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Médias et opinion publique

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Une presse soutenue par son public. Cliquer sur l'image d'illustration pour lire la vidéo.

Une presse soutenue par son public

Que celui ou celle qui sait lancer un média rentable en deux clics et trois tours de table lève le doigt ! Car s'il y a bien UN sujet qui préoccupe l'ensemble de la presse, c'est celui de son modèle économique. Avec l'arrivée du web, les annonceurs qui autrefois assuraient une bonne partie des revenus ont migré vers d'autres sphères (géants et Net, sites de marques, influenceurs), et une majorité des groupes de presse est aujourd'hui la propriété de personnalités dont l’intérêt pour le journalisme est secondaire par rapport à̀ la défense de leurs propres intérêts et de leur champs d'influence.

Pour assurer leur totale indépendante éditoriale, certains médias optent pour d'autres modèles : sans pub et uniquement avec les abonnés pour les uns, coopératifs et/ou avec un système de dons pour d'autres. 115960 Présentation version publiée. Baromètre médias, les journalistes sommés de se remettre en question. Insultes, menaces de viol, jets de projectiles, coups, scènes de lynchage… Après plusieurs agressions de journalistes, des agents de protection accompagnent des équipes de télévision ou radio lors de mobilisations de gilets jaunes. Une « escalade de la haine » dénoncée par l’ONG Reporters sans frontières, qui héberge sur son site la pétition #Libresdinformer, lancée par des collectifs de journalistes et de citoyens pour défendre le droit d’informer.

Sans surprise, dans ce contexte de crise sociale où la presse est prise à partie, les indicateurs du 32e Baromètre de la confiance dans les médias réalisé par le groupe Kantar pour La Croix sont en berne. Si l’intérêt pour l’actualité remonte (à 67 %, + 5 points), les journalistes sont jugés indépendants par seulement un quart des sondés et la confiance envers les différents médias est au plus bas. « Les “intellos” n’ont pas les mêmes sources d’information que Il reste 80% de l'article à lire.

Les gilets jaunes lancent leurs propres médias. Les démocraties à l'épreuve des infox. Programme Les démocraties à l’épreuve de l’Infox 9h15 OuvertureLaurence Engel, présidente de la BnF, Laurent Vallet, président de l’Ina et Martin Ajdari, directeur général des médias et des industries culturelles, ministère de la Culture 9h45 Keynote speech Sommes-nous crédules ?

Les démocraties à l'épreuve des infox

Par Gérald Bronner, sociologue professeur à l’université Paris Diderot et membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie des technologies. "Complément d'enquête". Journalistes : mais à quoi servent-ils ? - France 2 - 14 février 2019 - En replay. Chaque samedi depuis début décembre 2018, ils partent sur le terrain la peur au ventre, casque sur la tête, et pour ceux qui en ont les moyens, escortés de gardes du corps.

"Complément d'enquête". Journalistes : mais à quoi servent-ils ? - France 2 - 14 février 2019 - En replay

Insultes, tabassages, blocages d’imprimeries… Les journalistes sont la nouvelle cible des "gilets jaunes". Mais pourquoi tant de haine ? La presse fait-elle si mal son travail ? "Complément d’enquête" sur une profession sous pression, avec des journaux et des médias accusés d’être "soumis aux actionnaires", "partiaux" dans leur traitement de l’information. Convaincus que les violences policières sont passées sous silence, certains citoyens s’improvisent même reporters et créent leur propre média sur Facebook. Médias menteurs !

Avant, ils brandissaient fièrement leur micro bleu, aujourd’hui, ils n’osent plus dire pour quel média ils travaillent. Médias : une haine qui vient de loin. « Journalistes, collabos ! » Ce slogan, que des « gilets jaunes » ont scandé devant le siège de plusieurs médias lors de récentes manifestations ­parisiennes, aurait pu tout aussi bien sinon – mieux – résonner dans les rues de la capitale en 1631. On imagine la scène : des rédacteurs de La Gazette pris à partie, agressés, menacés ; leur patron, Théophraste Renaudot, séquestré dans son bureau ; et le titre empêché de paraître.

Rien de tel n’est arrivé au premier périodique français. Créé par privilège du roi, détenteur d’un monopole d’Etat et organe ­officieux de Richelieu, cet hebdomadaire de quatre pages, au tirage oscillant entre 300 et 800 exemplaires, était pourtant bel et bien un journal de cour. Ce dont il ne se cachait guère : bien plus tard, en 1762, lorsqu’il devint la Gazette de France, il prit pour sous-titre ­« Organe officiel du Gouvernement royal ».

L’année 1631 marque symboliquement la naissance officielle du journalisme. Journalisme et citoyens : comment rétablir un lien de confiance ? La défiance vis à vis des médias est presque aussi vieille que l'histoire de la presse. Elle a connu bien des phases de crispations et la crise des "gilets jaunes" s'inscrit dans cette longue histoire. Mais pour la première fois, ce manque de confiance des citoyens vis à vis de la presse traditionnelle est démultiplié par les réseaux sociaux. La réponse de certains internautes à la question "Quelles solutions envisagez-vous pour répondre à ce désaveu des médias traditionnels ? " le prouve : Adel Kadri sur Facebook : Marrante votre profession qui demande au public comment ses agents doivent faire leur boulot ! Écouter Expérience : être journaliste dans la manifestation de "gilets jaunes" à Paris le 19 janvier 2019.

Pourtant, vous avez été plus d'une centaine à nous répondre et à proposer vos idées et vos solutions qui ont servi de trame à cette article (lisez notre sélection). Baromètre médias, les journalistes sommés de se remettre en question. Konbini: fallait-il interviewer Maxime Nicolle? Maxime Nicolle, alias "Fly Rider", est l'une des figures emblématiques des gilets jaunes.

Konbini: fallait-il interviewer Maxime Nicolle?

Hugo Clément l'a interrogé pour la plateforme Konbini, dans une vidéo diffusée le 9 janvier. Durant 8 minutes 44, il y évoque les protestations, les violences envers les journalistes, le cas du boxeur Christophe Dettinger et la polémique entourant la création d'une cagnotte lui étant destinée. Mais après six minutes d'entretien, l'interview prend un autre tournant, lorsque Maxime Nicolle commence à s'exprimer sur les attentats de Strasbourg et de Nice.

"Je suis complotiste", assume Nicolle C'est ainsi que "Fly Rider" assure que l'attentat commis par Chérif Chekatt, le 11 décembre 2018 à Strasbourg, est une fusillade qui n'a pas été revendiquée comme un attentat. Boxeur, destitution de Macron, haine des médias, doute sur les attentats... Maxime Nicolle, l'un des leaders des gilets jaunes, dit tout à Hugo Clément.

Apathie journaliste millionnaire anti Gilet Jaune. Gilets jaunes : "C'est effrayant mais certains ne croient plus les médias, même de service public" L’ère de l’information a-t-elle laissé place à l’ère de la crédulité ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective Google en est témoin : les recherches sur le terme « fake news » ont explosé fin 2016, alors que Donald Trump s'apprêtait à devenir le 45ème président des Etats-Unis.

L’ère de l’information a-t-elle laissé place à l’ère de la crédulité ?

Pourtant le phénomène n’est pas nouveau : qu'on l'appelle rumeur, hoax, complot ou conspirationnisme, le scepticisme, voire la méfiance à l’égard de l’information, ont toujours existé. Et une telle vigilance est sans doute plutôt saine dans les régimes démocratiques. Mais nous avons depuis longtemps dépassé le simple recul critique du citoyen éclairé : désormais, c’est une véritable guerre de l’information qui se livre.

Une guerre dont les réseaux sociaux sont le premier champ de bataille. Les trucages de France 3 torpillent la définition même des médias. Consternation, hier à France 3, la société des journalistes découvre une deuxième photo truquée à l’antenne. Résumé des faits. Plus on avance, plus ils sont navrants. Samedi, dans le 19/20 de Catherine Matausch, apparaît sur le mur d’écrans plasma du studio, une image de gilets jaunes avec une pancarte anti-Macron dont on a volontairement gommé le mot « dégage », alors qu’il apparaissait sur la photo originale ciglée AFP ! L'AFP elle-même et Checknews de Libération mettent à jour cette histoire. France 3 plaide maladroitement pour « une erreur humaine » et présente, dimanche, ses excuses à l’antenne.

C’est une cheffe d’édition en CDD qui a pris, en fait, cette initiative et l’a imposée aux infographistes. Toutefois, le rebondissement de hier après-midi y met fin. Le bidouillage d’image est le propre du Web. Mobilisation des Gilets jaunes : "Les médias sont dans une positon paradoxale" Colère des Gilets jaunes envers les médias : les journalistes doivent-ils réagir ? Comment Internet a bouleversé les régimes de construction des opinions ? - Histoire moderne et contemporaine du politique (2001-2018) - Collège de France - 27 février 2018 11:00.