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La droite et le centre droit pour 2012

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PCD - Candidature. Boutin2012.fr : le site de campagne de Christine Boutin. Une candidature, qui se pose « là » Invité à assister au Conseil National du Parti Chrétien-Démocrate en tant que simple observateur extérieur (puisque je ne suis pas même adhérent du PCD), je m’y suis rendu en « blogueur et ami ». Pour l’intérêt objectif de l’évènement et, parce que, même si je n’arrive pas à me départir d’un foutu doute sur la stratégie et sur le mode d’intervention d’un chrétien en politique, y’a pas à faire, le courant passe spontanément avec les gars du PCD.

Et les filles, aussi. Du grand agriculteur à la comptable brestoise, sans oublier le philosophe-éducateur-délégué général pour n’évoquer que trois visages, ni mentionner tout le monde parce que ça va bien, hein. Alors, tant qu’à faire, dans la mesure où eux, ils l’ont levé, ce doute, pour ce qui les concerne, la question ne se pose plus. Samedi, deux motions étaient en débat, l’une portée par les vice-présidents du PCD, l’autre par la délégation de Touraine. Cette candidature PCD va se heurter à des obstacles non négligeables. crédit photo : PCD. Les 32 propositions de Sarkozy. Voici les 32 propositions présentées dans le document de Nicolas Sarkozy avant sa conférence de presse. Elles reprennent pour l'essentiel des annonces déjà réalisées. 1- Recours au référendum quand nécessaire pour surmonter les blocages. 2- Réduction des sièges de parlementaires et dose de proportionnelle aux élections législatives. 3- Équilibre des comptes publics en 2016, en associant les grandes collectivités locales à l'effort de réduction de la dépense. 4- Allègement des charges salariales. 5- Accords emploi compétitivité. 6- Hausse du salaire net des salariés de 840 euros par an pour les 7 millions de salariés qui gagnent entre 1 000 et 1 400 euros via l'intégration de la prime pour l'emploi. 7- Sept heures d'activité d'intérêt général obligatoire par semaine pour les titulaires du RSA. 8- Droit à la formation pour tous les chômeurs et obligation d'accepter un emploi. 9- Alternance généralisée pour la dernière année du bac pro et du CAP. 11- Suppression de deux normes pour une créée.

Les 70 propositions déjà connues du candidat Nicolas Sarkozy. Gauchet : "M. Sarkozy est le premier président postmoderne de la Ve République" Selon l'historien et philosophe Marcel Gauchet, M. Sarkozy a assumé ouvertement "une ligne directrice suivie en catimini par ses prédécesseurs Mitterrand et Chirac : la banalisation française dans l'espace occidental et mondial".

Qu'est-ce que le sarkozysme ? Il me semble se ramener à trois composantes principales : une composante personnelle, une méthode de gouvernement et sinon un programme, du moins une ligne de conduite. Chaque président a bien évidemment sa singularité, mais la personnalité de Nicolas Sarkozy a quelque chose d'exemplaire du point de vue de notre temps, elle a été perçue comme telle par l'opinion et elle se révèle déterminante à l'heure du bilan.

Il incarne un individu avant tout privé qui n'a qu'un sens très relatif de ce qu'est la chose publique et de ce qu'est l'Etat. Son comportement est typique de l'autoritarisme "sympa" que l'on retrouve un peu partout dans la société d'aujourd'hui. Je le crois. Marcel GauchetLe Débat est historien et philosophe. Le choix de la raison. La politique a ce travers qui est celui d’être l’art du possible. Prisonniers de la réalité nous devons « faire avec » et trop souvent mettre de côté nos idéaux les plus nobles. Ce réalisme est celui de Christine Boutin, présidente du Part Chrétien-Démocrate, qui a annoncé hier soir qu’elle arrêtait la course àla présidentielle. Fautedes 500 signatures nécessaires, elle a choisi de changer de fusil d’épaule…En soutenant Nicolas Sarkozy. Stupeur chez certains, cris d’épouvante chez d’autres, joie chez quelques uns : elle se rallie à l’UMP !

Je vois déjà les commentaires fuser, les accusations de grands rigoureux abonder : compromission avec le pouvoir, quête d’un maroquin… Absurde ! Tout le travail de Christine Boutin, toute son œuvre politique a été au service d’une idée politique : la Démocratie chrétienne, et à quel prix ! Madame Boutin a été vilipendée, trainée dans la boue depuis 1998 et le débat sur le PACS. Le Président sortant défend l’inverse. Like this: J'aime chargement…

Fort bien joué Madame Boutin ! Ceux qui ont vu Christine Boutin annoncer le retrait de sa candidature, au JT du 13 février sur TF1, ne peuvent que dire : « chapeau bas ! ». Les deux journalistes avaient probablement prévu un arsenal de questions « sans concessions » dont la petite introduction en images donnait une idée... Mais Christine Boutin n’était pas venue pour se soumettre à un exercice où l’intervieweur cherche à disputer la vedette à l’interviewé. Elle était là pour dire ce qu’elle avait à dire et comme elle voulait le dire. Ce qu’elle a fait avec le calme et la précision de ceux qui savent où ils vont. Certainement que cela n’a pas fait plaisir à la présidente du Parti Chrétien-Démocrate de constater que, malgré un dynamisme impressionnant qui l’a conduite des chemins à St-Jacques de Compostelle aux Antilles, elle ne parvenait pas à réunir les fameuses 500 signatures.

Qu’est-ce qui fait que le renoncement de Christine Boutin est une leçon et une preuve de sens politique ? GayLib, le mouvement gay associé à l'UMP, pourrait quitter la parti majoritaire... Source : Par Riddick le 14 avril 2011 Mini url : GayLib, le mouvement gay associé à l'UMP, pourrait quitter la parti majoritaire... pour se rapprocher de la nouvelle alliance centriste de Jean-Louis Borloo. En cause : les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy (l'union civile, le statut du beau-parent) et les prises de positions anti-gay non sanctionnées (vous connaissez Christian Vanneste ?). Bilan : une législature et un quinquenat au cours desquels les droits LGBT n'ont pas progressé ou presque. "Si vous voulez nos voix, donnez nous nos droits", demande aujourd'hui GayLib à l'UMP. Alors, quitter l'UMP pour aller où ? Chez Jean-Louis Borloo, probablement : s'il ne s'est jamais distingué sur la question LGBT, le député centriste a la réputation d'être globalement plus social que Sarkozy (ce qui n'est pas bien compliqué), et surtout un peu moins hostile aux LGBT que la majorité des élus UMP (ce qui n'est pas bien compliqué non plus).

Que prépare la «droitosphère» pour 2012? Lors de l’affaire de la Porsche ou dans les premières heures de l’arrestation de DSK à New York, la même ritournelle a été chantonnée par de nombreuses personnes incrédules: tout cela ne serait qu’un complot de la droite. Tout cela ne serait que des informations grossies et abondamment relayées par la majorité sur Internet. Dans le viseur, plusieurs personnes, organisations ou sites: le nouveau pure player Atlantico, Arnaud Dassier, investisseur internet et ancien membre de l’UMP, les jeunes Populaires, ou encore le blogueur et consultant Emery Doligé. La «droitosphère» se mettrait ainsi en ordre de bataille pour 2012. Sauf que ce que l’on pourrait fantasmer comme une armée bien organisée ressemble davantage, pour le moment, à un kaleidoscope d’individus très variés. Le terme d’abord: «droitosphère». «Droitosphère» vs «Gauchosphère» Immédiatement, le terme est repris par plusieurs blogs politiques.

Des «militants hors cadre» Matthieu Creux est l’un des deux blogueurs du Mal Pensant. Politique : Pécresse veut apporter sa pierre à la ca. Chef de file de l'UMP en Ile-de-France, la ministre de l'Enseignement supérieur lance ce soir son Labo des idées. Valérie Pécresse n'en a pas fini avec l'Ile-de-France.

La page de la campagne du printemps dernier tournée, elle veut « prendre date pour 2014», lors des prochaines régionales. «Moi, je suis toujours là. Je n'ai disparu après les élections comme d'autres têtes de liste l'ont fait dans le passé», dit la ministre des Universités en songeant à Édouard Balladur ou à Jean-François Copé. «Je suis dans l'opposition, ce n'est pas toujours facile», admet pourtant Pécresse, devenue présidente du groupe UMP d'un conseil régional où «il n'y a plus de groupe FN ni MoDem».

Le club qu'elle va lancer ce mercredi à la Bellevilloise, un espace culturel «bobo» du XXe arrondissement de Paris, lui permettra peut-être de pousser ses pions. Fédérer les élus franciliens La vocation de ce club, de ce «think-tank géographique», est double. » Pour préparer 2012, les ministres lancent leurs clubs. Les propositions de la Droite Sociale en vue de la campagne présidentielle. Politique : La droite décomplexée s'organise à l'Assemblée. Le «collectif de la droite populaire» rassemble 35 députés de la majorité et ambitionne de reconquérir les électeurs déçus par l'action de Nicolas Sarkozy. Un seul mot d'ordre : revenir aux fondamentaux pour faire barrage au Front national. La date avait valeur de symbole. Le 14 juillet dernier, 35 «députés de la Nation» issus des rangs de la majorité ont rendu publique la charte du «collectif de la droite populaire».

Un «laboratoire politique» aux valeurs bien ancrées : «Nation, Patrie, République et travail» en sont les maîtres-mots. Pour Lionnel Luca, le député des Alpes-Maritimes à l'origine du mouvement avec son collègue Thierry Mariani, l'objectif est clair : «revenir aux fondamentaux, aux propositions de campagne de Nicolas Sarkozy». En 2007, le candidat de l'UMP promettait «la rupture». Mais pour les députés de la «droite populaire», les engagements du chef de l'Etat n'ont pas été tenus. Pour lui, «l'UMP a laissé un boulevard sur sa droite à force d'ouverture à gauche. La question du centre. Alors que la trêve des confiseurs était à peine achevée, Alexandre, dont j’ai découvert le blog il y a quelques semaines, et dont j’apprécie à la fois la culture politique, l’ouverture d’esprit et la pondération, et le fait qu’il ait rarement tort, a profité de mon absence – Noël!

– pour s’interroger publiquement sur ce qu’est le centre (pas la région, le mouvement politique!) Pour lui, et pire, pour lancer une chaîne sur la question, à laquelle ont répondu par exemple l’Hérétique ou Xerbias, deux blogueurs que j’apprécie également beaucoup. C’est la saison des compliments on dirait… La question de départ, "qu’est-ce que le centre? " Bayrou a bien essayé de tenter l’expérience en 2007, mais celle-ci s’est écrasée sur cette dure réalité. Romain Blachier illustre aussi dans sa réponse le caractère vain de cette interrogation : il ne se dit pas du centre mais du centre gauche. Bref, une bonne réponse mystérieuse de Normand comme je les aime. Partagez sur les internets Like this: Jean-Louis Borloo recoiffe Marianne. Borloo ouvre un boulevard à Bayrou. Jean-Louis Borloo a donc renoncé hier soir à se présenter à la présidentielle de l’an prochain. Il faudra pour les radicaux, et plus largement pour le centre-droit, faire le bilan et tirer les leçons de ce crash de l’avion Borloo sans attendre l’envol.

Comme l’a écrit Authueil, "décidément, les centristes n’ont pas de couilles". En effet, on peut le dire. Si ce désistement dont on connaîtra peut-être plus tard les raisons profondes fait les affaires de Sarkozy, il y en a un autre qui peut profiter de ce vide au centre : François Bayrou, qui pour la troisième présidentielle d’affilée, peut jouer sur le ni-ni. Le patron du parti radical-valoisien et de l’Alliance républicaine, écologiste et sociale (Ares) a choisi de renoncer à une candidature, faute d’une "dynamique des centres suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage mais pour être présente au second tour de la présidentielle".

On connaîtra sans doute rapidement les raisons réelles de ce revirement subit. Like this: La stratégie de Jean-Louis Borloo pour fédérer le centre droit. C'est ce jeudi que Jean-Louis Borloo rompra le silence dans lequel il était entré depuis sa sortie du gouvernement, le 14 novembre, afin de "retrouver [sa] liberté de proposition et de parole". Officiellement, il s'agit pour le président du Parti radical "valoisien" de fêter, à l'occasion d'un "dîner de la République", l'anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l'État.D'où la diversité des quelque 800 invités attendus, qui déborde la majorité de droite puisque devraient y participer le jacobin Jean-Pierre Chevènement, le socialiste Arnaud Montebourg ou encore le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet.

Bref, la présence de Jean-Louis Borloo au premier tour profiterait à la majorité sortante, "sous réserve que le FN ne monte pas trop haut afin d'éviter un 21 avril à l'envers". Reste à convaincre Nicolas Sarkozy, que ce proche va justement prochainement rencontrer en tête à tête. Laurent de BoissieuLa Croix, 9 décembre 2010. Comment Jean-Louis Borloo se prépare pour 2012, Actualités. Présidentielle : si François Bayrou est au second tour, il l'emportera.

J’ai une conviction : François Bayrou est le seul des candidats qui soit certain de l’emporter s’il parvient au second tour de l’élection présidentielle, quelle que soit la configuration. C’est d’ailleurs ce qui le distingue dans le carré des finalistes potentiels que composent Nicolas Sarkozy, François Hollande, Marine Le Pen et lui. François Bayrou à la maison de la chimie à Paris le 15 janvier 2011 (T.

SAMSON/AFP) Le regard du communicant s’attarde donc sur sa stratégie d’émergence et sur la configuration la plus vraisemblable et la plus favorable pour lui. En effet, un cas de figure comme celui-ci impose la nécessité de devoir identifier son ennemi, et un seul, pour nourrir le clivage le plus porteur dans l’opinion. Un exemple pris dans l’histoire : François Mitterrand redoutait un second tour contre Raymond Barre en 1988. La nostalgie d'une UDF flamboyante François Bayrou construit ensuite les marqueurs du duel avec François Hollande :

Le blog de Gaëtan Gorce: Le Centre de toutes les attentions. À l'approche du feu, la Droite serre les coudes. Difficile de dire si le nouveau gouvernement sera un gouvernement de combat. Nul doute, en tout cas, qu'il en ait la vocation. Nicolas Sarkozy veut rassembler le cœur de son électorat, quitte à fâcher des élus centristes dont il ne connaît que trop la pusillanimité. La Gauche pourrait certes s'en réjouir : « tout cela pour ça ! », a dit justement Martine Aubry. Mais la question est moins celle des hommes que des idées. Il ne s'agit pas de renier nos préoccupations sociales, mais de les intégrer à un projet d'ensemble qui prenne en compte la situation économique et financière du pays. Écologistes, centristes, vont disputer au PS un électorat préoccupé par les enjeux de défense de l'environnement, de gestion de la dette, et d'humanisme social ; de respect des « formes » de la démocratie, aussi.

Notre responsabilité est à la mesure des perspectives qui s'ouvrent à nous. Gaëtan Gorce. Les présidentiables à droite - ELECTIONS VIE POLITIQUE. Le réveil précoce des ambitions à droite - France - la-Croix.com. Cliquez sur l'infographie pour la voir en grand format Si la prochaine élection présidentielle n'est que dans deux ans, la liste des candidats potentiels à droite ne cesse de s'allonger. Les uns (Alain Juppé - le seul à l'avoir dit publiquement -, François Fillon et Jean-François Copé) apparaissent comme des recours en cas de non-candidature de Nicolas Sarkozy, qui a annoncé qu'il se déterminerait « à la fin de l'été ou au début de l'automne 2011 ».

Les autres sont prêts à présenter leur candidature face au président sortant. En concertation avec lui, à l'image de Jean-Louis Borloo, ou en opposition, comme Dominique de Villepin, qui n'a jusque-là jamais été candidat à une élection. Nicolas Sarkozy conserve pour l'élection présidentielle la préférence d'une majorité de sympathisants UMP (51 %), loin devant François Fillon (11 %) et Dominique de Villepin (8 %) (1). Mais Édouard Balladur et Jean-Pierre Raffarin ainsi que le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, s'inquiètent. La loyauté de François Fillon vis-à-vis de M. Sarkozy discutée au sein de la majorité.