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Éducation : évolution, lutte, réforme

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L’éducation musicale en France: une partition discordante » Article » OWNI, Digital Journalism. Enquête sur une exception culturelle bien française : l'enseignement de la musique à l'école. Pourquoi sommes-nous à la traîne et quelles sont les quelques pistes d'amélioration envisageables ? Retrouvez cet article et bien d’autres sur OWNImusic, que nous lançons avec joie ces jours-ci ! “Il faut reconnaître que nous avons un réel retard sur nos voisins dans le domaine de la pratique et de la culture musicale” Christine Albanel. Ce retard, même avec une première dame musicienne, n’a pas l’air de préoccuper monsieur. “Le français n’est pas une langue qui chante.”

“Tais-toi, tu chante faux.” “Un peu de silence s’il vous plaît, il est 22 heures.” “Ah, c’est un artiste…” Tant de réflexions qui contribuent à perpétuer une culture sans son ou du moins, produisant peu de musique de qualité. Je suis agacée par ce manque de considération qui conduit nos artistes à s’expatrier et nos enfants à se taire. En quoi l’apprentissage de la musique est-il indispensable à notre éducation ? Impressions. [vidéo] La créativité, une matière trop souvent en option » Article » OWNI, Digital Journalism. Petite leçon sur l'école faite à TEDx. On se rassure le professeur s'appelle Sir Ken Robinson et il nous délivre un discours iconoclaste.

Dans cette conférence TED de 2006, le spécialiste anglais de l’éducation Sir Ken Robinson explique que l’école devrait faire sa révolution en encourageant la créativité plutôt que de la tuer. Dans ce but, il prône le droit à l’erreur et, plus généralement, invite à repenser notre conception de la richesse de la capacité humaine. Aujourd’hui indexée sur le point de vue universitaire, l’éducation doit remettre les arts au centre. Voici la version animée de la conférence de Sir Ken Robinson sur le même thème, donnée à la RSA (Royal Society encouragement for the Arts) à Londres au mois d’octobre dernier : À lire aussi sur OWNI : “L’éducation musicale en France, une partition discordante” Image CC Flickr John-Morgan.

Education sans émotion n'est que ruine... Article ? OWNI, Digital Journalism. Mettre l'accent sur la matière à enseigner, comme le fait notre éducation nationale, et négliger l'aspect émotionnel de la relation professeur-élève nuit à l'apprentissage nous explique Emmanuelle Erny-Newton, enseignante et pédagogue. Il y a quelques semaines, OWNI publiait la « Lettre à Laurence », retraçant le parcours d’une nouvelle enseignante arrêtée pour dépression. Une voix intéressante au milieu des turbulences du moment – intéressante parce qu’elle exprime, non des revendications, mais avant tout des émotions. Situons brièvement les faits : en France, depuis la réforme du master, les futurs enseignants se voient enseigner exclusivement leur matière, et ce jusqu’à l’obtention du CAPES.

“Laurence, si vous ne vous sentez pas capable de faire ce métier, il faut démissionner.” » Cruelle gestion des ressources humaines que cette façon de « préparer » les enseignants à leur métier en toute abstraction des élèves, puis de laisser à la nature le soin de faire le tri final. TICE: évaluez, rémunérez… virez » Article » OWNI, Digital Journalism. Retour sur la thèse défendue par Alain Chaptal dans un mémoire récent : les technologies de l'information et de la communication pour l'Éducation peuvent être utilisées pour payer les professeurs en fonction des résultats de leurs élèves. Voire les licencier. Les pays anglo-saxons prennent ce chemin. Loin d’être la panacée miracle pour révolutionner l’école, les TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Éducation) sont dévoyées dans les pays anglo-saxons pour servir une politique d’“accountability punitive” issue du management des entreprises.

En France, on trouve des traces de cette pensée. C’est la thèse défendue, entre autres, par Alain Chaptal, ingénieur Télécom Paris et docteur de l’Université Paris X en sciences de l’information et de la communication, dans son mémoire “Les cahiers 24×32, la situation des TICE et quelques tendances internationales d’évolution”, publié en mars dernier.

Alain Chaptal évoque surtout le cas des États-Unis sur ce point. Lettre à Laurence : indignité des ministres de l'éducation. Elle s'appelle Laurence. Comme 16 000 autres enseignants, elle est la génération "master". Elle s'est retrouvée en septembre devant une classe pour faire cours. Et elle n'y est pas arrivé. On ne le lui avait tout simplement pas appris. Depuis elle est sous anxiolytiques. Laurence a reçu une lettre. Oui mais voilà. Messieurs. --Monsieur l'inspecteur d'académie dont je ne connais pas le nom,--Monsieur Luc Châtel, ministre du management national et de l'éradication nationale des psychologues scolaires**, --Monsieur Xavier Darcos, ancien ministre de l'éradication nationale de la formation des enseignants, Vous avez tous les trois des métiers qui doivent certains jours vous paraître aussi difficiles que celui de Laurence.

Avec cette lettre cesse le jeu et commence l'indéfendable. Un nouveau cynisme dont l'alpha et l'oméga est constitué de la seule doctrine managériale. D'un tube digestif il ne peut sortir que de la merde. J'ai souvenir d'une école de la république d'où sortaient des citoyens. Pourquoi veulent-ils casser l’école ?, par Christian Laval. En septembre 2007, à peine élu président de la République, M. Nicolas Sarkozy avait exprimé dans une « Lettre aux éducateurs » son souhait d’une école avec « moins de professeurs ». Et, pour une fois, la promesse a été tenue, avec la suppression de seize mille postes d’enseignant en 2011 et 2012, ce qui devrait conduire à la destruction de quatre-vingt mille postes en cinq ans dans l’enseignement primaire et secondaire. Cette véritable saignée suscite colère et inquiétude chez les enseignants, mais aussi chez les parents d’élèves et, désormais, chez les maires, y compris ceux de l’Union pour un mouvement populaire (UMP).

L’annonce de la fermeture de mille cinq cents classes du primaire à la rentrée 2011 a soulevé l’indignation : « Trop c’est trop, on ne peut plus continuer à supprimer des postes dans l’enseignement ! Même l’enseignement privé, pourtant moins touché en proportion par ces coupes dans les effectifs, se met à donner de la voix. Taille de l’article complet : 1 863 mots. Vers l'évaluation des élèves "à risque" dès 5 ans. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard, avec Mattea Battaglia et Aurélie Collas Le dossier est explosif. Peut-on, dès la maternelle, repérer les enfants "à risque" et à "haut risque" ? Passer au crible les comportements et les apprentissages des élèves dès 5 ans ? L'idée devait être proposée par le ministère de l'éducation nationale aux inspecteurs reçus par petits groupes, rue de Grenelle, à compter du mercredi 12 octobre.

Objet des réunions : l'éventuelle mise en place d'une évaluation de tous les élèves de grande section de maternelle. L'évaluation est prévue en trois phases. Une partie du livret d'évaluation porte sur le "devenir élève". Enfin, le vocabulaire choisi risque de faire grincer des dents, de même que le classement des enfants en trois catégories : "RAS" (pour "rien à signaler"), "risque" et "haut risque". Ainsi, un enfant qui, à 5 ans, obtiendrait moins de 2 points en comportement à l'école serait classé "à haut risque". La fin de l'école gratuite et efficace. En juillet dernier, nous avons dit au revoir à trois collègues, dans mon collège : le premier, enseignant de mathématiques avait obtenu du rectorat un congé de formation pour passer l'agrégation. La seconde, professeur d'allemand avait eu une mutation.

Une professeur d'anglais, enfin, n'était là que provisoirement, pour boucher un trou (ce qu'on appelle BMP : bloc de moyen provisoire). Ces trois départs étaient prévus. Même l'amicale des personnels avait eu le temps de préparer avec amour des petits cadeaux, de les emballer, de leur mettre un joli petit kiki rose... Et pourtant, en septembre, deux longs mois plus tard, l'éducation nationale n'a pas prévu de remplacement.

Des élèves sont donc sans prof de maths, d'anglais ou d'allemand. Dans le quartier où j'enseigne, les écoles maternelles sont pleines : 32, 33 élèves en grande section...Plus moyen d'inscrire un bambin. Cette année, des professeurs stagiaires ont été mis devant des classes sans formation, pour 18 heures par semaine. Les décrocheurs vont morfler. « Préfet, procureur, inspecteur d’académie, directeur des impôts, directeur des douanes, doivent échanger leurs informations, arrêter de concert les politiques départementales de sécurité. Je souhaite que se constitue dans chaque département, à l’initiative du préfet, un Etat major de la sécurité regroupant les principales autorités concernées, qui se réunira chaque mois pour définir la politique publique en matière de sécurité. « La priorité, aujourd’hui, c’est la reconquête des quartiers sensibles.

Je souhaite une mobilisation complète des forces de l’ordre sur cet impératif majeur. Nous allons nous concentrer d’abord sur 25 quartiers, 21 en région parisienne 4 en province. Ces 25 quartiers sont rongés par la délinquance, le trafic de drogue, le trafic d’armes. La présence de la force publique doit y être constante, visible, massive. . « Je demande aux ministres concernés d’élaborer un plan d’action contre le trafic d’armes. . « Nous allons sanctuariser les établissements scolaires. Ecole : "Le temps scolaire n'est qu'une partie du problème" | Ru. Des sacs à dos dans le couloir d’une école (RedagainPatti/Flickr) Avant d’être au cœur de l’actualité suite à une agression au lycée Adolphe-Chérioux de Vitry (Val-de-Marne), l’académie « sensible » de Créteil a été l’année dernière le laboratoire d’une expérimentation pour prévenir les problèmes à l’école.

Dans 37 collèges, 200 classes de sixième ont testé la « mallette des parents », qui intègre les parents au système scolaire. Interview du sociologue Eric Maurin, professeur à l’École d’économie de Paris, chargé de l’évaluation de cette expérience, directeur d’étude à l’EHESS et auteur de l’essai « La Peur du déclassement » (La République des Idées-Le Seuil, 2009). Pourquoi agissez-vous sur des classes de sixième et non pas en amont, dès le primaire ? L’entrée au collège représente un choc pour de nombreux élèves. L’absentéisme entre le début et la fin de la sixième est multiplié par quatre. Qu’y a-t-il concrètement dans cette « mallette des parents » ?

Les écoles rurales ont du souci à se faire - Route124, le ma. Programme de maths : le mirage numérique. La réforme Darcos sur le lycée est reportée... Pas le nouveau programme de maths de la classe de seconde ! Or, le projet soumis à consultation jusqu'au 15 mai préfigure un changement radical de point de vue dès la rentrée 2009. Le nouveau programme de mathématiques de la classe de seconde est débattu dans les académies depuis le 16 mars.

Les rectorats doivent communiquer des synthèses de ces échanges avant le 15 mai au ministère. Il y a urgence : il faut s’adapter aux connaissances actuelles des élèves de troisième, le programme de cette classe ayant déjà été modifié. Mais le projet se heurte à une résistance inattendue. Ce qui coince ? La mathématique scolaire, une science expérimentale ? Le monde numérique deviendrait ainsi la fenêtre d'observation des objets mathématiques. La nature des mathématiques « La caractéristique des mathématiques qui les distingue des autres humanités est leur qualité quasi scientifique. . « Étant donné un cube... » Mais ça, c'était avant la réforme. Liens utiles. Les ravages de la LRU, contribution pour un bilan. Alors que le combat contre la LRU est (provisoirement) perdu, il convient de commencer à dresser le bilan de ces mois de luttes, qui se sont soldées par un échec pour la raison toute bête que le rapport de forces n’a jamais été en faveur des opposants au pouvoir politique.

Le nombre des universités ayant accepté la LRU a toujours été nettement supérieur à celui de celles qui la contestaient, et à l’intérieur même des universités contestatrices les grévistes furent toujours minoritaires. Il ne faut pas se voiler la face ; et l’on gardera à l’esprit qu’en 2008 la corporation des chauffeurs de taxis avait remporté un combat de 48 heures contre Sarkozy parce qu’elle était gréviste à 90%. Pour réfléchir, je voudrais m’aider (en décentrant quelque peu le débat) des réflexions de Christopher Newfield, professeur de littérature à l’université de Californie, et de son livre Unmaking the Public University. The Forty-Year Assault on the Middle Class (Cambridge, Harvard University Press, 2008). Universités européennes à vendre, par Rémy Caveng (Le Monde dipl. A l’automne 2007, le mouvement étudiant contre la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) avait souffert du manque d’engagement de la communauté universitaire.

Après son échec, les « réformes » conduites par Mme Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, se poursuivent à un rythme soutenu. Non sans quelques résistances. Ainsi, le 19 juin 2008, les personnels du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), étonnamment chahuteurs, bloquaient le conseil d’administration qui devait valider le démantèlement de cet organisme. Mais la mobilisation universitaire se déploie surtout sur le front éditorial. Ainsi, à travers l’analyse des textes européens consacrés à l’enseignement supérieur, les contributions réunies dans Le Cauchemar de Humboldt évaluent les conséquences du processus dit « de Bologne » lancé en 1999 par les ministres de l’éducation des vingt-sept Etats membres de l’Union européenne. Vous êtes abonné(e) ?

Université : un autre financement est possible - La vie des idée. Les débats sur la réforme de l’université buttent presque toujours, au final, sur la même difficulté : son financement [1]. Résumons la situation. Un certain consensus se dégage sur le fait qu’il convient d’augmenter le nombre de diplômés du supérieur pour prendre pied dans la nouvelle division internationale du travail, alimenter en cadres et ingénieurs l’économie de la connaissance, et favoriser l’innovation. Et, de fait, une forte demande de formation supérieure se manifeste dans la plupart des pays développés. Mais les fonds publics peinent de plus en plus à satisfaire une telle demande (la misère actuelle des universités françaises en témoigne, notamment dans les premiers cycles des filières les moins sélectives). Problème d’autant plus aigu que l’éducation reste considérée, à bon droit, comme un bien fondamental et qu’elle doit, pour cette raison, demeurer accessible à tous et, si possible, gratuite.

Voilà en quelques mots la douloureuse équation qu’il s’agit de résoudre. Université - Enseignement. La montagne du grand emprunt accouche d’une souris universitaire. L’annonce, lundi 14 décembre, par le président de la République, de l’usage qui sera fait des milliards du « grand emprunt » destinés à l’université et à la recherche n’a, hélas, surpris personne. On s’attendait en effet à cette politique d’affichage qui promet 10 milliards d’euros pour les universités (et 8 pour la recherche) mais qui se résumera en fait à 400 millions d’euros par an répartis sur 10 campus dits « d’excellence » – avec comme perspective d’en afficher quelques-uns dans les premières places du fameux et fumeux classement de Shanghai. Une triple erreur d’appréciation est à l’origine de ce qui s’annonce d’ores et déjà comme une occasion ratée – celle qui aurait précisément permis, grâce à cet argent supplémentaire, de remettre à niveau et de relancer l’université française dans son ensemble.

La troisième erreur, la plus lourde de conséquences, c’est la concentration exclusive des moyens supplémentaires sur quelques pôles dits d’excellence. Elle n’est pas nouvelle. Loi Carle : la guerre scolaire aura bien lieu. Education. Réforme du lycée : ce qu'il reste. Scandale : Napoléon viré des manuels d'histoire. Le chômage disparaît du programme d'éco de seconde. La réforme managériale et sécuritaire de l'école - [L'école démo. Les élèves face à l'évaluation. Elitisme et inégalités : les deux mamelles de l’école française. Le niveau scolaire monte… mais les écarts se creusent - Le fil i. Ecole : l'échec du modèle français d'égalité des chances - LeMon. Le niveau baisse. Le tableau (noir) de l'inégalité des chances. Démocratisation scolaire : PISA. Commentaires et enseignements d.

Programme PISA. PISA : une enquête bancale ? - La vie des idées. PISA. M.E.N. EdcucEval Evaluations internationales PISA Publications. Démocratisation scolaire : PISA. Commentaires et enseignements d. Démocratisation scolaire : Réforme du Lycée : raisons d’une para. Pourquoi les écoliers finlandais, sud-coréens et polonais sont plus « intelligents » que...

Les élèves sont victimes de la concurrence entre établissements scolaires - Louise Fessard, Mediapart, 24 août 2010. Carte scolaire : comment un lycée se vide de ses éleves.