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Slut-Shaming

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Mon corps m’appartient. Un bruit de grelot… » Misogynie. Voici en vrac quelques bribes de réflexion décousue… En espérant que ça s’organise dans ma tête un de ces jours… J’ai envie de parler de fringues, de fard, de féminité, de misogynie… Je ne sais pas pourquoi on ne parle pas plus souvent de la façon dont on s’habille, dont on se présente, dont on apparaît, autrement qu’en des termes relativement dénigrants, comme si ce n’était que superficialité… Ou encore de la façon dont on prend soin de son corps, dont on se maquille, dont on s’agrémente… C’est bizarre, et je ne sais pas trop encore de quoi ça relève, mais depuis que j’ai officialisé ma transition j’aurais déjà eu facilement l’occasion (sans spécialement chercher) d’apprendre l’auto-défense.

Ca m’interroge sur toute cette misogynie ambiante qui ne dit pas son nom… Parce que associer “maquillage” et “femmes” c’est misogyne, et que associer “femmes” et “superficialité” c’est misogyne. Et vous n’avez pas l’impression qu’il y a un bug là ? Solène Hasse (décembre 2010) Lettre ouverte aux mecs pour qui « je ne suis pas de celles à qui on fait la cour » La rage au bide. La bile à la gorge et cet effort monstrueux pour ne pas émettre ce son rauque, pour ne pas déverser sa haine. Ça brûle. Ça me fait mal, vous savez. C’est pile ce moment où le ras-le-bol atteint son apogée et qu’on sait que l’on va crier. Alors quitte à crier ma douleur, autant la partager avec des personnes qui auraient peut-être envie de crier avec moi. Disons que dans notre charmante société patriarcale, il y a d’un côté les femmes respectables, qui font l’amour en couple monogame, exclusif et hétéro, et les autres.

Les filles bien mettent un genou au sol, les mauvaises filles se cambrent Moi, je suis la putain. Encore que, malgré mon grand romantisme, j’ai pas toujours envie de me mettre en couple avec ces types. Mais voilà, il arrive que ces cons soient mes amis ou mes potes. Respectez-moi. Pourtant je ne cherche pas à prendre de la place dans votre vie, je me fais volontiers toute petite, vous savez, les gars. Vous savez quoi ? Mais je ne leur dis pas ça. Qu’est ce qu’elle faisait dehors à cette heure-là ? Lorsqu'une femme est agressée, force est de constater que les réactions sont toujours du même type : elle l'a cherché. Il est particulièrement stupéfiant de lire les réactions à l'agression d'une femme pour constater que nous ne sommes jamais à notre placez, toujours dans l'erreur, dans le mensonge ou dans l'exagération. « il y a très, très longtemps, les femmes dirigeaient le royaume.

Les hommes commencèrent à trouver que ce n’était pas une bonne chose, et appelèrent à une réunion pour discuter de ce qu’il y avait lieu de faire. Ils décidèrent de réunir les femmes et de les faire danser nues devant eux. Quand les femmes arrivèrent et que les hommes leur dirent ce qu’elles devaient faire, elles refusèrent car, dirent-elles, elles avaient honte de faire une telle chose. Les hommes répliquèrent que quand on dirige un royaume, on ne doit pas connaître une chose comme la honte.

Une femme voilée est agressée ? Un femme voilée est agressée ? Toujours plus grave, jamais assez. Pourquoi porte-t-elle un petit short au ras du bonbon pour faire son jogging? Les beaux jours reviennent, et je sens qu’on va encore y avoir droit: des filles en short et des questions bêtes. Bon, normalement ici, j’essaie de soulever des questions intelligentes, qui quand on y répond intelligemment, amènent d’autres questions, et tout ça. Mais pour une fois, on va essayer de répondre à une question complètement idiote : « Pourquoi porte-t-elle un petit short au ras du bonbon pour faire son jogging ?

» Normalement ce texte devrait être illustré d’un petit cul de joggueuse. Mais je n’aime pas trop suivre les filles dans la rue et prendre leur cul en photo, ni racoler sur mon blog avec des petits culs. La réponse la plus simple et évidente est « parce qu’elle vaut se faire vio… parce qu’il fait chaud » . C’est évidemment complètement con comme réponse, mais c’est parce que la question est complètement con. Elle porte un petit short au ras du bonbon pour faire son jogging parce que : Je veux comprendre... le slut-shaming.

— Publié initialement le 16 juillet 2012 Le slut-shaming, que l’on pourrait traduire par « stigmatisation des salopes », consiste à rabaisser ou culpabiliser une femme à cause de son comportement sexuel (pratiques, nombre de partenaires, vêtements « provocants »…). Concrètement, c’est votre camarade de classe qui raconte à tout le monde qu’unetelle est « une vraie salope » parce que c’est elle qui l’a dragué pour qu’il finisse dans son lit. C’est votre copine qui dit que cette fille est une pute parce qu’elle coucherait avec n’importe qui. C’est cette nana de Tumblr qui a ressenti le besoin de signaler à toutes les femmes que leurs poitrines doivent rester à l’intérieur de leur haut : Réaction de Laci Green (Laci, on t’aime) : Le problème, c’est que ce type d’humour entretient l’idée que le sexe est dégradant pour les femmes.

Les méfaits du slut-shaming Commençons par les dommages les plus évidents : le slut-shaming blesse les personnes qui en sont victimes. Cercle vicieux.