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Accord Nationnal Interprofessionnel

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Et on va donc se laisser crever ? J’ai la super rage les copains. Je viens de voir la façon dont le gouvernement a fait passer en force cette saloperie d’ANI, profitant du barouf que font les cathos bargeots autour de la loi sur le mariage pour tous qui traîne depuis des mois pour laisser tout le monde (rires jaunes) s’exprimer librement (bis) sur le sujet.

C’est marrant, mais du peu que j’ai suivi sur les médias traditionnels, je n’ai vu et entendu qu’une seule et même parole, et ce n’est absolument pas celle des premiers concernés. Sûr qu’une perchée qui surjoue la victimisation en direct sur un plateau télé c’est plus media-sexy que, par exemple, une famille homoparentale qui explique que tout va bien pour elle (enfin, allait bien jusqu’au déchaînement de haine apparu avec la Manif Pour Tous…). Des hordes de jeunes bien coiffés et imberbes malmenés par les CRS c’est du jamais vu, et ça passe mieux à l’image que des tronches de pédés passés à tabac. Tout ça pour en venir où ? Est-ce qu’on va tous se laisser crever ? ANI, énumération résumée des 54 reculs qu’il contient en 27 articles. Voici un résumé de l’ANI point par point Un résumé quantitatif : sur les 27 articles de l’accord, les 2 seuls prétendument favorables aux salariés ne le sont pas (cf. 20 questions, 20 réponses sur l’ANI et l’avant projet de loi – à paraitre dans D&S n°202 février) Un résumé qualitatif : rien contre le chômage, tout pour les grands patrons et les actionnaires l’ANI ne fera pas un emploi en plus, pas un précaire en moins Les 54 reculs, énumérés un par un : 1/ Acceptation, déjà dans le titre de l’accord, d’un changement de « modèle économique et social » qui dit son nom : « au service de la compétitivité des entreprises ».

On ne peut mieux dire que la vie, le salaire, les conditions de travail des salariés seront subordonnés aux bénéfices des actionnaires. 7/ Acceptation de la création, par accord collectif dans la branche du travail temporaire, d’un nouveau contrat : l’intérim permanent (bonjour les femmes et hommes à tout faire, adieu les conventions collectives) ! Merci à Richard Abauzit. L’ANI expliqué en vidéo : conférence à Argelès-sur-Mer le 14 mars 2013. ANI : Le gouvernement se couche devant le Medef et humilie les sénateurs du PCF. @Taktak. Il semblerait que la trahison des zélites concernant le NON au TCE soit trés vite passée à la trappe des pertes et profits... A partir de ce moment historique dont une partie des Fauxcialistes s’ est rendue coupable, la même qui a voté la sucette à l’ ANI, la « démocratie » a perdu tout sens pour le Citoyen un tant soit peu honnête intellectuellement.

Julia Kristeva, ce matin sur France Q disait que Jean Monet, un des « pères de l’ Europe » aurait regretté de ne pas avoir commencé l’ Europe par la Culture.....en clair, cet oligarque reconnait qu’ il s’ est gravement emmêlé les neurones en commençant par le POGNON. Car, il ne faut pas s’ y tromper, l’ Europe se conduit tout simplement comme les Amères loques de Wall street DONT ELLE SERT LES INTERETS..... Les capitaux amères loques « travaillent » depuis longtemps en EUrope, s’ ils créent des entreprises ce n’ est pas pour DONNER DE L EMPLOI. D’ ailleurs UN TRONPA NE DONNE JAMAIS RIEN !!!!! Ce serait une grave erreur !!!! Le Sénat adopte le projet de loi sur l'emploi malgré un coup d'éclat des communistes.

L'Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013. Les 7 points-clés de l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013. L’embauche des jeunes de moins de 26 ans en CDI sera exonérée de cotisations patronales d’assurance chômage après la période d’essai et ce pendant 3 mois pour les entreprises de plus de 50 salariés et pendant 4 mois pour les autres entreprises. Les cotisations chômage pour les CDD inférieurs à 3 mois seront majorées de : • 7% pour les CDD inférieurs à 1 mois, • 5,5% pour les CDD de 1 à 3 mois, • 4,5% pour les CDD inférieurs à 3 mois dans les secteurs où l’usage est le recours aux emplois saisonniers. La durée minimale des contrats en temps partiel est désormais de 24 heures par semaine. Les heures supplémentaires seront majorées de 10% à 25% selon le résultat des accords de branche. Pendant deux ans, l’entreprise peut proposer une modulation des salaires ou des temps de travail en période de difficulté économique.

Tous les trois ans, les entreprises doivent négocier avec leurs salariés sur la mobilité interne, géographique ou fonctionnelle.