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GRECE

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GRECE - Les incohérences de Sarkozy. La dette grecque est illégale, illégitime et odieuse selon le rapport préliminaire du Comité sur la dette. Les résultats sont présentés en neuf chapitres structurés comme suit : 1. La dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. avant la troïka Troïka Troïka : FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne qui, ensemble, imposent au travers des prêts des mesures d’austérité aux pays en difficulté.

Ce chapitre revient sur les analyses de la croissance de la dette publique grecque depuis les années 1980. L’adoption de l’euro a conduit à une augmentation drastique de la dette privée en Grèce à laquelle les grandes banques privées européennes ainsi que les banques grecques ont été exposées. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Les Etats-Unis s'inquiètent de plus en plus de l'évolution de la crise grecque. La crise grecque aura fait l'effet d'une déflagration mondiale. Si bien que les Etats-Unis se sont largement penchés sur la question grecque, quitte à s'ingérer dans les affaires européennes. Chez certains éditorialistes de la presse anglo-saxonne, l'intervention américaine devenait même urgente au lendemain du non au référendum grec sur le plan d'austérité de la Troïka. "Si les choses continuent sur cette pente, la voix de l'Amérique devra se faire plus forte", a ainsi écrit Edward Luce du Financial Times.

Un alignement des planètes néfaste à son économie Pour Washington, la crise grecque revêt plusieurs dimensions qui touchent à ses intérêts. De plus, Washington n'ignore pas que le dossier du traité transatlantique de libre-échange est en partie plombé par la défiance d'une opinion publique européenne échaudée par la levée des frontières économiques. L'ombre de Poutine... L'économie n'est pas le seul dossier qui titille l'administration Obama. Obama entre dans l'arène. TVA, retraites, fiscalité... La quasi-reddition de Tsipras devant les créanciers. Tout ça pour ça ? Après la glorieuse et dangereuse bataille du référendum, Athènes, triomphante, semble déposer les armes. Après avoir rejeté fin juin les propositions de ses créanciers européens, après avoir organisé un vote où le "non" à ces offres l'a emporté à 60%, frôlant la rupture avec ses partenaires de l'Union européenne de la zone euro, le gouvernement grec a fait, jeudi 9 juillet dans la soirée, des contre-propositions de "la dernière chance".

Et elles ressemblent fort à celles qu'il avait rejetées, plongeant alors l'Europe dans le drame. Dans ce texte de 13 pages intitulé "Actions prioritaires et engagements" [ici en anglais], la Grèce s'engage, afin d'obtenir un financement de sa dette et 50 autres milliards d'euros sur trois ans, à adopter presque toutes les mesures proposées par les créanciers le 26 juin... et qu'Athènes avait alors refusées. Alexis Tsipras n’a donc pas fait tout ça pour rien. TVA, retraites, fiscalité : tout y est Abattre le "triangle de la corruption"

Des Grecs dépensiers ou malhonnêtes… le tour des idées reçues. Alors que la Grèce vient de soumettre une demande officielle d’assistance au mécanisme européen de stabilité (MES) de la zone euro, les négociations continuent à Bruxelles sous l’œil des Européens, dubitatifs et parfois mal informés. Le tour des idées reçues qui font florès depuis quelques mois… Les Grecs dépensent l’argent des Européens La Grèce a effectivement bénéficié d’une aide européenne. En 2009, la Grèce a découvert que son déficit était bien plus important qu’escompté. Le pays est alors très endetté auprès des marchés financiers — et notamment des banques françaises, qui possèdent près de 60 milliards d’euros de dette grecque.

Le plan de 2010 va donc consister, pour plusieurs Etats et le Fonds monétaire international (FMI), à prêter de l’argent à la Grèce pour qu’elle rembourse ses dettes bancaires, afin, entre autres, d’aider lesdites banques, déjà très en difficulté. Le gouvernement grec n’a fait aucun effort Dire que la Grèce n’a pas fait d’efforts est un mensonge. On veut se débarasser des Grecs ? Nous, les Français... Grèce : désavoué, le FMI se fait tout petit. Temps de travail : ces fainéants de Grecs (et de Français)... Excellente initiative du quotidien anglais The Independent : il vient de publier le classement des pays européen selon le temps de travail hebdomadaire moyen.

Et là, ô surprise... Oui, oui, même en anglais, vous avez bien lu : ce sont ces "fainéants de Grecs" qui bossent le plus et de loin (42 heures par semaine) ! Malgré leur loi "scélérate" des 35 heures, les Français travaillent un peu plus que la moyenne de l’UE (37,5 contre 37,2)... ... et surtout BEAUCOUP plus que les valeureux et laborieux Allemands qui pointent laborieusement à l’avant-dernière place (35,3), juste devant les nonchalants Hollandais (30,0, mais au moins ceux-là ne la ramènent pas à tout bout de champ pour faire la leçon à tout le monde).

Moralité de l’histoire : Heureuse initiative : Patrick Cohen (France Inter) déchire sa carte de presse en direct. Déclarations de la Présidente du Parlement grec sur les ingérences grossières dans le processus du référendum et la tentative d'en changer la question. Ces derniers jours et ces dernières heures on a enregistré un déluge d’ingérences grossières dans le processus démocratique du référendum, proclamé pour la première fois en 41 ans depuis la fin de la dictature des colonels, à l’instigation du Premier ministre, puis sur proposition du gouvernement et décision du Parlement.

Ces derniers jours et ces dernières heures on a enregistré un déluge d’ingérences grossières dans le processus démocratique du référendum, proclamé pour la première fois en 41 ans depuis la fin de la dictature des colonels, à l’instigation du Premier ministre, puis sur proposition du gouvernement et décision du Parlement. Les représentants d’hier, les coresponsables de la destruction du pays et du peuple, et leurs partenaires nationaux et étrangers, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour empêcher l’expression de la volonté populaire.

Pour empêcher ou annuler le référendum. Grèce : un "non" qui passe mal en Allemagne. Officiellement, la chancelière allemande, Angela Merkel, n’a pas encore réagi. Tout juste a-t-elle émis un communiqué, cosigné avec François Hollande, dans lequel les deux chefs d’Etat se disent "d’accord sur le fait que le vote des citoyens grecs doit être respecté". Elle avait espéré que les Grecs allaient voter contre leur Premier ministre, Alexis Tsipras, et pour les propositions de leurs créanciers. Ce scénario n’a pas eu lieu. Pire : pour l'Allemagne, nul doute que la victoire du "non", dimanche soir, est un sérieux camouflet infligé à Angela Merkel. Déstabilisée, la "Dame de fer" rencontrera son homologue français ce lundi soir à Paris, avant un énième sommet décisif de la zone euro à Bruxelles, mardi.

En attendant, ce sont ses proches et ceux qui gouvernent avec elle qui ont pris la parole. Des négociations "difficilement imaginables" Tsipras et son gouvernement mènent le peuple grec sur un chemin de renoncement amer et de désespoir", s'attriste-t-il. Prochaine étape : le Grexit. En Grèce, 8 plans d’austérité depuis 2009, 4 gouvernements, 2 plans d’aide. Trois jours après un accord à l’arrachée entre la Grèce et ses partenaires européens, le Parlement grec a adopté jeudi 16 juillet un nouveau plan d’austérité, condition pour bénéficier d’un troisième programme d’aide financière international.

Malgré cet accord et le versement planifié d’une nouvelle aide, il sera néanmoins difficile pour les Grecs d’honorer tous leurs remboursements. Des économistes dénoncent une « folie » qui ne fera qu’entretenir la spirale négative dans laquelle le pays est entraîné depuis six ans. Lire tous nos articles sur la Grèce dans notre séquence spéciale De la découverte, en 2009, par Georges Papandréou des comptes publics maquillés au référendum convoqué par Alexis Tsipras, en passant par les neuf plans d’austérité, comprenez tout avec notre chronologie interactive. Pour afficher le détail, cliquer sur les flèches dirigées vers le bas ou simplement sur les titres. Qu’est-ce que le FMI fait dans cette galère grecque ?

Grèce : ce que prévoit le FMI en cas de défaut de paiement. La patronne du FMI, Christine Lagarde, l'a assuré jeudi : la Grèce ne bénéficiera pas d'un nouveau sursis si elle n'honore pas sa dette au 30 juin, conformément à une procédure qui peut aller jusqu'à l'exclusion du Fonds. Quand un pays ne respecte pas une échéance, la première sanction tombe immédiatement : il "n'est plus autorisé à utiliser la moindre ressource du FMI", indique l'institution dans son rapport 2014 sur ses activités financières. Si la Grèce ne verse pas quelque 1,5 milliard d'euros au FMI d'ici à la fin du mois, près de la moitié de la tranche de prêts de 7,2 milliards d'euros attendue avec fébrilité par Athènes sera aussitôt gelée tant que les arriérés n'auront pas été épurés. Selon les chiffres officiels, la Grèce doit au total virer cette année plus de 5,4 milliards d'euros dans les caisses du FMI pour honorer sa dette.

L'exclusion peu probable. Un rapport recommande à la Grèce de ne pas payer la dette "odieuse" En pleine angoisse mondiale sur les conséquences d'un possible défaut d'Athènes, un audit commandé en avril par la présidente du Parlement grec, réalisé par des experts internationaux, conclut jeudi que "la Grèce ne devrait pas payer cette dette illégale, illégitime et odieuse". Le rapport, présenté mercredi et jeudi au Parlement, détaille la mise en place des deux plans de sauvetage du pays, en 2010 et en 2012, qui prévoient 240 milliards d'euros de prêts en échange de mesures économiques et sociales qui ont mis le pays sur le flanc. Les experts réunis par la très à gauche présidente du Parlement hellénique Zoé Konstantopoulou ont pour la plupart leur idée sur la question.

Beaucoup sont membres du Comité pour l'annulation de la dette du tiers-monde (CADTM), dont le Belge Éric Toussaint, l'un des fondateurs du comité, auteur de nombreux ouvrages sur la dette et la mondialisation. Leurs conclusions sont sans appel. "Illégale", "illégitime", "odieuse" Pour M. Grèce: pourquoi un défaut de paiement face au FMI n'est pas la fin du monde - L'Express L'Expansion. Ils viendront "les mains dans les poches". La réunion des ministres des Finances de la zone euro ce jeudi à Bruxelles avec les négociateurs grecs ne devrait rien donner. Athènes refuse d'augmenter encore la TVA ou de baisser à nouveau les retraites pour toucher les 7,2 milliards d'euros qui lui permettront de rembourser 1,6 milliard au FMI le 30 juin. Toucher aux retraites? "Si l'Europe insiste sur cette incompréhensible fixation, si ses dirigeants insistent, il lui faudra accepter le prix de conséquences qui ne bénéficieront à personne en Europe", a menacé Alexis Tsipras.

Défaut de paiement: le FMI a les mains liées Face au FMI, la Grèce s'apprête donc, selon toute apparence, à faire défaut. Est-ce vraiment du bluff? Le FMI est pris en otage: il n'a pas intérêt à déclarer la Grèce en défaut de paiement dès le 30 juin. La BCE peut maintenir les banques grecques à flot "La BCE a toutes les cartes en mains", estime aussi l'économiste Gabriel Colletis, qui conseille les autorités grecques. Grèce : les coupes dans les retraites jugées inconstitutionnelles. C'est une excellente nouvelle pour les retraités grecs, mais c'est aussi un nouveau casse-tête pour le premier ministre hellénique Alexis Tsipras dans les négociations avec les créanciers.

Mercredi 10 juin, le conseil d'Etat grec a annulé pour inconstitutionnalité les coupes dans les retraites et dans les retraites complémentaires décidées fin 2012 par le gouvernement d'Antonis Samaras. La plus haute juridiction administrative grecque a considéré qu'aucune étude sérieuse n'avait été menée concernant l'impact de ces coupes. Le Conseil d'Etat n'oblige pas l'Etat à rembourser les retraités qui ont subi ces coupes dans leurs revenus, mais il faudra rétablir le niveau d'avant 2012. Ces coupes concernaient les retraités touchant plus de 1.000 euros de retraites mensuelles, soit 800.000 personnes. La revalorisation va de 5 % à 15 % et coûtera entre 1 milliard d'euros et 1,5 milliard d'euros à l'Etat, soit une facture s'élevant de 0,5 % à 0,8 % du PIB.

Comment financer ces nouvelles dépenses ? Grèce : le piège tendu par les créanciers. « Les propositions soumises par les Institutions sont clairement irréalistes. » Vendredi 5 juin à la tribune de la Vouli, le parlement grec, Alexis Tsipras, le premier ministre grec, (dont on peut lire ici le discours traduit en français) a clairement repoussé la proposition d'accord de cinq pages soumis par les créanciers de la Grèce à son gouvernement. « Jamais je n'aurais pu croire, surtout, que des responsables politiques, et non des technocrates, échoueraient à comprendre qu'au bout de cinq années d'austérité dévastatrice il ne se trouverait pas un seul député grec pour voter, dans cette enceinte, l'abrogation de l'allocation accordée aux retraités les plus modestes ou l'augmentation de 10 points de la TVA sur le courant électrique », a expliqué l'hôte de Maximou, le Matignon hellénique.

Cette réaction a déclenché des cris d'orfraies dans le camp des créanciers qui n'ont pas goûté le rejet sec de ces cinq pages qu'ils avaient eu tant de mal à élaborer. Les propositions sur la TVA. Grèce : petit guide contre les bobards médiatiques. Malgré l’ingérence et la pression des dirigeants de l’Union Européenne, le peuple grec a décidé de prendre courageusement son destin en main et d’en finir avec les politiques d’austérité qui ont plongé le pays dans la misère et la récession.

Dans les pays victimes de la Troïka, mais aussi dans de nombreux autres pays européens, cette victoire est perçue comme un formidable encouragement à lutter pour mettre un terme à des politiques profitables aux marchés financiers et désastreuses pour les populations. Mais déjà les grands médias relaient l’idée absurde selon laquelle l’annulation de la dette grecque « coûterait 600 euros à chaque contribuable français ». À mesure que les négociations vont se durcir entre la Grèce et la Troïka, la propagande va s’intensifier et notre travail d’éducation populaire sur la question de la dette publique va devenir de plus en plus décisif.

Ces réponses aux idées reçues sur la dette grecque ont vocation à y contribuer. (Version PDF) Pourquoi c’est faux ? Dette grecque : Thomas Piketty suggère de s’inspirer de l’exemple allemand d’après guerre. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant) L’économiste français Thomas Piketty était à Berlin, mercredi 20 mai, pour recevoir le Prix du livre politique décerné par la fondation Friedrich Ebert, proche du parti social-démocrate. L’auteur du Capital au XXIe siècle était notamment invité à débattre avec Olaf Scholz, maire de Hambourg, un des piliers du SPD. Peut-être même son futur président. Plutôt que de parler une nouvelle fois de la montée des inégalités, l’économiste a axé son propos liminaire sur un thème bien plus sensible en Allemagne : les dettes publiques. Deux autres pays européens ont, par le passé, eu des dettes « plus élevées que la Grèce aujourd’hui », a-t-il rappelé : la Grande-Bretagne au XIXe siècle, après les guerres napoléoniennes, et l’Allemagne après 1945.

Comment les ont-elles remboursées ? Et M. Vers un Parlement de la zone euro ? Tout cela était trop pour le très modéré Olaf Scholz. Là non plus, M. M. VIDÉO - Un présentateur TV allemand confesse avoir truqué une vidéo de Varoufakis. "On a renfloué la Grèce pour sauver les banques françaises et allemandes" ! La dette grecque a-t-elle vraiment rapporté 2 milliards à la France ? Annuler la dette grecque ne coûterait pas 650 euros par Français.

La Grèce, loin d'être le pays le plus endetté au monde. Grèce : la délicate question des réparations de guerre allemandes.