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Axe 2 La pub est une injonction sociale relayée par le marketing

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PHOTOS. Campagne choc avec Iggy Pop torturé par Amnesty International : malaise ou malin. Amnesty Belgique a publié des photos d'Iggy Pop et du Dalaï Lama torturés. Malin ? (CAPTURE FACEBOOK) CHOC. Amnesty International Belgique poursuit son combat contre la torture, avec une campagne choc. Le principe ? Des légendes décalées, censées faire rire. Non ! 1- Je ne comprends pas pourquoi Amnesty tente de nous faire rire avec un sujet aussi sensible. 2- Ces images sont trop violentes pour moi. 3- Cela fait plusieurs fois qu'Amnesty va trop loin : contre le viol, récemment, l'organisation est, à mon sens, a dépassé les bornes.

Et tenir pour responsables les séries télé comme "Homeland" ou "24 heures" de la torture, c'était aussi exagéré. Oui ! 1- Faire appel à des personnalités célèbres comme Iggy Pop, Karl Lagerfeld et le Dalaï Lama, c'est une bonne initiative, et cela permet que la campagne soit diffusée à plus grande échelle. 2- Un Français moyen recevrait environ 500 à 2000 messages publicitaires par jour. En réalité, il s'agissait surtout de faire réagir. À vous de jouer ! Nouvelle campagne UNICEF : une expérience choc en vidéo. Que feriez-vous si vous voyez un enfant de 6 ans seul dans la rue ? C’est la question posée en introduction de cette vidéo qui lance la campagne #FightUnfair de l’UNICEF. Elle met en scène Anano, une petite fille âgée de 6 ans à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, seule dans la rue.

Elle montre la discrimination subie par les enfants en fonction de leur apparence. N’avons-nous jamais appris qu’il faut se méfier des apparences ? Peut-être que nous n’avons jamais vraiment bien compris le sens de ce conseil, car l’apparence change trop souvent nos comportements. Cette vidéo illustre avec force cette triste réalité. Quand la jeune actrice est propre, bien coiffée et habillée avec élégance, les passants n’hésitent pas à s’approcher, à lui parler et lui demander si elle a besoin d’aide.

C’est une mise en scène et Anano est une jeune actrice. «Ça me rend triste. La vidéo se conclut avec cette phrase : «Imaginez comment ça se passe pour des millions d’enfants qui sont rejetés tous les jours.» "La réalité n'as pas de filtre" : la nouvelle campagne choc qui parodie Instagram - Dans Ta Pub. Alors que la course à la plus belle photo de vacances fait rage sur Instagram et plus récemment Instaweather, voici une campagne de sensibilisation qui parodie ce dernier. Cette campagne a été réalisée par l’agence Mayo Draft Fcb pour la fondation chilienne venant en aide aux sans abris.

Composée de 4 visuels, la campagne reprend parfaitement les codes d’Instaweather, qui consiste à ajouter sur votre photo vos données de géo-localisation (météo, température, etc…). Le but de la campagne est, comme toute campagne de sensibilisation, de diffuser un message sensible, d’en faire parler. Ici, le sujet concerne les sans abris au Chili. Alors que chez nous c’est l’été, la-bas c’est l’hiver qui dicte la température. Le contraste est percutant d’autant que la parodie d’Instaweather est parfaitement bien trouvée. Attention toutefois : la température des visuels est en Fahrenheit, ce n’est donc pas 24° comme nous les connaissons qui est affiché, mais plutôt -5°C. Représentation et communication publicitaire.

"Donner envie à des gens qui n'en ont pas les moyens d'acheter une nouvelle chose dont ils n'avaient pas besoin dix minutes auparavant... " Frédéric Beigbeder, 99francs : Telle est la fonction perverse et en même temps toute la "magie" de la Pub. En période d'offre surabondante (dans les pays dits " riches "), le consommateur, submergé de propositions, doit disposer de critères de choix. Or la plupart des produits mis sur le marché remplissant désormais leurs fonctions, les qualités intrinsèques d'un produit ne suffisent plus à le vendre en masse. Afin de motiver le public, la communication (au sens large : publicité, design du produit, choix des textures, discours de la marque, logotype ...) doit créer autour de l'objet un univers symbolique fort et immédiatement reconnaissable. Le consommateur doit vouloir et pouvoir s'identifier à cet univers et à ces valeurs.

Finalement, ce ne sont plus les produits qui sont représentés, mais les valeurs qu'ils doivent communiquer. La dictature du bonheur selon les pubs - Changeons. Si on fait un petit bilan des messages que l’on reçoit à longueur de journée, pour être heureux il faut consommer. Avoir une belle voiture de chez Mercedos, manger du nutellos, manger au McQuik, boire du cola cokos, avoir un jphone. Et tout ça pour avoir un corps sain (c’est à dire être super musclé et sans un gramme de graisse) et dans un monde merveilleux et beau.

Oui, sauf que… C’est un grand n’importe quoi, un WTF total. Si on mange tout ce qu’on nous dit de manger dans les pubs, on sera loin de ressembler aux gravures de modes photoshopées des magazines. Saviez vous que dans une seule canette de soda il y a plus de sucre que l’apport journalier conseillé par l’OMS ? Que votre pâte à tartiner préférée ou que votre fast food si accueillant sont tellement gras et sucrés qu’ils vous flinguent la santé à petite dose ? Si je vous pose la question, vous me répondrez certainement que vous le savez. J’ai eu des éléments de réponse en lisant l’excellent TV Lobotomie de Michel Desmurget. 26Shares. Violences de l'idéologie publicitaire, par François Brune (Le Monde diplomatique, août 1995) Les élections passent, la publicité demeure. Les promesses politiques se succèdent allègrement à la surface des événements ; le système de propagande commerciale, lui, continue de façonner en profondeur l’imaginaire du public, chaque jour et en tout lieu.

Ce n’est pas le principe de la « publicité », au sens originel du mot, qui est en cause. C’est la réalité d’un phénomène social devenu hypertrophique, et qui diffuse en permanence ce qu’il faut bien appeler une idéologie dominante, n’en déplaise aux euphoriques de la modernité qui veulent n’y voir qu’un jeu sans enjeu. A toute forme d’idéologie dominante, deux analyses critiques peuvent être opposées : l’une, stigmatisant la nature plus ou moins pernicieuse de la « vision du monde » qui la constitue ; l’autre, l’exercice même et les méthodes abusives de sa domination. C’est à ces deux niveaux qu’on doit dénoncer la violence de ce système. Les grands traits de l’idéologie publicitaire n’ont pas changé depuis l’origine. Le bonheur est dans la pub – Trend N'Com. Pour vous le bonheur, c’est quoi ? Une sensation, un état, une émotion, un sentiment, une quête ?

Je ne suis pas en train de vous faire plancher sur un sujet d’une épreuve du bac, non, pas un vendredi ! Mais si on y réfléchit bien, le bonheur est difficile à définir. Et pourtant, c’est une notion souvent utilisée par les publicitaires. Alors en cette journée internationale du bonheur, je vous propose de faire le tour de quelques marques qui ont misé sur ce concept… Club Med, l’alchimie du bonheur Depuis 1950, le Club Med dit « réinventer l’alchimie du bonheur ». En 1989, c’est par un spot tv que l’enseigne détaillait les activités au sein du club, pour un « bonheur debout, couché ». Plus tard, c’est par une saga en trois temps que la marque a relancé l’idée du bonheur.

. « Tous les bonheurs du monde » : saga publicitaire Et cette année, après 10 ans d’absence à la télé, l’enseigne retombe dans son obsession du bonheur. Offrez-vous 20 cm de bonheur 20 cm de bonheur en plein métro Article by. CULTURE :: «La pub entretient l'illusion du bonheur» Paul Ariès a lancé une croisade: contre l'envahissement de la pub en général, et à l'école en particulier. Ce politologue, enseignant à l'Université de Lyon, veut bouter les marchands hors des écoles, comme il dit, à l'image de ce que les Français ont fait très exactement il y a un siècle «en boutant les curés des salles de classes».

A ses yeux, le parallèle n'est d'ailleurs pas que dans la forme. En effet, explique-t-il, «la publicité est le vecteur d'une nouvelle spiritualité du marché qui pourrit tout le reste». Spécialiste des sectes, ardant partisan du combat contre la malbouffe, Paul Ariès est le porte-drapeau, depuis quatre ans, de la campagne des Casseurs de pub «La rentrée sans marques». En mars, il a publié un livre au titre sans ambiguïté: Putain de ta marque! A vous lire, la publicité est le pire fléau qui guette l'école! Que pensez-vous du programme de Procter&Gamble qui, en France, fait campagne dans les écoles en faveur du développement durable? En lien avec cet article: