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BIO_HACK_LAB

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La Paillasse. Bio-impression : une nouvelle étape est franchie › Biologie. Des chercheurs britanniques ont créé une imprimante 3D capable de fonctionner avec des cellules souches d'origine humaine. Des travaux pionniers, qui ouvrent un peu plus la voie à la possibilité de créer un jour des organes en laboratoire. Un laboratoire immaculé, au milieu duquel trône une machine ressemblant à une imprimante.

Un technicien de laboratoire effectue des réglages sur la machine, probablement parce qu'il s'apprête à lancer une impression. Nous nous rapprochons un peu et nous découvrons que le laboratin est en train de charger l'imprimante, non pas avec de l'encre ou du papier... mais avec des cellules vivantes ! Une fois l'imprimante chargée, le laborantin lance alors l'impression. Au fur et à mesure des mouvements de la machine, un tissu vivant se forme peu à peu sur le plateau d'impression : c'est une paroi cardiaque, qui sera greffée dans les heures qui viennent sur le coeur d'un malade.

La bio-impression en plein essor Pure fiction ? Le recours à des bio-encres. DIY BioPrinter, une imprimante 3D biologique à la maison « MakingSociety. Le hackerspace BioCurious vient de mettre en ligne des instructions pas-à-pas pour fabriquer son imprimante 3D biologique à la maison. Toutes les étapes sont partagées librement sur le site Instructables. Patrick D'haeseleer est un scientifique amateur américain d'origine belge et membre actif du hackerspace BioCurious, un espace collectif spécialisé en hacking biologique basé à Sunnyvale en Californie. Avec un petit groupe de passionnés, ils ont mis au point le DIY BioPrinter. Le DIY BioPrinter de BioCurious. Photo : Patrick D'haeseleer. Cette machine permet d'imprimer des organismes vivants.

Le fonctionnement du BioPrinter DIY est somme toute très simple. Cette technique est déjà utilisée dans le champ médical. Il a notamment expliqué sa démarche lors de deux conférences TED spectaculaires. L'entreprise Organovo s'est de son côté spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de ces imprimantes 3D. Crédit : Organovo© BioBricks Foundation | Biotechnology in the Public Interest. /tmp/lab | Creative use of technology. DIYbio | An Institution for the Amateur Biologist.

Biohacking, à l’école des apprentis sorciers. Par Rémi Sussan le 15/10/08 | 17 commentaires | 17,088 lectures | Impression La nouvelle ère biotechnologique qui s’ouvre sera-t-elle dominée par de gigantesques corporations sans âme, motivées uniquement par l’appât du gain, et dont Monsanto apparait dans l’esprit du public comme l’archétype ? Ou au contraire, la biologie va-t-elle connaitre l’équivalent de la révolution micro-informatique, et tombera-t-elle entre les mains du grand public, pour le meilleur et, peut-être aussi pour le pire ? En tout cas, dès aujourd’hui, à l’ombre des grosses sociétés pharmaceutiques ou agroalimentaires, un nouvel “underground” s’active : biopunk, biologie de garage , DIYbio (DIY pour do it yourself, c’est-à-dire “faites le vous-même”), biohacking, peu importe le nom qu’on lui donne, tout un courant de docteurs Frankenstein en herbe s’active pour battre les grands laboratoires à leur propre jeu à l’aide d’outils à peine plus complexes que des ustensiles de cuisine.

Biologie pour hackers.