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Inégalités et discriminations. Les personnes handicapées sont régulièrement victimes de discriminations. Pierre Mormiche (INSEE) et Jean-François Ravaud (INSERM) montrent que les inégalités sociales dans le domaine du handicap se situent dans le prolongement des inégalités sociales de santé. La santé relève-t-elle d’équilibres naturels que seuls les spécialistes de l’art médical peuvent favoriser au cas par cas ou bien ces équilibres naturels sont-ils généralisables à des groupes de population partageant de semblables conditions d’existence ? Il apparaît que l’alternative est fausse et que la nature de la santé est à la fois organique et sociale. Les caprices de la nature en la matière peuvent être connus sous ces deux aspects et faire l’objet d’une double régulation : régulation thérapeutique d’organismes individuels affectés par des troubles, régulation sociale d’ensembles d’individus placés dans des contextes semblables et soumis aux mêmes aléas sanitaires.

Inégalités de mortalité Des inégalités qui se cumulent. Des besoins fondamentaux inégalement satisfaits dans le monde. 25 février 2014 - 28 pays dans le monde ont un niveau de progrès social très critique, selon l’indice de satisfaction des besoins fondamentaux publié par l’organisation non gouvernementale Social Watch. L’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud sont particulièrement concernées. L’indice de satisfaction des besoins fondamentaux publié par l’organisation Social Watch, est passé de 79 à 87 % dans le monde entre 1990 et 2011. Depuis 1990, 138 pays de ce classement ont connu des progrès sociaux tandis que 20 ont stagné et 10 ont régressé. 28 pays dans le monde ont un niveau de progrès social critique.

Ils ont comme caractéristique de présenter un indice de progrès social inférieur à 70 %, c’est-à-dire qu’ils fournissent au mieux 70 % des services sociaux essentiels pour assurer un niveau de dignité minimum à la population. A l’intérieur de ce groupe dit « critique », on trouve principalement des pays d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud. Voir toutes les données : Monde : un développement inégal. 13 juin 2013 - L’indice de développement humain (IDH) est de 0,694 dans le monde. Mais des écarts importants existent entre les continents et les pays. Cet indice atteint 0,888 dans les pays de l’OCDE en 2012 contre 0,475 en Afrique subsaharienne. L’état des lieux L’indice de développement humain (IDH [1]) dans le monde est de 0,694 en 2012. Il atteint pour les pays de l’OCDE 0,888.

Il est le plus faible en Afrique subsaharienne (0,475) et le plus élevé en Amérique du Nord (0,935). Cet indice comprend trois dimensions : la santé, l’éducation et le niveau de vie . Le niveau de santé est mesuré par l’espérance de vie à la naissance : elle est de 54,9 ans en moyenne dans les pays d’Afrique subsaharienne, de 79,5 ans dans les pays de l’OCDE. Le développement humain ne dépend pas uniquement du revenu. L’évolution L’Indice de développement humain a augmenté dans le monde au cours de ces trois dernières décennies, passant de 0,561 en 1980 à 0,694 en 2012. Selon les grandes régions du monde. L’accès à l’eau potable dans le monde. 25 février 2014 - 11 % de la population mondiale, soit 768 millions d’individus, n’a pas accès à l’eau potable. On estimait cette proportion à 23 % il y a près de vingt ans. 11 % de la population mondiale, soit 768 millions d’individus, n’avait pas accès à l’eau potable en 2011 selon le rapport 2013 sur les progrès en matière d’assainissement et d’alimentation en eau (en anglais) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cependant de réels progrès ont été réalisés : depuis 1990, la proportion de personnes n’ayant pas accès à ce bien de première nécessité a baissé de 12 points, permettant ainsi à près de 6 milliards d’individus de bénéficier d’un accès à l’eau potable en 2011, contre 4 milliards en 1990. Selon les grandes régions du monde Tandis qu’on estime que l’ensemble de la population des pays développés a accès à l’eau potable, d’importantes disparités existent entre les différentes régions du monde. Selon les pays Les progrès sont spectaculaires dans certains pays d’Asie. La pauvreté dans les pays riches. 16 janvier 2015 - De 13 % au Danemark à 24 % aux Etats-Unis, le niveau de pauvreté varie de façon considérable entre les pays riches et selon si l’on considère le cœur de la pauvreté ou la pauvreté élargie.

En considérant le cœur de la pauvreté (au seuil à 50 % du revenu médian ) après transferts sociaux, les Etats-Unis se classent au premier rang avec 17,1 % de personnes pauvres en 2011 selon l’OCDE, suivis de la Grèce (15,2 %) et de l’Espagne (15,1 %). Avec un taux de 6 %, le Danemark est le pays riche le mieux classé. On y compte près de trois fois moins de pauvres qu’aux Etats-Unis. La France, avec 8 % de pauvres, est à peu près au même niveau que l’Allemagne (8,7 %), mais se classe devant le Royaume-Uni (9,5 %), et même la Suède (9,7 %). Entre 2005 et 2011, c’est en Grèce que le taux de pauvreté au seuil à 50 % a le plus augmenté : + 2,5 points sur la période (de 12,7 à 15,2 %), contre, à l’opposé, une baisse de près de deux points en Irlande (de 11,5 à 9,7 %). » 0202 Les inégalités dans le monde (2/3) Le patrimoine mondial était ainsi estimé à 125 000 milliards de dollars, soit environ 3 fois le PIB ou 20 000 $ par terrien.

Les seuils de patrimoine étaient les suivants. Il fallait posséder plus de : 2 200 $ pour faire partie des 50 % les plus riches ;14 000 $ pour faire partie des 20 % les plus riches ;61 000 $ pour faire partie des 10 % les plus riches ;500 000 $ pour faire partie des 1 % les plus riches. A contrario, il fallait posséder moins de : 900 $ pour faire partie des 30 % les plus pauvres ;500 $ pour faire partie des 20 % les plus pauvres ;200 $ pour faire partie des 10 % les plus pauvres. La répartition des masses de richesse par décile est représentée sur le graphique suivant.

Il se lit ainsi : le décile le plus riche s’adjuge 85 % de la richesse mondiale, le décile suivant 9 %, etc. Ainsi, si le monde était un groupe de 10 personnes, la plus riche possèderait presque 85 % des richesses, la seconde presque 10 %, et les 8 autres devraient se partager les 5 % restants. Les inégalités entre les femmes et les hommes en France.

Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont réduites au cours des dernières décennies, que ce soit en matière d’éducation, de participation à la vie professionnelle ou en politique. Mais l’égalité est loin d’être atteinte, en termes de salaire ou de partage du travail domestique notamment. Voici un tour d’horizon de nos principaux indicateurs. Source : Insee, ministère de l'Enseignement supérieur, ministère de l’Intérieur – © Observatoire des inégalités Les femmes sont plus souvent diplômées de l’université À l’université, les femmes sont plus nombreuses (59 % des étudiants) que les hommes en 2018-2019, alors qu’elles n’étaient que 43 % en 1960-1961.

Égaux devant le chômage Alors que, depuis les années 1970, le chômage des femmes en France a toujours dépassé celui des hommes, depuis la fin des années 2000, les taux se sont rapprochés pour devenir équivalents : 8,5 % des hommes et 8,4 % des femmes étaient sans emploi en 2019 [1]. Des inégalités de salaire persistantes. Lutter contre les discriminations. Nous dénonçons depuis de nombreuses années les inégalités multiples qui marquent profondément notre société.

Associées à la crise sociale, ces inégalités s’expriment quotidiennement dans les discriminations, c’est-à-dire des différences de traitement arbitraires à l’égard de personnes en raison de leur appartenance à un groupe victime de préjugés. Les discriminations sont de nature très diverses quant aux personnes qui en sont victimes et quant aux droits dont ces personnes sont arbitrairement privées. Très souvent, elles s’ajoutent les unes aux autres et se superposent. Elles sont un obstacle à l’intégration dans le respect de la diversité des cultures qu’exige particulièrement l’état actuel de notre société. Elles portent atteinte au lien social. Elles sont parfois le fait des textes législatifs ou réglementaires, et résultent le plus souvent de comportements publics ou privés. Mais il ne suffit pas d’avoir la nationalité française pour être protégé. Lutter contre les discriminations.