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Prince et les arts

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Conférences

Catherine de Médicis et les chateaux de la Loire 1. Monumentalité et miniature... chez Jean Clouet. François 1er, peinture équestre - Jean Clouet (école de) - XVIème (Miniature, 27 cm x 22 cm - Musée du Louvre) La miniature de Jean Clouet se caractérise par une verticale forte donnée par la colonne à droite (verticale pour monde divin) et par l’horizontale donnée par le sol (horizontale pour monde terrestre).

Monumentalité et miniature... chez Jean Clouet

Le ciel d’un bleu royal, fond bleu d’infini, appartient au divin. Le sol, blanchâtre, avec quelques herbes à peine énoncées, appartient au terrestre. La colonne qui trace l’élan vers le divin, est faite d’une pierre claire qui la lie au terrestre ; c’est un lien de passage entre les deux mondes. Portrait d'Henri II (1519-1559) et de Catherine de Médicis (1519-1589) Ce dessin représentant au centre les portraits du roi Henri II et de son épouse Catherine de Médicis, appartient à une série de compositions allégoriques et historiques relatives au règne des Valois, depuis François Ier jusqu'à Charles IX.

Portrait d'Henri II (1519-1559) et de Catherine de Médicis (1519-1589)

Cette série intitulée Histoire françoyse de notre temps date du règne de Charles IX. Elle illustre un texte rédigé par Nicolas Houel, un apothicaire parisien soucieux de courtisanerie à l'endroit de la famille royale. Portrait posthume La composition adopte un schéma tripartite structuré par un encadrement, inspiré des principes décoratifs mis en œuvre par Rosso dans la Galerie François Ier à Fontainebleau.

François Ier. Grand constructeur, il entreprend la réalisation des châteaux de Chambord, Villers-Cotterêts, Saint-Germain-en-Laye et Madrid à Neuilly.

François Ier

Il aménage les châteaux de Blois et de Fontainebleau dans le nouveau style italien. Galant homme et homme de très grande taille, sans doute plus de deux mètres, il entretient des relations avec la comtesse de Chateaubriand de 1516 à 1528 et avec la duchesse d'Estampes à partir de 1538. Roi tout puissant, à l'égal de Louis XIV, il laisse derrière lui un royaume moderne et centralisé. Il contrôle le pouvoir des grands, des parlements et des corps intermédiaires et impose son autorité à l'église à la suite du Concordat signé avec le pape en 1516. Histoire des Arts en Khâgne » Blog Archive » Urbino, le prince humaniste et son palais – L’art dans les cours italiennes. François Ier : un monarque de la Renaissance. Le Portrait de François Ier, roi de France (1494-1547) Dessins de la Renaissance. Le style du dessin rappelle celui des miniaturistes.

Dessins de la Renaissance

Thierry Crépin-Leblond y voit "une miniature découpée d'un manuscrit destiné à François Ier" et le rapproche de l'œuvre du Maître des Heures d'Henri II (BNF, Latin 1429). Cette hypothèse est très tentante. Catherine II, un despote éclairé face à la Révolution française. Une Autrocrate, financière des Lumières puis de la Contre-Révolution Depuis 1762, Catherine II règne en autocrate (unique détentrice d’un pouvoir dit de droit divin) sur une population essentiellement composée de serf de l’immense empire russe.

Catherine II, un despote éclairé face à la Révolution française

Admiratrice des Lumières françaises, surnommée la « Sémiramis du Nord » par Voltaire, elle finance l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Lectrice de l’Esprit des lois (où Montesquieu considère que son prédécesseur Pierre le Grand avait donné « les mœurs et les manières de l’Europe » à la nation russe), elle s’atèle à promouvoir les valeurs d’ordre public, de progrès matériel et d’éducation pour définitivement encrer le pays à l’Europe occidentale. C’est cette image de despote éclairé que peint le portraitiste de la cour d’Autriche Johann Baptist Lampi à Saint-Pétersbourg en 1793. Mais la France, de berceau des Lumières, est alors devenue le foyer de ferments révolutionnaires agitant toute l’Europe. La « Sémiramis du Nord » Château de Versailles, la galerie des Glaces, catalogue iconographique - Réunion des musées nationaux, catalogues des collections - page d'accueil.

Léon X, Jean de Médicis. Léon X, pape de 1513 à 1521 Jules II della Rovere meurt dans la nuit du 20 au 21 février 1513, son successeur est élu le 11 mars, au terme d’un bref conclave: le cardinal Jean de Médicis devient Léon X.

Léon X, Jean de Médicis

Le nouvel évêque de Rome est âgé d’à peine 38 ans. Deuxième enfant de Laurent le Magnifique et de Clarice Orsini, son éducation a été faite par quantité d’intellectuels florentins et, dès 1489, il a été nommé cardinal, ce qui ne l’a pas empêché de mener une vie parfaitement laïque. Mais une fois élu pape, il faut de toute urgence l’ordonner prêtre (le 15 mars) et évêque (deux jours plus tard), pour pouvoir procéder à son couronnement, le 19 mars 1513.

Léon X meurt relativement jeune, le 1 décembre 1521 (le commentaire est cette fois de l’Arétin : “Il ne put recevoir les sacrements, les ayant depuis longtemps vendus.”), après avoir traversé, presque indemne, une période troublée. LE PRINCE ET LES ARTS COURS II UTM MME PEYTAVIN. Le prince et les arts en France et en Italie. Le Prince et les arts. Les publications du site Cornucopia sont limitées à un usage non commercial.

Le Prince et les arts

En cas de citation, même brève, le nom de l'auteur, lorsqu'il est précisé, ainsi que la référence de la page du site citée doivent être mentionnés. Voir la suite... [...] Cours de Bertrand Schnerb du 23 Juin 2010 (Prépa d’été) Le pape et les artistes au milieu du XIVe siècle. Réflexions sur les notions d’acteur et d’institution * - Circé. Histoires, Cultures & Sociétés. Résumé / Abstract L’article étudie les liens entre acteur(s) et institution(s) en se basant sur l’exemple du mécénat du pape Clément VI (1342-1352).

Le pape et les artistes au milieu du XIVe siècle. Réflexions sur les notions d’acteur et d’institution * - Circé. Histoires, Cultures & Sociétés

Il s’attache à montrer comment l’acteur modèle l’institution dont il est partie prenante et, inversement, comment l’institution peut modeler les formes de l’action individuelle. Ces éclairages aboutissent à une réflexion sur ces deux notions opposées, auxquelles les historiens se heurtent. Les difficultés méthodologiques ressenties découlent peut-être d’un manque d’attention donnée aux systèmes de règles - variables selon les institutions et susceptibles d’adaptation par les individus - qui se trouvent entre l’acteur et l’institution.

Article au format html Dans Le Parrain (The Godfather, 1972) de F.F. Quand l’acteur modèle l’institution. Henri-III_2010-06-01_HISTORIENS_ET_GEOGRAPHES.