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Société-Débat

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Je ne sais plus écrire à la main. - La main de l'attaché de presse de la Maison Blanche Robert Gibbs montrant une liste de courses Jason Reed / Reuters - Croyez-le ou non, le graphomane que je suis ne sait quasiment plus écrire. Enfin, plus écrire à la main. Qu'il me soit demandé de dégainer un stylo pour autoriser ma petite dernière à louper la gym parce qu'elle a le nez qui coule et c’est la panique. D'abord parce que je n'en ai généralement pas sur moi, de stylo, et qu'il faut donc que je mette toute la baraque sens dessus-dessous pour en dénicher un.

Mais surtout parce qu'il me faut toujours un moment pour me souvenir de la manière dont on s'en sert… Il faut dire qu'en dehors de ces périodes où ma rejetonne a les sinus encombrés, et au-delà de la rédaction d’un chèque ici et là — les prélèvements automatiques ne sont pas faits pour les chiens —, écrire à la main m'est devenu presque aussi exotique que scier du bois de chauffage ou aller chercher de l'eau à la fontaine. Publicité «Bof, qui écrit encore des lettres?» Ce n’est pas Megaupload, mais la liberté que l’on a perdue!

Je ne suis pas pro-piratage, loin de là, je pense que l’idéal, c’est que tout ce qui a une valeur soit payant, mais à un juste prix. Un peu comme les jeux pour smartphone à 79cent, c’est peu, mais à ce prix là, il est ridicule de pirater. Il existe également de nouveaux modèles économiques, moins rentables que la vente de CD à 20 euros, mais peut être plus efficace, tel que ceux de Spotify ou d’OnLIve. Quand un modèle économique est intéressant, quand il ne prend pas le consommateur pour une vache à lait, il peut réussir à convaincre les internautes pourtant habitués à pirater. Ce que les internautes reprochent de plus en plus à l’industrie du disque (et du cinéma), c’est de ne pas accepter la réalité : si dans les années 1990, une collection moyenne de CD audio tournait aux alentours de 10 à 100 albums, très rarement plus, aujourd’hui, les consommateurs veulent tout, ils ne veulent plus devoir choisir entre 2 albums parce qu’ils ne peuvent pas tout s’acheter à des prix aussi élevés.

Ce que traduit la peur de la distraction. La lecture de la semaine, il s’agit de quelques extraits d’un entretien que Cathy Davidson a donné le 21 août dernier au magazine en ligne Salon. Cathy Davidson enseigne les études interdisciplinaires à l’Université de Duke en Caroline du Nord et elle est l’auteure d’un livre intitulé Now you see it qui traite de la manière dont les travaux sur l’attention vont transformer notre manière de vivre, de travailler et de penser. Dans cet article de Salon, elle est interrogée sur les enfants et sur la manière dont nouvelles technologies modifient le cerveau des enfants, pas forcément dans le mauvais sens. Cathy Davidson commence par expliquer que le discours sur les nouvelles technologies et les enfants a complètement changé après la tuerie de Colombine (en 1999 deux adolescents avaient tué à l’arme automatique 13 de leurs condisciples et professeurs). Xavier de la Porte. Le conformisme : cette infertilité nécessaire « La psyché du web social.

Le conformisme : cette infertilité nécessaire Conformément aux lois internes aux groupes… Le conformisme c’est tout simplement l’effet de l’influence majoritaire. Dans tout groupe, social ou non, il existe des normes internes qui régissent son bon équilibre et fonctionnement. Ce maintien induit ainsi des effets d’influences inter-personnelles qui supposent que les individus doivent se conformer à la majorité pour pérenniser son existence.

Ce sont ces pressions sociales, internes aux groupes sociaux qui modifient les opinions et surtout les actes de ses membres. Le conformisme est souvent connoté négativement dans notre société car on a tendance à imaginer qu’une personne qui se conforme est incapable de défendre ses idées. Pourtant en réfléchissant, tout le monde se conforme plus ou moins selon les situations (aller au travail, avoir une tenue décente lors d’un rendez-vous pro, etc). L’effet Ash Ce concept a été découvert par Asch qui lui a donné son nom. Voici leurs principales raisons : Pourquoi l'éducation tue la créativité et les chances de réussite. Mardi 12 juillet 2011 2 12 /07 /Juil /2011 07:45 Une intervention de Ken Robinson dans une conférence TED où il défend la thèse que nos systèmes éducatifs tuent la créativité et ne sont plus adaptés dans le monde dans lequel nous vivons, les arguments développés par Ken avec humour malgré leur gravité : Une conférence qui date de 2006 encore plus d'actualité dans notre monde qui ne cesse d'aller de plus en plus vite : il est vraiment temps que nos systèmes éducatifs donnent la chance à nos enfants de pouvoir s'adapter à cette nouvelle donne en positionnant la créativité au coeur et en ne plus stigmatisant les erreurs permettant de la développer : idem pour nos entreprises qui veulent se développer dans les nouvelles donnes économique et numérique !

Et voici une vidéo animée de RSA qui développe les arguments de Ken : Billets en relation : Partager l'article ! InShare Par Julien Bonnel - Publié dans : Société 4. Pourquoi avons-nous besoin de prédictions? » Article » OWNI, Digital Journalism. De la divination aux statistiques, l'homme a toujours eu besoin de prédire l'avenir, imaginer le futur et ses nouvelles technologies. Notre imagination nous rattrape, dans un monde en acceleration où l'ordinateur est devenu une pièce centrale. C’est la question que posait récemment le New York Times [en] dans un passionnant débat en ligne, qui revenait, 80 ans après avoir invité huit innovateurs des années 1930 à prédire la vie en l’an 2000, sur la question de notre avenir. Qu’est-ce qui nous pousse à prévoir l’avenir ?

Pour l’écrivain Simon Winchester (site) [en] : Les prévisions à long terme semblent un peu comme des capsules temporelles : plus conçues pour divertir les enfants rétrospectivement que pour être prises au sérieux lorsqu’elles sont prononcées.” Bien sûr, la vérité incarnée dans cet axiome varie directement en fonction de l’échelle de temps de la prévision. Les prévisions à court terme peuvent être prises au sérieux, mais elles sont assez ternes. 1956 Our friend the atom. De la difficulté de la rupture amoureuse à l’ère des réseaux sociaux » Article » OWNI, Digital Journalism. Avec le nombre encore plus important de liens que créent les réseaux sociaux, la rupture ne doit plus seulement être physique, mais également numérique. “Robert, je te quitte“. Il y a encore peu de temps une rupture amoureuse, pour Robert, cela consistait à écouter en boucle de la mauvaise pop jusqu’à ce que toutes les larmes qu’il pût tirer de son corps meurtri aient coulé.

Ou alors à aller se jeter dans les bras de la première pinte venue – ou alcool plus fort, c’est selon – pour noyer son chagrin. Ensuite c’était simple, nous avons tous été des Robert, un peu de volonté suffisait pour effacer de notre vie l’indésirable ou celui/celle qui ne nous désirait plus. Il suffisait de brûler les photos souvenirs, les lettres, les petits mots (je me souviens d’un feu de joie organisé par une amie il y a quelques années). Ça c’était avant. Facebook: la piqûre de rappel Lucie*, “larguée involontaire” a rapidement pris la décision de mettre son bourreau au supplice du profil limité sur Facebook.

Vie de merde, bouffe de merde, corps de pauvres. Une des théories en vogue dans le Nord de l’Europe est que l’obésité est une maladie mentale. Ce serait une sorte d’anorexie à l’envers, mixée à des comportements d’addiction, de faiblesse morale et de dérèglements comportementaux. Au lieu de laisser les laboratoires nous mener en bateau et nous concocter des pilules magiques qui font maigrir sans aucun effet secondaire, les médecins et psychologues se voient en grands prêtres du contrôle de soi, à mettre en place des thérapies pour empêcher les gens de se bâfrer comme des cochons. Un truc de paresseux C’est vrai que je me sens mal à l’aise quand je vois à Amsterdam ces touristes américaines obèses qui se remplissent de mégamenus XL de frites, de hamburgers et de wraps (contenant au moins une demi-feuille de laitue) mais qui font une crise d’asthme si la serveuse leur sert un coca normal au lieu du coca light qu’elles ont demandé.

Les psy ont beau essayer de nous vendre leur thérapie anti-morfales, je n’y crois pas. Un truc de classe. Quand la technologie devient l’architecte de notre intimité. Ne croyez pas tout ce que l'on vous dit à la télé - Erwan Le Vexier. Tremblez, ‘gourous’ du web: les vrais experts arrivent! » Article » OWNI, Digital Journalism. Et si les chercheurs "traditionnels" s'emparaient de toutes les belles théories des autoproclamés penseurs du web social ou autres gourous 2.0... et allaient défier ces derniers dans leur arène ?

Dans le cadre des rendez-vous Regards sur le Numérique, Alexis Mons a eu l’occasion de rencontrer Andrew Keen. L’occasion pour lui de revenir sur les points essentiels du débat engagé à cette occasion. Où sont les évidences? Où sont les causes? Andrew Keen est une sorte de contre-gourou. [There is] no evidence that social media has cured anything. Saint-Thomas était parmi-nous, mais comme je l’ai dit sur Twitter : il a raison. Mardi soir, en écoutant Keen, je pensais à Jaron Lanier. Mardi soir en écoutant Keen et en pensant à Lanier, j’ai surtout revisité mentalement le dernier chapitre de Smart Mobs de Rheingold, celui où il nous dit que la technologie ne produit que ce que nous décidons d’en faire. Et c’est là où je veux en venir. Gourous vs. real experts Descendre du nuage et aller sur zone.

2010 – l’an zéro. Wikileaks venant de se faire jeter d'Amazon et disparaissant de certains DNS, suite à des pressions du gouvernement US, a trouvé refuge en partie chez le n°1 de l'hébergement français : OVH ! Cocorico ! Enfin presque... Eric Besson, le tout frais Ministre de la Censure et de la Privation des Libertés sur le Net (humour hein !) , a décidé qu'il fallait bouter Wikileaks hors de France ! Il demande donc d'une manière détournée à OVH, d'arrêter d'héberger le site. Bel exemple de liberté d'expression... Mais Eric est en forme depuis qu'il a récupéré sa connexion Edge et malgré son filtre parental, il persiste et signe dans les déclarations LOL en demandant à Facebook de censurer les appels à rassemblement et de (je cite) : "mettre en place des procédures pour rappeler les règles en vigueur, pour éventuellement supprimer les appels à une manifestation illicite, et pour en identifier les auteurs".

Aaaah ça tremble de partout au gouvernement ! Wikileaks est là. C'est ce que fait wikileaks. Qui sont les digital natives? » Article » OWNI, Digital Journalism. La culture de la Génération Y présente des caractéristiques qui causent bien des problèmes au sein de l’entreprise. Retour sur ce qui distingue cette génération de ses aînés. Probablement dans le but de se rassurer, on parle souvent d’usages lorsque l’on évoque l’avènement du web. A mon sens, il s’agit d’un understatement important qui entretient une certaine incompréhension. La relation au web a développé une culture forte avec ses principes, des valeurs et des habitudes. En cela, les Digital Natives disposent d’un ADN tout autant révolutionnaire, bien que moins spectaculaire, que la génération des baby-boomers.

Cette Génération Y présente des caractéristiques culturelles qui causent d’épineux problèmes au sein de l’entreprise en particulier au niveau de la propagan… erm… communication interne. Nous avons ici à faire avec des travailleurs de la connaissance, post-idéologiques, sur-éduqués, sur-informés et irrévocablement connectés. Quelques pistes pour faciliter cette communication… TEDxCasablanca - Faysal Hafidi - 5 qualités qui font échouer à l'école mais réussir dans la vie.

L’usager des grèves n’est qu’un personnage de fable » Article » OWNI, Digital Journalism. Dès les premières heures de grèves, son nom est sur toutes les lèvres et son quotidien toujours semé d'embuches, la faute aux grévistes. Et pourtant, c'est un scoop: il n'est pas. L'usager n'est qu'un mythe qu'il convient de déconstruire. Dans ses Mythologies, publiées en 1957, Roland Barthes consacre un article à l’usager de la grève. Au sein de cet ensemble critique, l’usager est pris en otage, une fois n’est pas coutume, entre les romains aux cinéma et les martiens, l’Abbé Pierre et Greta Garbo, le strip-tease et la nouvelle Citroën.

Si l’usager de la grève a pourtant toute sa place dans ce recueil, c’est qu’il est, lui aussi, un mythe. Un mythe assez bruyant et aux contours désormais suffisamment nets pour paraître réel – mais un mythe tout de même. Note : Ce texte a été publié sur Relectures à l’occasion des grèves de novembre 2007. L’usager n’existe pas Pour qu’un usager de la grève puisse exister, il faudrait vivre dans un monde très irréaliste. Un monde de théâtre.

Un manifeste agnostique. Temps de lecture: 13 min Disons-le tout net : l’agnosticisme n’est pas un athéisme mou. L’agnosticisme n’est ni un athéisme, ni un théisme. Etre agnostique, c’est être animé par un scepticisme radical; c’est douter que toute certitude soit possible; c’est s’opposer aux certitudes sans fondement des doctrines athéistes et théistes. L’agnosticisme est souvent décrit comme étant la mise en doute des croyances religieuses. Mais il nous faut aujourd’hui compter avec l’apparition récente du «nouvel athéisme» – la dénonciation de la religion à travers plusieurs best-sellers d’auteurs prestigieux, qu’ils soient scientifiques (Richard Dawkins, Daniel Dennet…) ou polémistes (comme mon collègue Christopher Hitchens). Aussi j’estime qu’il est important de définir clairement cette position philosophique, afin de la démarquer des certitudes du théisme et de l’athéisme.

Inventer un nouvel agnosticisme Je n’irai pas jusqu’à dire qu’un «nouvel agnosticisme» est sur le point de naître. Une foi athéiste ? 2.