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Olympe de Gouges

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Olympe de Gouges : une femme contre la Terreur. Un siècle et demi avant l'écriture du Deuxième Sexe par Simone de Beauvoir, une femme, Olympe de Gouges, avait voulu trancher l'hydre de la misogynie, ce frein entravant l'évolution des sociétés.

Olympe de Gouges : une femme contre la Terreur

Malheureusement, c'est sa tête à elle qui roula sur l'échafaud de la Terreur en 1793. Victime de son sexe, victime de ses idées trop humanistes, trop révolutionnaires pour la Révolution elle-même, victime aussi de son origine de classe. Son corps, lui, se retrouva à la fosse commune : son fils, Pierre Aubry, l'ayant reniée pour sauver sa propre tête du « rasoir national ». Destin transgressif. Olympe de Gouges. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Olympe de Gouges

Marie Gouze, dite Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748 et morte guillotinée à Paris le 3 novembre 1793, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français. Elle est souvent prise pour emblème par les mouvements pour la libération des femmes. Biographie[modifier | modifier le code] Montauban[modifier | modifier le code] Née le 7 mai 1748 à Montauban, Marie Gouze a été déclarée fille de Pierre Gouze, bourgeois de Montauban qui était boucher — il n’a pas signé au baptême car absent — et d’Anne Olympe Mouisset, fille de drapier[1], mariés en 1737[2]. Rien ne la rattachant à Montauban, sinon sa mère qu’elle aida financièrement par la suite[7], elle rejoignit sa sœur aînée à Paris. Paris et le théâtre[modifier | modifier le code] Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne_pdf. Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791 La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne constitue un pastiche critique de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui énumère des droits ne s’appliquant qu’aux hommes, alors que les femmes ne disposaient pas du droit de vote, de l’accès aux institutions publiques, aux libertés professionnelles, aux droits de propriété, etc. Olympe de Gouges y défend, non sans ironie à l’égard des préjugés masculins, la cause des femmes, écrivant ainsi que « la femme naît libre et demeure égale en droits à l’homme ».

Ainsi se voyait dénoncé le fait que la Révolution oubliait les femmes dans son projet de liberté et d’égalité. Ce projet fut refusé par la Convention. Origines[modifier | modifier le code] Analyse[modifier | modifier le code] Un principe de base de Gouges est que l’identité des devoirs doit entraîner celle des droits (comme, par exemple, l’imposition) (art. « Celle qui voulut politiquer », par Olivier Blanc (Le Monde diplomatique, novembre 2008) Marie-Olympe de Gouges est une des très rares femmes de l’histoire ancienne a avoir été exécutée pour la publication d’écrits politiques (1).

« Celle qui voulut politiquer », par Olivier Blanc (Le Monde diplomatique, novembre 2008)

Pourtant cette femme engagée, belle figure humaniste de la fin du XVIIIe siècle, n’a été redécouverte que récemment au titre de précurseur dans l’histoire des idées. Elle demeure en effet une figure d’exception, non seulement pour son engagement politique dans la durée, mais surtout pour ses positions d’avant-garde, courageusement exprimées, sur la condition des Noirs et celle des femmes.

Il a fallu attendre que les grandes questions de société sur les femmes, le racisme et les minorités se posent avec une nouvelle acuité au lendemain de la seconde guerre mondiale pour mettre enfin en lumière le souvenir tragique de de Gouges. Dans les dix années qui ont précédé sa mort, elle a composé une vingtaine de pièces de théâtre portant sur des sujets de société ou d’actualité politique et dont certaines, représentées, ont connu le succès ou l’échec.

OLYMPE DE GOUGES – Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. OLYMPE DE GOUGES – Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne by peggynette L’on appelle volontiers « féministe » ce texte d’Olympe de Gouges.

OLYMPE DE GOUGES – Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

Pourtant, aucun des droits qui y sont déclarés n’est mis en avant comme étant un droit propre à la femme. Aucun droit spécifique à la femme, comparable à la manière dont un féminisme plus tardif a pu se représenter le droit à l’avortement, ou le droit au congé de maternité, par exemple, n’y figure. Gouges - 50 résultats. Extrait 1 : Dites actuellement, homme incorruptible,, que Mmc de Gouges auroit voulu voir la Révolution femée de fleurs oui, je l'au rois, defiré, je le voudrois encore je ne m'en dé-* fends pas, et je fais des vœux bienfincèrea pour que les Partis destructeurs fe rendent ¡ la raifon et puiffent reconnoître que leurs vrais intérêts confiftent dans la réunion de tous les efprits, pour le falut des Citoyens et la profpérité de la Patrie Extrait 2 :

gouges - 50 résultats

Olympe de Gouges - José-Louis Bocquet - Catel.