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Paternité

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Santé: Être père après 45 ans fragilise la santé de l’enfant. Santé Deux études récentes insistent sur le rôle de l’horloge biologique masculine.

Santé: Être père après 45 ans fragilise la santé de l’enfant

Image: DR Lien. La paternité tardive peut nuire à l'enfant. Gerard Fritz / Rex Feat/REX/SIPA Le nombre d’hommes de plus de 50 ans qui divorcent, s’unissent à une femme plus jeune et souhaitent concevoir un enfant serait en constante augmentation.

La paternité tardive peut nuire à l'enfant

De fait, d’après l’Association française des Urologues (AFU) réunie à partir d’aujourd’hui en congrès à Paris, le nombre de consultations d’hommes âgées de 50 ans et plus, préoccupés par leur fertilité progresse. Mila Kunis Is Right: Dudes, Stop Saying 'We're Pregnant' I'm a guy with two children, and with both pregnancies I refrained from saying "we're pregnant" for exactly the reasons given above (though I would have expressed them with less snark).

Mila Kunis Is Right: Dudes, Stop Saying 'We're Pregnant'

Still, it was weird at times not because I thought I was pregnant (I wasn't), but because I didn't know how the person to whom I was speaking would interpret my decision to say "my wife is pregnant". The whole "we're pregnant" construction is so common in some circles that not using it might be perceived as trying to distance oneself from the birth/refusing to take responsibility for the pregnancy, especially when people would ask "are you and [name redacted] pregnant? ". I ultimately opted for "we're expecting/having a baby", which worked well. I had the same issue. Les nouveaux pères ne sont pas des gens fabuleux. Et ils ne méritent pas de médailles.

Les nouveaux pères ne sont pas des gens fabuleux

Il n’y a hélas aucune contestation possible : aujourd’hui encore, et partout dans le monde, les mères passent beaucoup plus de temps que les pères à prendre soin de leurs enfants. Pour autant, cette généralité avérée ne doit pas masquer le fait que certains hommes (encore trop peu nombreux) ont décidé de prendre leur paternité à bras le corps et de s’occuper mieux de leur marmaille afin de renverser la tendance et de vivre autant que possible sur un pied d’égalité avec la mère de leur progéniture.

Pères. La fin des patriarches ?

Pères

Pendant longtemps, il y eut Dieu-le-Père, qui régnait sur la communauté humaine, son sbire pour le représenter auprès du peuple, le roi, et tous les autres pères qui, à l'image de ces deux-là, régnaient eux sur l'espace familial. Même si le Code civil de Napoléon (1804) avait tenté de réaffirmer la toute-puissance du pater familias (il pouvait par exemple demander l'emprisonnement d'un fils jugé indigne), selon beaucoup d'historiens et de sociologues de la famille, c'était trop tard : la Révolution avait mis le ver dans le fruit, d'une part en guillotinant le roi, d'autre part en enlevant aux pères certaines prérogatives, comme celle de déshériter ses enfants.

La participation des pères aux soinset à l’éducation des enfants. « Nouveaux pères » : peut mieux faire. Nouveaux pères (IV), des « Indestructibles » à « Shrek 4 » : peurs masculines. Comme l’a vu dans les trois premiers articles sur les « nouveaux pères », les films d’animation sur ce sujet sont souvent hantés par des peurs masculines qui semblent avoir une même origine : la peur qu’ont les hommes de se féminiser et de perdre ainsi leurs précieux privilèges masculins.

Nouveaux pères (IV), des « Indestructibles » à « Shrek 4 » : peurs masculines

Dans certains films, les enfants menaçaient ainsi de contaminer de leur présence la vie professionnelle des pères, lieu d’homosocialité masculine à l’abri des contraintes parentales et domestiques (Monstres et Cie, Moi, moche et méchant). Nouveaux pères (III), du « Monde de Nemo » à « Chicken Little » : problèmes de virilité. Comme on a commencé à le voir dans les deux premiers chapitres de cet article, la virilité est un problème central dans ces films sur les « nouveaux pères ».

Alors que, de Bambi au Roi Lion, elle était ce précieux héritage se transmettant de père en fils pour que perdure la lignée patriarcale, elle est ici une valeur en crise. Dans les films où les « nouveaux pères » ont à s’occuper d’enfants en bas âge ou de filles (Monstres et Cie, L’âge de glace, Moi, moche et méchant), la virilité est déjà un problème dans la mesure où elle empêche les hommes d’être affectueux et doux avec leurs enfants.

Mais c’est surtout dans les histoires organisées autour d’un rapport père/fils qu’elle apparaît comme quelque chose éminemment problématique, comme on a pu s’en rendre compte en abordant le cas Kung Fu Panda dans le deuxième chapitre. En effet, c’est précisément cette transmission de père en fils de l’héritage viril qui mina totalement la relation entre Shifu et Taï Lung. Nouveaux pères (II), de « L’âge de glace » à « Kung Fu Panda » : redéfinir les liens familiaux. Comme on l’a vu avec le cas de Moi, moche et méchant dans le premier chapitre de cet article, la redéfinition de la paternité dans les films de « nouveaux pères » a tendance à s’accompagner d’une redéfinition de la famille.

Nouveaux pères (II), de « L’âge de glace » à « Kung Fu Panda » : redéfinir les liens familiaux

Ces deux problématiques sont au cœur de deux séries à succès de cette décennie, L’âge de glace et Kung Fu Panda, que nous allons étudier maintenant. Nouveaux pères (I), de « Monstres et Cie » à « Moi, Moche et Méchant » : apprendre à être doux. Depuis le début des années 2000, la figure du « nouveau père » est de plus en plus présente dans les médias.

Nouveaux pères (I), de « Monstres et Cie » à « Moi, Moche et Méchant » : apprendre à être doux

Contrairement à l’« ancien », ce père « moderne » est plus impliqué dans la relation qu’il a avec ses enfants et s’investit plus dans l’accomplissement des charges parentales. Malheureusement, comme le montrent deux études récentes (menées en France et aux États-Unis)[1], cette transformation des représentations de la paternité est loin de se traduire par une révolution dans les faits. Le partage égalitaire des tâches est loin d’être atteint, le sous-investissement paternel étant encore largement la règle. La féminité infériorisée. Pendant les grossesses de Cath, et surtout les trois derniers mois où elle est plus "tangible" pour le futur père de base, j’ai ressenti un étrange sentiment : je ne servais à rien du tout.

La féminité infériorisée

Non pas dans mon couple, pour elle, mais en tant que mâle, d’un point de vue de la survie de l’humanité. Si elle tombait dans les escaliers, s’il lui arrivait un malheur, notre enfant pourrait ne pas survivre. Alors que moi, je pouvais me péter la nuque en ratant une marche, notre progéniture verrait tout de même le jour – et notre descendance serait assurée.