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Sexisme, domination masculine, misogynie

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En a-t-on vraiment fini avec le genre ? "Et Maintenant?

En a-t-on vraiment fini avec le genre ?

", le premier festival international des idées de demain organisé par France Culture et Arte, se tient en ce lundi 29 novembre à la Maison de la Radio et de la Musique et en ligne sur un site dédié : Etmaintenant-lefestival.fr. "Et maintenant? " pose une question au goût du jour, près de deux ans après une pandémie qui a bouleversé la planète.

Sa programmation est notamment inspirée des résultats de la grande enquête sociologique en ligne depuis le 12 octobre et à laquelle près de 50 000 personnes ont contribué à ce jour. Parmi les conclusions de cette enquête, une différence assez nette entre hommes et femmes.

Backlash et "Crise de la masculinité"

De l’exclusion à la sous-représentation des femmes, par Élisa Perrigueur (Le Monde diplomatique, octobre 2021) En 2014, l’Iranienne Maryam Mirzakhani devenait la première femme à recevoir la médaille Fields, l’une des plus prestigieuses récompenses en mathématique créée… en 1936.

De l’exclusion à la sous-représentation des femmes, par Élisa Perrigueur (Le Monde diplomatique, octobre 2021)

De 1901 à 2020, parmi les plus de quatre cents récipiendaires des prix Nobel de chimie ou de physique, on ne compte que dix femmes. L'effet Matilda ou le fait de zapper les découvertes des femmes scientifiques. Qui a mis en évidence l’anomalie du chromosome responsable de la Trisomie 21 ?

Pendant un demi-siècle, le nom de la brillante scientifique à qui l'on doit l'expérience ayant permis cette découverte, Marthe Gautier, a été occulté. En mai 1958, dans un laboratoire de cytogénétique de l’hôpital Trousseau à Paris, la cheffe de clinique parvient à comparer le nombre des chromosomes des cellules d’enfants atteints de la Trisomie 21 – 47 – avec celui d’enfants non atteints – 46. L'expérience permettra d'attester que la maladie est liée à un chromosome surnuméraire (pour la 21e paire). Son patron, le professeur Raymond Turpin, spécialiste du mongolisme, comme dénommé à l'époque, pense depuis longtemps que cette maladie mentale a une origine innée. Marthe Gautier, qui a appris lors de son stage aux Etats-Unis comment cultiver des cellules humaines, lui propose de réaliser l'expérience, dans une petite pièce du laboratoire qu'elle aménage.

L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – figures de la laideur féminine – Sexisme et Sciences humaines – Féminisme. « Au meeting des suffragettes, vous pouvez entendre des choses simples – et les voir aussi !

L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – figures de la laideur féminine – Sexisme et Sciences humaines – Féminisme

», carte postale britannique, début du XXème siècle (source) Partie 1 : Introduction Partie 2 : Un beau corps féminin est un corps qui n’occupe pas trop d’espace Partie 3 : Un beau corps féminin se déplace avec difficulté Partie 4 : Un beau corps féminin est un corps à l’air jeune voire enfantin et qui est sexualisé Partie 5 : Un beau corps féminin est un corps qui exprime l’abnégation – le sourire. Flâner, un privilège masculin. Harcèlement, injonctions sociales genrées : partout dans le monde, jouir de l’espace public de façon désintéressée et sans être dérangé(e) est un privilège masculin.

Flâner, un privilège masculin

Décryptage et plaidoyer pour une flânerie au féminin. Pourquoi les femmes n’ont-elles pas de nez en BD? En BD, les personnages féminins se voient très souvent attribuer deux narines à la place d'un réel nez.

Pourquoi les femmes n’ont-elles pas de nez en BD?

Un cliché de plus en plus dénoncé par les dessinatrices, qui y voient un témoignage de la domination masculine. Que serait Blueberry sans son fameux nez cassé? Ou Achille Talon, Obélix et Haddock sans leur tarin? (91) Une sorcière comme les autres. Intouchables (2011) : L’intouchable domination masculine. Si le racisme de ce film et la représentation qu’il donne des rapports entre les classes ont pu être l’objet de critiques de la part de la presse française (Libération notamment), son sexisme structurant a quant à lui été systématiquement ignoré alors qu’il est pourtant à bien des égards le moteur de la narration.

Intouchables (2011) : L’intouchable domination masculine

En effet, Intouchables nous conte l’histoire de deux hommes que tout oppose : l’un est tétraplégique, l’autre est valide et sportif ; l’un est blanc, l’autre est noir ; l’un est riche, l’autre est pauvre ; l’un loge dans un hôtel particulier à Paris, l’autre est un jeune des banlieues qui a fait de la prison ; l’un écoute de la musique classique, l’autre Earth, Wind and Fire, etc. Deux hommes donc que tout oppose. Tout ? Pas exactement. Un point commun les réunit : ce sont précisément des hommes. Les acteurs et réalisateurs d’Intouchables : le plaisir de faire des films entre hommes Un bon départ. Le « male gaze » (regard masculin)

Male gaze dans la littérature. Nancy Huston, dans son Journal de la Création, parcourt les biographies de sept écrivaines et artistes, et des écueils qu’elles ont rencontrés sur leurs chemins : Virginia Woolf, Sylvia Plath, Zelda Fitzgerald, George Sand, Elizabeth Barrett Browning, Simone de Beauvoir et Unica Zürn.

Male gaze dans la littérature

Le rapprochement des lettres et journaux intimes qui accompagnent leur épopée dans un monde d’hommes est frappant : les mêmes mots semblent traverser les siècles et les pays, pour dire la contradiction dans laquelle elles se débattent. D’un côté elles sont des femmes et veulent écrire en tant que telles pour donner de la voix à leur expérience féminine toujours absente de l’Art majeur. De l’autre, pour ce faire, elles doivent devenir des hommes. “Le Dernier Jour de la baisabilité” ou la révolte des actrices de plus de 50 ans à Hollywood. Vénus s'épilait-elle la chatte ? Les épisodes. Picasso, séparer l'homme de l'artiste – Vénus s'épilait-elle la chatte ?

«Cancel culture» mode d'emploi. Luxure, vanité et mort – Mieux vaut art que jamais. Pourquoi l’image de la jeune femme vaniteuse se mirant dans un miroir et accompagnée de la Mort, a-t-elle souvent servit de mise en garde contre le péché de luxure et le caractère éphémère de la vie ?

Luxure, vanité et mort – Mieux vaut art que jamais

Et pourquoi le corps féminin vieillissant est-il si souvent diabolisé ? Rappelle-toi qu’à la fin on meurt tous ! Les images de jeunes et de vieilles femmes accompagnées de la mort sont issues de représentations qui sont nées à la fin de l’époque médiévale : les danses macabres. On les retrouve sur les murs de cimetières, de charniers, ou d’églises, le plus souvent peintes. Un ou plusieurs squelettes entament une ronde ou une procession avec trois représentants de la société : le paysan, le prélat et l’empereur. Dès le XVIIe siècle, un autre type de représentations liées à la mort arrive sur le devant de la scène (NB : on en trouve dès l’Antiquité) : il s’agit des « vanités ». Ta beauté ne vaut rien. « Sois belle ! Garde la ligne ! Travaille ! Éduque ! » Les injonctions assourdissantes des magazines féminins (1/2)

Comment allez-vous, chères lectrices ?

« Sois belle ! Garde la ligne ! Travaille ! Éduque ! » Les injonctions assourdissantes des magazines féminins (1/2)

On espère que bien, très bien. Que vous êtes confortablement installées chez vous, avec vos proches, en bas de pyjama-chaussettes pilou et… chemisier montrable (un reste de socialisation vestimentaire au cas où le boss appellerait en visio conf). « Sois belle ! Garde la ligne ! Travaille ! Éduque ! » Les injonctions assourdissantes des féminins (2/2) Comme toutes les travailleuses et travailleurs, les lectrices de féminins sont appelées à rester « productives » en cette période de crise.

« Sois belle ! Garde la ligne ! Travaille ! Éduque ! » Les injonctions assourdissantes des féminins (2/2)

Les magazines se donnent ainsi pour mission d’« accompagner » les femmes dans leurs quotidiens… en tout cas, celles qui télétravaillent [1] ! Quant aux travailleuses qui continuent à mener à bien les activités dites « essentielles », en particulier les services à la personne, elles font l’objet d’un intérêt très limité. Ainsi les féminins regorgent-ils de conseils pour bien « gérer » le quotidien, et jongler au mieux entre télétravail, vie sociale et obligations familiales. Pour les femmes-type qui intéressent des magazines soucieux d’offrir un « journalisme de solutions », « productivité » et « efficacité » semblent être les mots d’ordre indépassables, reconduisant tous les travers irriguant d’ordinaire le champ du « développement personnel » : « l’empowerment » auto-centré et dépolitisé.

Un magazine féminin n’aurait pas mieux dit ! Virginie Despentes – Les jolies choses de l’art. Elle est une grande écrivaine, mais aussi une immense lectrice : Virginie Despentes est d’ailleurs, depuis trois ans, membre de la prestigieuse académie Goncourt qui décerne chaque année le prix du même nom. Pour la troisième partie de cet entretien, il est question de féminisme et d’art. Comment ses convictions politiques, notamment son féminisme, ont-elles changé le regard qu’elle porte sur les oeuvres littéraires ? Plus largement, comment peut-on concilier ses convictions féministes avec sa consommation d’oeuvres artistiques – majoritairement masculines, souvent misogynes ? En quoi le cinéma a t-il permis de structurer notre vision binaire et stéréotypée du genre et des corps féminins ?

En tant que créatrice, quelles sont les questions politiques qu’elle se pose lorsqu’elle est en train d’écrire, ou de relire, ses textes ? Le mythe de la virilité. Olivia Gazalé vient nous expliquer pourquoi elle aspire à une refondation de l'identité masculine, à l'occasion de la parution de son livre Le mythe de la virilité. Un piège pour les deux sexes. Lectures Ovide, Amours, Livre 3, Elégie VII, in Œuvres Complètes, Trad. M. Nisard, Firmin Didot Frères et Fils, 1869, par Georges Claisse Je l'ai tenue dans mes bras, et je suis resté impuissant ; honte à moi ! Quelle sera donc ma vieillesse, si j'y parviens jamais, quand ma jeunesse me fait ainsi défaut ? Le mythe mortifère de la virilité. Les couilles sur la table. Un gars, une fille : portrait du mâle en couple - Les couilles sur la table - Binge Audio.

"Fucking bitch" : insultée par un membre du Congrès, Alexandria Ocasio-Cortez répond. Faut-il être femme pour philosopher ? Le féminin d'auteur : autrice, auteure, ... L’utilisation d’un féminin du mot « auteur » pose un problème en France du fait qu’il n’existe pas aujourd’hui dans l’usage, ni dans la langue de tous les jours ni dans la langue écrite, une forme bien installée (« Le mot n’a pratiquement pas de féminin en français d’Europe », Dictionnaire historique de la langue française).

Césars : «Désormais on se lève et on se barre», par Virginie Despentes. Unpopular opinion : la tribune de Despentes n’est pas féministe, et elle a oublié Aïssa Maïga. – Collectif Auto Media énervé. Césars : ce que veut dire quitter la salle. Tribune. « Carrière morte », « tu as le melon » : un directeur de casting menace Adèle Haenel. Les meutes de loups n'ont pas de chef. Diana et Charles faisaient la même taille. Et pourtant, sur les photos... Le grand costaud et la petite chose : représentations des corps masculins et féminins dans le cinéma d’animation contemporain.

Je voudrais attirer l’attention sur une tendance lourde du cinéma d’animation contemporain, qui consiste à exacerber jusqu’à la caricature les différences de taille, de carrure et/ou de musculature entre corps masculins et féminins. Dans l’immense majorité des films d’animation, les hommes sont en effet plus grands, plus larges et plus musclés que les femmes, et cet écart physique atteint souvent des proportions absolument délirantes. Les possibilités offertes par l’animation pour représenter les corps humains sont théoriquement illimitées, dans la mesure où elles ne dépendent pas de corps réels d’acteurs et d’actrices présent.e.s devant la caméra comme c’est le cas pour le cinéma en prise de vue réelle. L'écriture inclusive est-elle vraiment progressiste? (1/9) #BalanceTonPorc : la libération de la parole sous caution médiatique.

Françoise Héritier : « Il faut anéantir l’idée d’un désir masculin irrépressible » Pour l'Académie française, l'écriture inclusive annonce la fin du monde. Maria Candea : « Le langage est politique » De la domination masculine, par Pierre Bourdieu (Le Monde diplomatique, août 1998) Procès du Carlton : le néolibéralisme annule la dette de la violence économico-sexuelle. Je vais te baiser : Pourquoi la voix d’un homme compte-t-elle plus que celles de 100 femmes ?

The Problem With Men Explaining Things. "C'est quoi un homme ?" : quand France 2 verse dans le sexisme le plus abject en plein 20h. Madame Badinter, allez porter une robe à fleurs à l’Assemblée ! Cyril Hanouna est un danger public. Sexisme : quand y'en a plus y'en a encore ? Laurent Baffie s’amuse ? Salut les sexistes ! Après les révélations d'Adèle Haenel, la réalisatrice Coline Serreau charge le cinéma français.