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Histoire des automates et des robots

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En 1961, le robot Unimate était déjà fort impressionnant. En 1961, les robots n'étaient encore que de la science-fiction où l'échéance semblait très éloignée. Et pourtant, lors de l'émission Tonight Show, le présentateur Johnny Carson présente Unimate, le premier robot industriel de l'histoire. George Devol, après avoir créé le premier robot programmable en 1954 puis une machine à hot-dog automatique, rejoint Joseph Engelberger pour créer Unimation en 1956, la première société de robotique de l'histoire. Unimation a ainsi exploité commercialement, dés 1961, le premier robot industriel que Devol a créé durant la décennie précédente, le Unimate, principalement sur des lignes d'assemblages de voitures GM.

Ce robot était inspiré des télémanipulateurs développés pour les besoins du nucléaire. Sur cette vidéo, nous voyons déjà le robot Unimate jouer au golf avec une belle dextérité. [youtube] [ISheep et RobotImpact/Planète Robots] Robot Unimates en 1961 chez GM en fonderie sous pression - Fonderie - Le blog technologie de la fonderie. Le premier robot industriel fut installé pour le déchargement d'une machine à mouler sous pression chez General Motors aux Etats-Unis en 1961 pour sortir des pièces. Naissance du terme "robot"Le mot robot dérive du terme Tchèque Robota qui signifié travail compulsif.Le mot robot apparut pour la première fois en 1921 dans la pièce de théâtre "R.U.R. " (Rossum's Universal Robots) mis en scène par le dramaturge tchèque Karel Capek. La pièce décrivait des robots humanoïdes détruisant leur créateurs humains, thème repris depuis dans la science fiction moderne. Premier brevet en 1954Le premier robot industriel remonte à 1954 quand George Devol déposa un brevet.

Première apllication en 1961La première compagnie de fabrication de robot, Unimation Inc. , fut créée aux états unis par Joseph Engelberger en 1956. Premier robot Unimates en fonderie sous pression en 1961 chez GM Les successeurs d'Unimation Inc.Westinghouse racheta Unimation Inc. à Engelberger pour 107 million de dolars en 1983. Isaac Asimov. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Isaac Asimov Isaac Asimov en 1965.

Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Enfance russe[modifier | modifier le code] Issu d’une famille juive, fils de Judah Asimov et de Anna Rachel Berman, Isaac naquit à Petrovitchi — près de Smolensk, en Russie — à une date inconnue, entre le 4 octobre 1919 et le 2 janvier 1920 (c’est à cette date-ci qu'il célébrait son anniversaire, adulte)[2]. Éducation et carrière[modifier | modifier le code] À la maison, à Brooklyn, les parents ne parlaient russe que quand « ses grandes oreilles ne devaient pas entendre »[5] : il n'apprit donc jamais la langue.

Asimov se définit comme un enfant prodige. Ses études furent assez brillantes pour lui permettre, grâce à une bourse, d’entrer à l’université Columbia. Parallèlement, il commença à écrire de la science-fiction et vit sa première nouvelle, Marooned Off Vesta (Au large de Vesta), publiée en 1939. Vie privée et carrière[modifier | modifier le code] Tortues de Bristol. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Comportement[modifier | modifier le code] Les tortues repéraient les sources de lumière de faible intensité dans les environs et tournaient autour d'elles. Elles pouvaient contourner les obstacles et éviter les sources de lumière plus vives qui avaient pour effet de les brûler, mais lorsque leurs batteries commençaient à faiblir, elles étaient, au contraire, attirées par une source lumineuse pour y puiser leur énergie. En plus, elles étaient dotées d'un système d'identification de la lumière avec le son de telle sorte que la reproduction simultanée de ces deux signaux à plusieurs reprises les entraîne à réagir au son seul, par association du son avec la lumière.

L'invention des tortues électroniques incita de nombreux chercheurs à développer la vie artificielle. Lien externe[modifier | modifier le code] Texte illustré sur Machina Speculatrix les premières tortues de Grey Walter Portail de la robotique. Le métier à tisser Jacquard. L'origine de l'invention L'ancêtre de la plupart des ordinateurs "mécaniques" est une invention française : le métier à tisser Jacquard. Joseph Jacquard était le fils d'un tisseur de soie Lyonnais, et hérita de l'entreprise de son père, mais celle-ci allait mal, et fit bientôt banqueroute.

Pour gagner sa vie, il commença à restaurer de vieux métiers à tisser. Ses travaux furent interrompus par la Révolution de 1789, mais il put continuer ses recherches dès la fin des troubles. Il avait conscience que tisser était une tâche délicate et compliquée, mais extrêmement répétitive, et il chercha donc une manière d'automatiser ce travail. Le succès L'invention faillit disparaître dès sa naissance, détruite par les tisseurs traditionnels qui craignaient de perdre leur emploi au profit de cette machine. Une chaine de cartes perforées d'un métier à tisser Jacquard La postérité dans l'informatique.

Automates Jaquet-Droz. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les trois automates Jaquet-Droz Parmi les nombreux automates réalisés par la famille Jaquet-Droz, les automates Jaquet-Droz désignent trois pièces fabriquées (la quatrième est aujourd'hui perdue) par Pierre Jaquet-Droz, son fils Henri-Louis Jaquet-Droz et Jean-Frédéric Leschot entre 1767 et 1774 : la musicienne, le dessinateur et l'écrivain. Les trois automates sont parfaitement fonctionnels ; ils peuvent être admirés au Musée d'Art et d'Histoire de Neuchâtel en Suisse, et une démonstration de leur fonctionnement est faite le premier dimanche de chaque mois. On peut les considérer comme de lointains ancêtres des robots modernes. Les trois automates furent exhibés à partir de 1774, à La Chaux-de-Fonds, puis eurent une vie de nomades, furent vendus et perdus plusieurs fois, avant d'être achetés par la Société d'Histoire et d'Archéologie de Neuchâtel en 1906 pour 75 000 francs or, et offerts au musée d'où ils ne sont pratiquement plus sortis.

Canard digérateur. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma hypothétique de l'appareil digestif du canard de Vaucanson Le Canard Digérateur est un automate canard créé par Jacques de Vaucanson en 1738. Alors que les canards ne peuvent pas digérer du grain de céréales, ce canard mécanique cherchait à montrer comment il est possible de les métaboliser et de déféquer. Description[modifier | modifier le code] Photo du mécanisme du canard mécanique Histoire de l'automate[modifier | modifier le code] affiche L’automate est d'abord exposé en 1744 au Palais-Royal. Cet automate est acheté en 1840 par Georges Tiets, mécanicien[4], mais il brûle en 1879 lors de l'incendie du musée de Nijni Novgorod.

Une copie est actuellement visible au musée dauphinois à Grenoble. Voir aussi[modifier | modifier le code] Cloaca, l'œuvre contemporaine de Wim Delvoye. Bibliographie[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code] 1641, la Pascaline, calculette de Blaise Pascal. - Techno de Mary et Lea. Ambassade du Japon au Maroc - Culture et Education - Manifestations culturelles passées. Manifestations culturelles passées Conférence et Démonstration sur les "Karakuri-Ningyô", automates traditionnels japonais Chahakobi-ningyô (automate serveur de thé) Tamaya Shôbei, 9e du nom présentées par : SUEMATSU Yoshikazu (professeur à l'Université de Nagoya) TAMAYA Shôbei, 9e du nom (créateur de karakuri-ningyo) Dimanche 25 janvier 2004 à 15h30 au Centre Culturel de l'Agdal, à Rabat Lundi 26 janvier 2004 à 19h00 au Complexe Socio-Culturel Touria Sekkat de Maârif, à Casablanca En collaboration avec l'Arrondissement Urbain de Maârif et le Centre Culturel de l'Agdal, l'Ambassade du Japon a organisé deux séances de conférence-démonstration sur les "Karakuri-Ningyô" (automates traditionnels japonais), le dimanche 25 janvier 2004 à Rabat et le lundi 26 à Casablanca.

La manifestation s'est déroulée en deux parties : une conférence donnée par le Professeur SUEMATSU Yoshikazu et une démonstration présentée par le Maître TAMAYA Shôbei. La démonstration a été réalisée avec les zashiki-ningyô. Histoire5. Al-Djazari (v. 1135-après 1206) Il est au service de Nasir al-din, roi de Diyar al-Bakr. Son livre est écrit entre 1180-1206 Écrits où il est question de musique Le livre de la connaissance des [procédés mécaniques] ingénieux moyens mécaniques Un des plus importants ouvrages sur les automates.

De nombreux passages et illustrations concernant les instruments de musique. Son ouvrage s’inscrit dans la tradition des grands méca-niciens grecs et byzantins tels que Ktésibios1, Philon de Byzance2, Héron d’Alexandrie3 dont il reprend certaines descriptions. 1. Manuscrits Ms. Éditions modernes HILL DONALD R. Bibliographie BROCKELMANN KARL (1868-1956), Geschichte der arabischen Literatur. Horloge d'al-Jazari. Les Arabes traduisirent avec soin tous les traités grecs en particulier ceux d'Archimède et de Héron d'Alexandrie en ce qui concerne les machines hydrauliques. Le savant al-Jazri vécut 25 ans au service du Sultan Nasir al-Din Mahmoud, gouverneur de Diyar Bakr en Mésopotamie.

Il gagna gloire et renommée avec la publication de son traité sur les automates recensant les machines construites au cours des siècles précédents. L'horloge offerte à Charlemagne en 807 par les ambassadeurs d‘Haroun-al-Raschid (766-809) devait ressembler à celle qu'il y décrit. Le chroniqueur royal de Charlemagne, Eginhard, la décrit ainsi dans ses Annales "Annales regum francorum": « Une machine qui, actionnée par la force motrice de l'eau, marque les heures par un nombre approprié de petites boules de bronze qui retombent sur un timbre d'airain ; à midi, 12 cavaliers sortent par 12 fenêtres qui se referment ensuite derrière eux » Texte complet d'Eginhard. Héron d'Alexandrie. Portrait imaginaire du XVIIe siècle Présentation[modifier | modifier le code] On ne sait pas grand-chose de la vie d'Héron, si ce n'est qu'il était originaire d'Alexandrie, au point que les historiens se sont longtemps divisés sur l'époque à laquelle il avait vécu.

Leurs estimations allaient du IIe siècle av. J. -C. au IIIe siècle de notre ère[1]. On sait cependant aujourd'hui que Héron est postérieur à Vitruve[2] mort en -20, contemporain de Pline l'Ancien (23-79), et qu'il est actif autour de l'an 62[3]. Il a donc bien vécu au Ier siècle apr. Héron d'Alexandrie créa des automates mus par l'eau, s'intéressa à la vapeur et à l'air comprimé. Son œuvre nous fut transmise via quelques-uns de ses traités de physique et de mathématiques[1]. Réalisations[modifier | modifier le code] Mathématiques[modifier | modifier le code] Formule de Héron[modifier | modifier le code] Cette formule permet de calculer l'aire d'un triangle en connaissant la longueur de ses côtés, sans utiliser la hauteur. et. M.-L. Freyburger - Archytas de Tarente. HAVARD-dit-DUCLOS Damien - Les premiers Automates : de l'Antiquité à 1973.

I . Les AUTOMATES dans l'ANTIQUITE L'idée des automates date de la haute Antiquité. Mais la tentation serait trop grande d'en faire remonter l'origine aussi loin, sans autres précisions. On trouve ainsi dès l'Egypte pharaonique, un masque Anubis avec une mâchoire mobile, et bien plus tard au XVIIe siècle au Japon, des poupées articulées ( cf. infra ). On ne saurait vraiment les qualifier d'automates et moins des robots encore, mais on y reconnaît déjà un artifice ou un mécanisme nécessaire au mouvement. Etymologiquement, automate signifie « se mouvoir par soi-même », si bien que stricto sensu il ne peut être d'automates autonomes ! En -380, Archytas de Tarente, ami de Platon, se construisit un pigeon mécanique en bois : Suspendu à l'extrémité d'une barre, il tournait sur lui-même grâce à un jet d'air comprimé ! Les premiers automates hydrauliques et pneumatiques furent mis au point vers -270 à Alexandrie.

En 295, l'empereur Dioclétien détruisait Alexandrie. II . III . IV . V .