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Crise 2007-?: évolution économique et sociétale

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BOUCHE BÉE. Billet invité. La mesure est loin d’être prise : réduire la crise financière actuelle à sa dimension purement européenne ou bien même aux péripéties d’un désendettement massif auquel tous les pays sont confrontés sans avoir de solution, chacun à leur manière, c’est ne pas voir que la désagrégation de la machine à fabriquer de la dette se poursuit et qu’elle ne pourra pas en tout état de cause retrouver son rendement.

Selon l’OCDE, toutes les grandes puissances économiques sont simultanément en phase de décélération, depuis les États-Unis jusqu’à la Chine et le Brésil, en passant par l’Europe et le Japon. Un tel symptôme ne reflète pas la conséquence d’un désendettement qui n’a à peine que commencé, quand c’est encore le cas. Un train peut en cacher un autre. Dans un contexte déjà marqué par l’émergence de pays désormais devenus de grandes puissances économiques, qui impose de lourdes reconsidérations, le capitalisme financier va devoir trouver un autre modèle ou bien passer la main. Crises de la dette : la fin d’une idéologie. Une alternative à l’austérité budgétaire : le plan Stiglitz. Ce sera le choc de politique économique de l’année 2011 : les pays européens réalisent, enfin, la coordination de leur politique budgétaire.

Malheureusement, c’est pour engager tous en même temps des politiques d’austérité qui vont tuer la demande intérieure de la zone. Pouvait-on faire autrement dans la mesure où il était nécessaire de maîtriser les déficits pour empêcher un dérapage incontrôlable des dettes publiques ? Oui. Comme le souligne l’économiste Patrick Artus, l’Europe pourrait connaître en 2011 non pas une simple croissance faible mais un effondrement de l’activité. Compte tenu du besoin de maîtriser les déficits pour empêcher une progression incontrôlée des dettes publiques, l’Europe était-elle condamnée à subir ce multiplicateur d’austérité ? Que propose Stiglitz ? Côté dépenses, à la fois de nouveaux investissements et des économies. Dans le même temps, l’économiste américain propose de faire des économies sur d’autres dépenses. "Inside Job", le film qui permet (presque) d'apprendre la vérité sur la crise financière. Lordon et le capitalisme "waoow", d@ns le texte.

Dynamiques de la crise. Billet invité. La chute libre du système capitaliste financier a été freinée (non sans mal et à quel prix), sa stabilisation reste à démontrer, mais la discussion sur ce qui va lui succéder ne fait que s’engager. Les événements historiques qui se déroulent sous nos yeux ont surpris par leur ampleur, ils vont au moins autant le faire par leur durée. Sans que l’on perçoive clairement, dès aujourd’hui, ce qui pourra en être l’issue. Avec au moins une certitude, sans que nous en rendions nécessairement compte : les faits que nous vivons sont déterminants, pour employer un mot démonétisé à force d’être utilisé, mais nous ne savons hélas pas en quel sens. En référence à un autre récent événement tout aussi surprenant, symbolisé par une autre chute, celle du Mur de Berlin (et avec lui d’un système « soviétique » qui n’avait pour seul rapport avec ses soviets d’origine que le nom), il sera décidément dit de notre époque qu’elle aura été fertile en surprises.

Nouvelle échappatoire vers le haut. Billet invité. Le FMI s’essaye depuis quelques mois à son nouveau rôle, attribué par le G20 de Londres. Notamment lorsqu’il s’efforce au langage de la vérité, froissant parfois des ailes au passage, expliquant alors sur tous les tons et dans toutes les occasions que le redémarrage de l’économie ne sera pas possible tant que la situation du secteur bancaire ne sera pas assainie. Il vient de franchir un nouveau pas en annonçant la distribution à ses 186 Etats membres, dès la fin de ce mois et au prorata de leurs droits de tirage spéciaux, de 283 milliards de dollars de DTS (1). Cela ressemble fort, à y regarder de plus près, à une échappatoire de plus. La question s’est déjà trouvée posée, dans cette chronique, de savoir quel recours les banques centrales pourraient avoir, le jour où elles se trouveraient démunies.

Tous les indicateurs économiques continuent d’être alarmants pour qui veut être lucide. Quel sera le derniers recours auquel pourra plus tard s’adresser le FMI ? L'’économie mondiale marche en crabe. Billet invité. A en croire Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, nous étions « en chute libre » et nous n’y sommes plus, notable progrès, il faut en convenir. Tout en remarquant que ce n’était pas ce qu’il nous assurait hier, alors que nous tombions. Comment alors le croire, aujourd’hui, quand bien même il affiche désormais plus sa prudence que ses certitudes ? A l’écoute du monde de la politique, les exhortations des uns, ou bien les silences des autres, ne nous sont toujours d’aucune aide pour comprendre où nous allons.

Non pas qu’ils nous le cachent, d’ailleurs, car il faudrait pour cela qu’eux-mêmes le sachent. Les banques centrales font avec beaucoup d’opiniâtreté du sur place, ayant utilisé tous leurs instruments. L’heure est en effet aux expédients plus ou moins discrets. L’économie, en attendant, fonctionne toujours en crabe. L’immobilier américain, en l’occurrence, va toujours très mal. Finance, puissances... le monde bascule, par Martine Bulard (Le. Washington perd l’initiative Les uns après les autres, les chiffres de l’emploi tombent : 6 000 suppressions chez Renault, 1 600 chez Nissan, 3 500 chez Daimler-Benz. Dans la construction, les licenciements s’accélèrent. Alors qu’aux Etats-Unis 159 000 postes sont passés à la trappe en septembre, en Chine le ralentissement est patent. Selon le Bureau international du travail (BIT), le chômage devrait toucher 210 millions de personnes dans le monde d’ici à la fin 2009 ; 20 millions de plus qu’actuellement. La « crise », on le voit, a des implications concrètes, quasiment ignorées des plans de sauvetage gouvernementaux, lesquels se contentent de renflouer les banques.

Par Martine Bulard, novembre 2008 Aperçu L’anecdote a couru de banques en institutions financières, avant d’arriver dans les salles de presse du monde entier : c’est sur un coup de téléphone du président chinois Hu Jintao à son homologue américain George W. Taille de l’article complet : 4 488 mots. Vous êtes abonné(e) ? Des mystères sans grand mystère. Quand, de manière incorrigible, il ne nous est pas encore une fois annoncé les lueurs de l’aube de la reprise, comme si cette incantation pouvait tenir lieu de politique (même si elle devait être finalement exaucée), il nous est promis pour la suite des événements une longue période de faible croissance (sans nous expliquer pourquoi, rajoutant du mystère au mystère.)

Il n’est pourtant pas possible d’échapper au débat, qui va rebondir, non seulement sur la réalité de cette reprise tant attendue comme une sorte de miracle, mais également sur la forme qu’elle va emprunter. Nous y revenons donc : « L » ou « W » ? Une croissance pour longtemps atone ou une mini-reprise suivie d’une nouvelle récession ? Ce distinguo pourrait apparaître bien académique, à moins que les hypothèses et les raisonnements à la source de l’une ou l’autre de ces deux options ne soient dévoilés, permettant d’en comprendre les tenants et les aboutissants. Alors, « L » ou « W » ? Sortie de crise : le retour du baratin. GEAB N°37 est disponible! Crise systémique globale : A la poursu. Conseils et recommandations stratégiques: 1/ A quels indicateurs.

Lettre ouverte / Sommet du G20 de Londres: la dernière chance av. Installés dans la crise et la déflation rampante, par François L. Billet invité. Nous sommes désormais installés dans la crise sans savoir comment en sortir, c’est la seule constatation solide possible dans l’état actuel des choses. La plus optimiste également. Le leadership mondial des Etats-Unis et de l’Europe, menacé par la puissance chinoise, continue bien de s’exercer, mais d’une manière toute particulière, comme premier de la classe dans la crise ! Non pas que la Chine ne rencontre pas ses propres difficultés ; elles sont principalement de quatre natures. Une baisse très importante des exportations, due à la récession mondiale et en particulier américaine (en réalité désormais partiellement structurelle). Confrontée à un arrêt brutal de ses exportations et à une lente progression de son marché intérieur, la Chine ne va pas pouvoir renouer de sitôt avec ses taux de croissance fulgurants.

La rentrée va donc devoir être l’occasion de nouveaux laborieux exercices de communication gouvernementaux. Déflation ou pas ? Billet invité. C’est le sujet de la rentrée. Rappel : certains analystes, au premier rang desquels les experts de la BCE, ont ces derniers temps insisté sur le fait qu’il y a avait déflation et déflation, ne pas confondre ! Que ce que nous enregistrions en avait certes l’apparence, mais que celle-ci était trompeuse. Qu’il ne fallait pas se fier aveuglément aux chiffres (pour une fois que ce sont eux qui le disent !) Quoi qu’il en soit, le Financial Times, vient d’annoncer que les prix des produits industriels avaient chuté de 7,8 % en un an en Allemagne, ce qui ne s’était jamais vu depuis la fin de la seconde guerre mondiale (1949), « éclairant la faiblesse des pressions inflationnistes dans toute l’Europe », précise le journal avec une de ces formules contournées qui sont l’apanage des financiers et le privilège de ceux qui ne veulent pas employer les mots qui blessent.

L’appréciation des données déflationnistes n’est pas un exercice d’école. Quadratures du cercle. Billet invité. C’est avec des mots choisis que les temps prochains nous sont contés. « USA : le patron de la banque centrale mise sur une reprise à court terme » titrait hier encore une dépêche d’agence, à propos de la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole (Wyoming) ; mais seule la lecture de celle-ci nous apprenait toutes les réserves que Ben Bernanke mettait à la réalisation de cette perspective, ainsi que la modestie de la reprise pour laquelle il formulait ses vœux. Au fil de la lecture des titres de la presse internationale, il est flagrant de constater combien de nombreux journalistes, ces temps-ci, aimeraient bien pouvoir annoncer de bonnes nouvelles. A leur décharge, ces titres de leurs papiers ne sont généralement pas rédigés par eux-mêmes, mais par les secrétariats de rédaction, ou les desks pour les agences.

Le discours sur le chômage fait donc l’objet d’une unanimité pas vraiment rassurante, mais le mot qui fâche n’est pas encore prononcé. Le syndrome Japonais. Billet invité. Parmi les certitudes qu’il est envisageable de partager à propos de cette année à peine entamée, si toutefois un tel réconfort est recherché, il en est une à propos de laquelle on ne risquera pas de se tromper. Ce sera la montée en puissance des déficits publics, occasion d’une sourde et insistante campagne destinée à convaincre de l’inéluctabilité des sacrifices qui nous attendent et auxquels nous allons devoir nous résoudre.

Une fois que la responsabilité de ceux qui sont à l’origine des déficits sera autant que possible estompée, ce qui n’est pas très bien parti. Si on écoute le choeur des sirènes du FMI, de la BCE et de l’OCDE – qui ont pris les devants -, les formules employées pour inciter les gouvernements à s’engager dans cette voie sont d’une prudence de Sioux, exprimant combien le sujet est délicat, à manier avec précaution, risquant même d’être explosif. Dans l’immédiat, les trois coups de la bataille du déficit vont retentir. Une double impasse financière. Billet invité. Discrètement, le gratin de la finance mondiale s’est réuni à Bâle ce week-end, sous les auspices de la Banque des règlements internationaux (BRI).

Présentée comme une réunion de routine, cette assemblée trimestrielle de la BRI ne l’est toutefois certainement pas, ne serait-ce qu’en raison de la présence de très nombreux représentants des mégabanques, qui y ont été conviés. Que ce soit pour les chapitrer ou leur demander leur soutien, cela risque fort d’être sans effet dans les deux cas. Un peu comme ces récentes et naïves missions en Chine qui avaient pour objet d’obtenir une réévaluation du yuan. A noter toutefois que les Pdg de Goldman Sachs et de JP Morgan semblent avoir décliné l’invitation, non sans désinvolture. Il faudra attendre la fin de la matinée de lundi pour prendre connaissance de ce que Jean-Claude Trichet voudra bien rendre public de ces deux jours de débat, une version destinée aux enfants, comme d’habitude.

Toutes les incantations n’y feront rien. Arrêtez les dépenses gouvernementales... et la reprise s'arrête. Accueil Qui sommes-nous ? Rédacteurs Articles Aide Contact Abonnez-vous gratuitement The Daily Reckoning The Daily Reckoning | U.K. Investor Verlag The Daily Reckoning Australia The Weekly Reckoning La page que vous recherchez n'a pas été trouvée sur ce serveur. *Nous ne transmettons pas votre adresse email. Derniers articles Trading haute fréquence : les robots sont de retour Par Addison Wiggin | 12 oct 2012 Le MES : une carte de fidélité qui coûte cher et ne rapporte aucun avantage ! Par Philippe Béchade | 12 oct 2012 Les taux d’intérêt grimpent… Est-ce enfin le début de la fin ? Par Bill Bonner | 12 oct 2012 Pétrole, le bonheur est dans le pré, plus dans l’iceberg Par Florent Detroy | 11 oct 2012 Idée d'investissement Articles les plus lus L’or est à surveiller de près dans les prochains jours par Philippe Béchade | 24 août 2012 Les mains invisibles à l’œuvre pour un rally d’été par Philippe Béchade | 20 juillet 2012 Si la France ne tient pas, la Zone euro est fichue par Bill Bonner | 25 juillet 2012 Article.

La diplomatie des T-Bonds. Billet invité. Le débat sur le chiffre optimal qui doit être accolé au fameux « G » (dont le sens s’est perdu dans la nuit des temps, à moins que ce ne soit « G » pour Grande puissance) n’a plus lieu de se poursuivre. Les Américains et les Chinois viennent en effet de le trancher en annonçant la tenue d’un « G 2», les 27 et 28 juillet prochain à Washington. Selon la belle formule du communiqué du Trésor américain, « cette rencontre mettra l’accent sur les défis et les occasions qui se présentent aux deux pays en ce qui concerne un grand choix de questions d’intérêt économique et stratégique, immédiates ou à long terme, qu’elles soient bilatérales, régionales ou mondiales ».

Bref, Hillary Clinton et Tim Geithner d’un côté, Wang Qishan, le vice-Premier ministre chinois, et Dai Bingguo, le conseiller d’Etat qui a représenté au pied levé le président Chinois lors du dernier G8 de l’Aquila de l’autre, sembleraient ne pas manquer de sujets de conversation à l’occasion de ce sommet. Treasury Bond. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Étant donné la grande liquidité du marché secondaire, les T-Bonds les plus récents étaient communément utilisés comme des proxies (intermédiaires statistiques) pour l’étude de l'évolution taux d'intérêt à long terme en règle générale.

Ce rôle a été largement repris par les bons dont l’échéance est à dix ans, à la suite de la diminution du volume et de la fréquence des émissions de titres amorcée au cours des années 1990 puis confirmée depuis le début des années 2000. Le gouvernement des États-Unis a ainsi cessé l’émission de titres à 30 ans (baptisés long bonds) le 31 octobre 2001. Étant donné que le gouvernement américain utilisait ses excédents budgétaires pour rembourser la dette fédérale au début des années 1990, le bon à dix ans a commencé à remplacer le bon à trente ans comme titre obligataire de référence du marché américain à cette époque. Trappe à liquidité. Carry trade. La peste ou le choléra. Le bal des vampires. L’'impardonnable est arrivé. Même les meilleurs expédients ont une fin.

Le crédit carbone, relais de croissance de l’« industrie financi. International Accounting Standards Board. Déflation. Inflation. Stagflation. Groupe Caisse d'épargne. Banque populaire. Banque mondiale. Est-ce la fin du « laisser-faire » ?, par Laurent Cordonnier (Le.

AIG: bénéficiaires secrets du sauvetage

Réformes financières que reste-t-il des États ? La crise, la finance, l'univers et le reste. La machine à concentrer la richesse, lundi 6 – mardi 7 février 2012. C'est pas la crise finale? Le vif du sujet. Elle tourne et elle rode. Des paradoxes qui prennent tout leur sens. Cessons de nous ruiner pour sauver les riches, par. Une impuissance inavouable. Gagner du temps pour toute politique. Catch 22 (roman) Catch-22 (logic) Banques zombies et retour du culte du Vaudou, par Paul Krugman. « Too Big To Save ? » Problèmes de riches. Les oligarques montent en puissance. Microcrédit, macro-usurie. Comment on devient l’« anthropologue de la. Paul Jorion, Vers la crise du capitalisme américain. Paul Jorion : Vers la crise du capitalisme américain ? Vers la crise du capitalisme américain ? (Paul Jorion, 2007) La crise. Des subprimes au séisme financier planétaire. La crise vue par Paul Jorion - Nonfiction.fr le portail des livr.

"La Crise" de Paul Jorion (Fayard) : bonnes feuilles - Nonfictio. YouTube - Peter Schiff Was Right 2006 - 2007 (2nd Edition) Krugman, d'une crise à l'autre - La vie des idées. Quelle régulation pour sortir de la crise ? - La vie des idées. L’État de l’après-crise - La vie des idées. Mais qui sont donc ces économistes ? - La vie des idées. La Grande Crise. La Californie en cessation de paiements. La Californie en état de cessation de paiement. The truth about California Brett Arends' ROI. Dubaï, l'heure des soldes - SoBiz, le business expliqué à ta soe.

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