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Politique

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"Parler de guerre est une erreur fondamentale" Une génération de tueurs est active, on ne peut plus grand-chose pour l’arrêter, estime Pascal Boniface.

"Parler de guerre est une erreur fondamentale"

Il faut donc être stoïques face au risque d’attaques et travailler le long terme. Il faut sobrement pleurer nos morts et éviter tant que possible de parler de Daech. S’abstenir surtout d’en appeler à une "guerre", comme le font les gouvernements belge et français. C’est la conviction du directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), association d’utilité publique française.

Il lance un appel à la résilience, alors que le monde restera confronté au terrorisme islamique longtemps encore. Avez-vous été surpris par le fait que des terroristes frappent Bruxelles? Peut-on considérer ces attaques comme une réplique à l’arrestation Abdeslam? "Je crains qu’on soit plus dans la réaction que dans l’anticipation. Faut-il tirer de nouvelles leçons de ces deux attentats? Comment ne pas en parler? S’il n’y avait qu’un billet à lire sur les racines des attentats, c’est celui-ci, tout y est. Mathieu Aron, Benoit Collombat et Jacques Monin, l’Honneur du journalisme français, chapeau bas !

S’il n’y avait qu’un billet à lire sur les racines des attentats, c’est celui-ci, tout y est.

Merci à tous ceux qui ont aidé à préparer ce billet INDISPENSABLE… Matthieu Aron : Ce soir, enquête sur la fabrication du monstre Daesh, quelle a été l’implication de pays comme l’Arabie Saoudite et le Qatar ? Nous allons voir dans une enquête signée Jacques Monin et Benoît Collombat que l’enjeu pétrolier a pu jouer un rôle considérable. extrait Hocham Daoud : “Tout le monde a joué avec Daesh. Tout le monde voulait jouer à travers Daesh pour s’imposer. Matthieu Aron : Pour commencer cette émission, je vous propose d’écouter cet extrait d’interview : extrait Marc Trévidic : “Si l’Émir du Katiba en Syrie de l’EI demande à main levé à ses recrues “Qui veut aller faire un attentat en France ?”

Matthieu Aron : 200 candidats au martyr. Extrait Romain Caillet : “C’est pas seulement de la propagande, c’est une réalité. Elodie Guéguen : Les origines, les profils, sont variés, vous l’avez entendu. Dominique de Villepin à propos de Daech - l'Etat islamique et la guerre dite " contre le terrorisme" : 6 minutes d'intelligence et de lucidité. De retour de Syrie, une députée affirme que La France "soutient indirectement l'EI" La France "soutient indirectement (le groupe) État islamique" en Syrie, a affirmé jeudi Véronique Besse, députée non-inscrite de Vendée et membre du Mouvement pour la France (MPF), qui vient de rencontrer Bachar al-Assad à Damas avec deux autres députés chrétiens de droite.

De retour de Syrie, une députée affirme que La France "soutient indirectement l'EI"

"Aujourd'hui on soutient indirectement l'État islamique. (...). C'est ce qu'on nous a dit en tout cas là-bas" "La France soutient des groupes modérés - soit-disant modérés -, mais qui sont proches d'Al-Qaïda et donc proches de l'État islamique", a-t-elle assuré à RMC, à son retour de Syrie. "La France soutient notamment Al-Nosra", a-t-elle ajouté, pressée d'apporter des précisions à cette affirmation...

"Aujourd'hui on soutient indirectement l'État islamique. (...). Choisir entre Assad ou Daech Des "allégations scandaleuse" selon Elisabeth Guigou Invité de Radio Orient, le président de l'Assemblée Claude Bartolone a désapprouvé "à la fois les mots qui ont été prononcés" et "ce voyage". Mme Besse et M. A lire : un extrait de "Fascisme et grand capital" de Daniel Guérin. D.

A lire : un extrait de "Fascisme et grand capital" de Daniel Guérin

Guérin, Fascisme et grand capital, Paris, Libertalia, 2014 (1936), 608 p., 20€. Si le fascisme n’est pas progressif politiquement, il ne l’est pas davantage, contrairement à ce que pensent certains, économiquement. Dégagé de toutes les apparences, de toutes les contradictions qui en obscurcissent le vrai visage, de tous les aspects secondaires qui en dissimulent à tant de gens les aspects essentiels, compte tenu enfin des particularités de chaque pays, le fascisme consiste en l’instauration d’un État fort destiné à prolonger artificiellement le régime économique basé sur la propriété privée des moyens de production et sur le profit. Suivant la formule imagée de Radek, la dictature fasciste, « ce sont des cercles de fer avec lesquels la bourgeoisie essaie de consolider le tonneau défoncé du capitalisme ». Économiquement, le fascisme n’a donc rien de « progressif ». Toutefois, il n’est pas exact de dire que le fascisme, c’est la guerre.

Daniel Guérin.