles en septembre, les éleveurs laitiers et porcins relancent depuis le 20 janvier des actions pour alerter sur leurs difficultés financières. Ils demandent aux pouvoirs publics d’agir contre les cours très bas auxquels sont achetées leurs productions, et les marges des intermédiaires, qu’ils jugent abusives. La colère des agriculteurs, qui avait enflé en juillet, avait abouti en septembre à l’annonce d’un plan d’urgence de 700 millions d’euros pour l’élevage, qui n’a pas résolu les problèmes de fonds.

Les producteurs de porc s’étaient ainsi mobilisés tout l’été pour demander un prix plancher de 1,40 euro le kilo au marché de Plérin – or il se négociait jeudi à 1,09 euro. 1. Que dénoncent les agriculteurs ? 2. Le système est assez complexe et dépend du type de produit : 3. Quel avenir pour l’agriculture ? - La Croix. Les manifestations des éleveurs sont l’expression d’un mal-être profond. Si les solutions sont si difficiles à trouver, c’est que les raisons de la crise sont nombreuses. Trois personnalités imaginent pour La Croix l’agriculture française dans vingt ans. Les jours passent et rien ne semble pouvoir endiguer la colère des éleveurs.

Amorcé en Bretagne mi-janvier 2016, le mouvement a gagné tout le pays : des Landes à la Moselle et du Pas-de-Calais aux Bouches-du-Rhône, producteurs de lait, de porcs et de viande bovine expriment leur désespoir en bloquant les routes et les supermarchés, au prix d’affrontements parfois musclés avec les forces de l’ordre. Ces manifestations ne sont que l’expression d’un mal-être qui a gagné l’agriculture française depuis longtemps.

Le 8 février, le premier ministre a aussi cherché à impliquer l’Union européenne, accusée d’en faire « trop peu et trop tard », ainsi que la grande distribution, en recevant ses représentants pendant plus d’une heure. Séverin Husson. Agriculture : quel avenir pour les exploitations familiales ? Le temps où les enfants d'agriculteurs reprenaient l'exploitation familiale semble bien loin. Aujourd'hui peu d'enfants d'agriculteurs reprennent l'exploitation familiale. Le journaliste Julien Gasparutto fait le point sur le phénomène. "Aujourd'hui les deux tiers des agriculteurs qui approchent de la retraite ne savent pas à qui ils vont transmettre leur ferme. Ils ne trouvent personne dans leur entourage", note le journaliste.

Plusieurs raisons expliquent pourquoi la profession n'attire plus. Le JT.