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Infobésité

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Le slow blog de Serge. Situational overload and ambient overload. “It’s not information overload. It’s filter failure.” That was the main theme of a thoughtful and influential talk that Clay Shirky gave at a technology conference back in 2008. It’s an idea that’s easy to like both because it feels intuitively correct and because it’s reassuring: better filters will help reduce information overload, and better filters are things we can actually build. Information overload isn’t an inevitable side effect of information abundance. It’s a problem that has a solution. There was one thing that bugged me, though, about Shirky’s idea, and it was this paradox: The quality and speed of our information filters have been improving steadily for a few centuries, and have been improving extraordinarily quickly for the last two decades, and yet our sense of being overloaded with information is stronger than ever.

But let me back up a little, because it’s actually more complicated than that. Situational overload is not the problem. #Lift12 : Notre surcharge informationnelle en perspective. Une passionnante lecture de Xavier de la Porte nous a récemment présenté Anaïs Saint-Jude (@anaisaintjude), fondatrice et responsable du programme BiblioTech de la bibliothèque de Stanford. Elle était sur la scène de Lift 2012 pour mettre en perspective la question de la surcharge informationnelle, l’un des maux qu’on attribue aux nouvelles technologies. Mais est-ce si sûr ? Anaïs Saint-Jude, dans sa présentation intitulée de Gutenberg à Zuckerberg, a commencé par faire référence à L’homme sans qualité de l’écrivain autrichien Robert Musil. Cet épais roman qui se déroule en 1913, au crépuscule de l’empire austro-hongrois, montre comment l’individu passe sa vie dans ses propres sensations, pensées, perceptions.

Dans l’un des chapitres du livre, le général Stumm visite l’ancienne bibliothèque impériale d’Autriche et est confronté à un ordre dont l’infinité dépasse ses capacités d’entendement. Image : Anaïs Saint-Jude sur la scène de Lift, photographiée par Ivo Näpflin pour LiftConference. Infobésité : arrêtez avec ce non-sens. J’ai déjà abordé le sujet de l’infobésité (appelée également information overload) à plusieurs reprises sur ce blog, et récemment à travers l’article Death by information overload. J’expliquais en effet que cette situation de surabondance d’information était déjà présente avant même l’ère de Gutenberg. Aujourd’hui je reviens à la charge en affirmant encore une fois que l’infobésité relève plutôt du non-sens puisque c’est une caractéristique intrinsèque de l’évolution de l’Homme et de son rapport à la connaissance. Récemment, le New York Times a publié un article invitant ses lecteurs à faire des pauses régulières dans l’utilisation des terminaux électroniques : iPad, Smartphone, Laptop… Selon le journal, le cerveau a besoin d’un temps de repos, (ah bon!

Je le savais pas!) Et ce de manière régulière, pour éviter le burnout, et lui préserver toutes ses capacités de « calcul ». What a glut of books! Droits Photo : 1/ Yvan KAFKA 2/Wikipedia Articles similaires: Le Web se réinvente un avenir à Lyon. Article publié en partenariat avec Inria.fr "Les deux défis du futur : faire face au nombre croissant de données et à la complexité du Web en tant qu'objet" : Fabien Gandon, coprésident de la conférence WWW2012, responsable de l'équipe WIMMICS à Inria, représentant d'Inria au W3C. L'augmentation des interactions possibles est un sujet central, lié à "la diversité croissante des utilisateurs et des environnements, qu'ils soient mobiles ou statiques", souligne Fabien Gandon. Ces interactions étant directes, c'est-à-dire s'effectuant via les terminaux classiques (ordinateurs, téléphones, tablettes), ou indirectes, via des objets et applications qui se connectent au Web.

Ce nombre croissant de données et d'interactions rend nécessaire l'amélioration de la sécurité des protocoles de communication et des langages de programmation. Frédéric Cavazza ne semble pas redouter exagérément l'exploitation des données liées aux individus : "La vie privée est une illusion... Home. The Information Diet: A Case for Conscious Consumption (9781449304683): Clay A. Johnson. Green-si. History of Information Management, Information Science. Infobésité et curation du net. *WorldInfoCapacity. In 2007, humankind received 1.9 zettabytes of optimally compressed information through its one-way communication broadcasting channels. - Every person receives the informational equivalent of 174 newspapers per day. - All TV-sets in the world running for almost 3 hours per day.

In 2007, humankind telecommunicated 65 exabytes of optimally compressed information through its two-way telecommunication channels. - Every person in the world is telecommunicating the equivalent of 6 newspapers per day. - Sending one double-printed newspaper sheet per “pigeon post” bird, would require an army of 4 times the entire global bird population (all kinds birds) per day working for us. - Using word-based chat, one would need to chat for 2 months as 3 weeks nonstop to communicate the information that the average person telecommunicates through multimedia content in one day only. In 2007, humankind was able to compute 6.4 x 1018 instructions per second on its general-purpose computers. L’infobésité, une menace pour la génération internet. Avec le développement du web et des réseaux sociaux, l’être humain consomme toujours plus d’informations.

Certains experts craignent qu’il se noie dans les flots de données. L’être humain croule sous les informations. Le volume qu’il reçoit chaque jour pourrait remplir 174 journaux. Et si toutes les données disponibles en 2007 à travers le monde étaient publiées, elles permettraient de recouvrir les Etats-Unis de 13 couches de livres. «Ce volume double tous les trois ans et quatre mois», précise Martin Hilbert, professeur à l’Université du Sud de la Californie et auteur d’une étude sur le volume des données que l’être humain entrepose, récemment publiée dans la revue Science. Pour le chercheur, pas de doute: l’être humain souffre d’infobésité (information overload en anglais).

Martin Hilbert ne s’inquiète pas pour autant: «Ce phénomène est aussi vieux que l’information, mais le cerveau humain s’adapte. En 2008, les Américains consommaient de l’information près de douze heures par jour. L’infobésité : un enjeu pour la création collective de la connaissance. Alors que les nouvelles technologies ont été implémentées dans l’entreprise, la formation des managers n’a pas pris la mesure des changements induits. Le management français assoit généralement son pouvoir sur la rétention d’informations et un fonctionnement en petit cercles de pouvoir. Cette volonté de tout contrôler est souvent contre-productive face au déferlement d’informations.

Elle n’est pas en mesure de canaliser les flux car elle possède une vision trop restrictive du travail en réseau. Trop importants pour le manager, ce dernier déverse généralement les flux d’information sur son subordonné pour les analyser. Lui-même le vit comme un surcroît de pression. Cela signifie t-il qu’il existe une réelle inadéquation du management à la française aux NTIC qui bloque la transformation de l’information en connaissance...?