background preloader

I

Facebook Twitter

Inde: l'existence d'un "troisième genre" reconnu par la Cour suprême. INTERNATIONAL - La Cour suprême indienne a reconnu mardi 15 avril l'existence d'un "troisième genre", ni masculin, ni féminin, une décision saluée comme un tournant par les groupes militants. "La reconnaissance des transgenres comme un troisième genre n'est pas une question sociale ou médicale mais une question de droits de l'homme", a dit le juge K.S. Radhakrishnan. » Les Hijra, troisième genre en marge de la société indienne La Cour a ordonné au gouvernement de l'Inde et aux États du pays d'identifier les transgenres comme un troisième genre neutre et leur donner droit aux mêmes aides sociales et en termes d'emploi que les autres groupes minoritaires.

"Les transgenres sont des citoyens de ce pays et ont droit à l'éducation et à tous les autres droits", a dit le juge. Un genre déjà reconnu en Australie et en Allemagne "Mes sœurs et moi avons le sentiment d'être de vrais Indiens et sommes très fiers car nos droits ont été reconnus par la Cour suprême", a-t-il ajouté. Je suis une fille aux chromosomes XY. Quand je suis née, la sage-femme a fait la classique blague « Ah ben on s’est trompés, c’est un garçon en fait ! ». Ma mère a répondu en se marrant « Me prenez pas pour un jambon-beurre, y a des miroirs au plafond ! »… Elle ne s’imaginait pas sur le moment que cette boutade s’avèrerait être prémonitoire. Une enfance normale Quand je suis née, j’étais une fille. J’ai eu droit aux poupées Barbie et aux têtes à coiffer, malgré ma nette tendance à chiper les voitures et les Power Rangers de mon frère.

J’ai eu droit aux mises en garde à base de « Tu es une fille, tu ne peux pas faire tout ce que fait ton frère. De mon côté, je me fichais de ces injonctions : j’étais un véritable garçon manqué, trop survoltée pour accepter de jouer tranquillement dans ma chambre quand mon frangin construisait des cabanes dans la forêt, trop remuante pour prendre soin de ma robe alors qu’il est SI amusant de se rouler dans l’herbe. Mais comme le disait ma mère : « Garçon manqué, fille réussie ! M’énerve pas. Intersex Awareness. So, I haven’t been able to figure out if today is being celebrated anywhere except for New York City, but in New York City today, October 28th, it is Intersex Awareness Day. Intersex isn’t strictly an LGBTQ-related topic. In fact, some people who are intersex aren’t really comfortable with being lumped into that movement, because that might imply that it has something to do with sexuality, which it doesn’t.

Or it might imply that intersex is an identity, which for some intersex people can be troublesome for a variety of reasons. I chose to include it today because it is the last week of LGBTQ History Month and it is another sex- and gender-related minority that’s often erased and misunderstood, and the intersex community is also fighting for awareness and human rights. So, what is intersex?

First of all, intersex does not mean that what’s in your pants (again, not the Nerdfighter forum) is any different from anyone else’s. Not all intersex conditions make themselves apparent at birth. L'Australie reconnaît le "sexe neutre", ni homme ni femme : la France est en retard. Norrie May-Welby, date et lieu inconnu (NORRIE MAY-WELBY/AFP) Il aura fallu trois ans de procédures à l’Australien-ne Norrie May Welby (qui préfère qu’on l’appelle Norrie) pour pouvoir neutraliser son genre à l’état civil.

En dé-corrélant sexe anatomique et sexe juridique, l’Australie fait un pas significatif vers la reconnaissance des personnes trans et intersexes. Ce faisant, elle répond par l’affirmative à deux questions : le sexe n’est-il pas une affaire plus sociale que médicale ? Puis : peut-on avoir autre chose qu’un sexe, un seul, un définitif et un par personne ? "Dégénitaliser" le sexe civil Par une décision de justice rendue le 31 mai 2013, la cours d’appel de la Nouvelle-Galles du sud a permis à Norrie May Welby d’obtenir un état civil a-genré. Dans une interview de 2012, Norrie revient sur sa démarche.

Ainsi, "dégénitaliser" la mention de sexe sur l’état civil permet de rendre vivables des vies qui ne se situent pas dans la binarité "homme / femme". Des précédents juridiques. Corrections médicales des personnes intersexuées : le bras armé de l’hétérosexisme. Outrée par les corrections médicales que subissent ses semblables, une personne intersexuée qui est passée sous le bistouri témoigne, s’interroge, et invite à plus d’ouverture. Le titre de ce texte contient une image forte, j’en conviens. Mais je me trouve à parler à partir d’une position où l’expérience de violence ne relève pas de l’extrapolation et de l’image abstraite, mais d’une réalité vécue. Si l’effacement des personnes intersexuées ou intersexes*, opéré par la médecine, a des effets profonds sur nous, nous sommes aux premières loges pour constater comment celle-ci en a également sur la façon dont la société conçoit les sexes, les rapports sociaux entre eux, de même que les orientations sexuelles.

C’est parce qu’elle est convaincue d’office que les sexes sont distincts que la médecine tranche dans nos corps, munie de bistouris et prescrivant l’hormonothérapie. Une petite mise en contexte s’impose. Entre le X et le Y, des êtres humains.