background preloader

Biens communs

Facebook Twitter

Libres savoirs. À la fin du dix-neuvième siècle, l’un des cofondateurs de Larousse fit orner les célèbres dictionnaires universels d’une « semeuse » qui soufflait sur les aigrettes d’un pissenlit. Le profil ainsi que la devise qui l’accompagne, « je sème à tout vent », sont entrés dans le patrimoine visuel de tous les Français. C’est une illustration qui s’en inspire qui agrémente la couverture d’un recueil de contributions intitulé Libres savoirs. Les biens communs de la connaissance. Le sous-titre « produire collectivement, partager et diffuser les connaissances au XXIe siècle » se présente comme une version mise à jour, sous une forme quasi programmatique, de la devise de Larousse. Centré sur la notion de biens communs de la connaissance, sous un angle multidisciplinaire et international, ce livre a été coordonné par l’association Vecam.

Au long de développements denses mais toujours accessibles, le livre fait utilement le point sur des questions de terminologie. [Europe Solidaire Sans Frontières] Crise : l’heure de vérité. Le bien commun : l'assaut final - Un documentaire de Carole Poli. Nombreux sont ceux qui pensent qu’en France le projet de loi « Création et Internet » (ou Hadopi) n’est pas qu’une simple question technique et juridique pour endiguer le « piratage », mais se situe bien au delà, sur le front politique et sociétal de la défense des biens communs contre une « marchandisation » croissante des activités humaines, ici la culture[1].

C’est pourquoi il nous a semblé intéressant de proposer aux lecteurs de passage un « vieux » documentaire que vous n’avez peut-être pas eu l’occasion de voir à sa sortie en 2002 (durée : 1 heure). Il a pour titre Le bien commun : l’assaut final et a été réalisé par la québécoise Carole Poliquin (dont nous avons obtenu accord pour diffusion). Voici ce qu’en disait Bernard Langlois dans le journal Politis : Sur le fond, c’est une charge très argumentée, très démonstrative contre la mondialisation libérale, nourrie de reportages et de témoignages recueillis au Canada, au Mexique, aux États-Unis, en Inde, en France. Loaded: 0% Manifeste pour la récupération des biens communs. Cela peut sembler parfois un peu naïf, utopique, ou ne dépassant pas, comme ici, le stade de la déclaration d’intention (le cul posé sur sa chaise).

Mais il est indéniable que quelque chose se met doucement mais sûrement en place autour de la défense des biens communs (les commons en anglais). La crise, si il fallait lui trouver du positif, ayant contribué à favoriser les prises de conscience en accélérant le mouvement. Comme pour l’édifiant reportage de Carole Poliquin, il y a une certaine cohérence à regrouper ainsi des éléments éparses à préserver et développer, dont on ne s’étonnera guère d’y trouver également le logiciel libre[1] Manifeste URL d’origine du document La privatisation et la marchandisation des éléments vitaux pour l’humanité et pour la planète, sont plus fortes que jamais.

Les conséquences de ce processus sont néfastes. Philippe Aigrain » Le partage est légitime. Le partage de fichiers représentant des oeuvres couvertes par le droit d’auteur entre individus sans but de profit a été rendu illégal au cours des 30 dernières années dans la plupart des pays et dans la plupart des cas. Cela ne m’empêche d’affirmer haut et fort que l’acte de prendre une oeuvre numérique qu’on a acquis et de la copier, la rendre accessible à d’autres ou leur envoyer est non seulement légitime, mais une contribution essentielle à l’établissement d’une culture commune. Je propose de défendre cette position en suivant les points suivants: montrer l’utilité du partage (délimité comme ci-dessus) et sa légitimité même sans autorisation des auteurs, montrer que lorsqu’on l’interdit, les pratiques culturelles appauvrissantes chassent les pratiques enrichissantes, et finalement affirmer que la prohibition du partage sera un jour vue comme un étonnant obscurantisme. 1.

Le partage est utile et légitime même lorsqu’il concerne des œuvres dont on n’est pas l’auteur 2. 3. Cause commune (Philippe Aigrain) - Livre. Cause commune : l’information entre bien commun et propriété vient d’être réédité en livre numérique chez publie.net avec une préface originale. L’édition papier a paru aux Editions Fayard dans la collection Transversales (février 2005). Pour des informations sur les traductions choisissez la langue correspondante dans les menus de bas de page. Achetez le livre numérique : chez publie.net Achetez le livre papier : Achetez le chez votre libraire préféré, ou si ce n’est pas possible en ligne (Alapage, Amazon, Decitre, FNAC) … et / ou téléchargez le La version PDF du livre Cause commune : l’information entre bien commun et propriété est mise à disposition sous un contrat Creative Commons Télécharger (format PDF) Quatrième de couverture L’information et ses technologies refaçonnent notre univers technique, social et éthique, mais ces bouleversements se font dans deux directions opposées selon que l’on choisit d’en encourager l’appropriation privée ou d’en faire des biens communs.

Revue de presse. Blog Archive » Droit d’auteur et révolution cult. Internet. Révolution culturelle. Le dernier numéro publié par Le Monde diplomatique dans la collection Manière de voir abordait inévitablement le droit d’auteur. Il y est très décrié par Joost Smiers puisqu’il s’exerce davantage en faveur des investisseurs que des créateurs et qu’il favorise ainsi la constitution de monopoles et la concentration des œuvres starisés au mépris d’autres créations intellectuelles « évacuées du paysage mental d’une grande partie de la population« , puisqu’il représente aussi une source de difficultés pour les pays en développement, qu’il est difficile de ne pas entrer aujourd’hui « en collision avec un droit d’auteur« [réf. 1] et qu’il favorise ainsi la juridisation.

Il est non seulement déconnecté des auteurs et des artistes, mais il « étouffe » le dialogue entre les diverses parties prenantes. Mais les solutions pour les rémunérer me laissent perplexes. Source : Internet. @ Brest - Appel d'Autrans 2011 Pour des biens publics et utiles réutilisables. Ce texte est une proposition qui en reste en débat quelques jours parmi les participants aux rencontres Les participants aux rencontres d’Autrans 2011 : 1-Constatent la vitalité des espaces publics numériques et encouragent vivement les collectivités locales à les multiplier, à soutenir leurs développements et à accompagner la médiation aux usages du numérique dans tous les lieux de service public et d’action sociale. 2-Observent que la loi a encadré l’usage des informations personnelles, mais a négligé de préciser le statut et les obligations concernant les informations d’utilité publique. 3-Education : Sont en particulier d’utilité publique les informations concernant l’éducation.

Par exemple, les manuels scolaires devraient évidemment être mis en libre accès sur Internet. Plus généralement la mise en ligne et la réutilisation des documents pédagogiques écrits et audio-visuels par les enseignants devraient être encouragées et valorisées. La révolution par la gratuité. La perspective révolutionnaire est-elle morte avec l'effondrement du modèle soviétique ? Ne peut-on penser pourtant que la crise écologique rend plus actuelles et urgentes que jamais les grandes questions que posaient jadis les différentes familles socialistes ? Le moment est incontestablement venu d'en finir avec une certaine gauche c'est-à-dire avec sa vision de l'histoire, sa conception du politique, son rêve d'un gâteau toujours croissant. En finir avec cette gauche-là est nécessaire pour retrouver, sous ses sédiments solidifiés, le sang qui vivifiait autrefois ses rêves, ses valeurs, ses projets, ses combats, ses conquêtes.

Tout se passe comme si nous avions perdu la capacité d'imaginer un autre monde en raison de ce « trop plein de réalité » qui nous broie et interdit toute évasion. Comment croire qu'être «révolutionnaire » puisse être de revendiquer le SMIC à 1500 euros « tout de suite » face à une gauche réformiste qui le promet pour un peu plus tard ? Paul Ariès. Philippe Aigrain » Un peu d’histoire. Pour justifier sa politique récente, Nicolas Sarkozy a déclaré dans sa conférence de presse de ce jour à Bruxelles, que plus des 2/3 des « démantèlements de camps illicites » concernaient des gens du voyage, donc français (sic) et non des roms ou d’autres tsiganes non-roumains.

Cela ne me parait pas jeter une lueur particulièrement favorable sur les actions de police récentes (et encore en cours), qui, fussent-elles « sous le contrôle du juge », ont eu lieu en réponse à une circulaire que nous connaissons aujourd’hui. Lorsqu’il s’indigne des déclarations de Viviane Reding, il tente de faire croire que c’est aux déportations nazies qu’elle aurait fait référence lorsqu’elle a déclaré qu’elle ne pensait plus voir de telles mesures discriminatoires (la circulaire Hortefeux) après la seconde guerre mondiale.

Il est possible qu’elle ait réellement pensé aux déportations nazies.