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Couche d'ozone

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Le trou dans la couche d'ozone plus petit en raison de températures moins froides. Avec une superficie moyenne de 17,9 millions km2, le trou dans la couche d'ozone en Antarctique, qui se forme chaque année entre septembre et octobre, a été en 2012 le second plus petit depuis vingt ans en raison de températures moins froides, a indiqué mercredi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Le trou dans la couche d'ozone plus petit en raison de températures moins froides

"Les températures ont été un peu plus chaudes cette année dans la haute atmosphère au-dessus de l'Antarctique, ce qui a permis une moindre destruction d'ozone comparativement à l'an dernier", a expliqué Jim Butler du laboratoire de recherche du système terrestre de la NOAA, qui effectue ces mesures grâce à un satellite de la NASA. Le trou d'ozone de l'Antarctique a atteint cette année un maximum pour la saison le 22 septembre avec 21,2 millions de km2, l'équivalent de la superficie combinée des Etats-Unis, du Canada et du Mexique. A titre de comparaison, le plus grand trou dans cette couche a été mesuré en 2000 avec 29,9 millions km2. Nouveau trou dans la couche d’ozone, mais cette fois en Arctique. Publiée dans le magazine scientifique britannique Nature, l’étude révèle un fait inquiétant : « Pour la première fois, la diminution (de l’ozone, ndlr) a été suffisante pour qu’on puisse raisonnablement parler de trou dans la couche d’ozone en Arctique ».

Nouveau trou dans la couche d’ozone, mais cette fois en Arctique

Des observations satellitaires ont en effet montré que « la destruction de l’ozone a commencé en janvier, puis s’est accélérée », jusqu'à atteindre un pic « durant 27 jours en mars et au début du mois d’avril, sur une surface d’environ 2 millions de km2, soit à peu près cinq fois l’Allemagne ou la Californie ». De tels niveaux avaient déjà été atteints au milieu des années 1980, mais seulement en Antarctique. Laissez un commentaire : Votre commentaire (min. 40 caractères) Un phénomène exceptionnel au pôle Nord L’ozone présent dans la stratosphère forme entre 13 et 40 km d’altitude une couche qui protège les organismes vivants contre les nocifs rayons ultraviolets du soleil.

Quel est donc la cause du nouveau trou au pôle Nord ? La diminution de la couche d'ozone serait en voix de guérison mais la menace persiste. Un nouveau rapport suggère que l'interdiction sur les hydrochlorofluorocarbones 1987 a réussi à inverser l'érosion de la couche d'ozone et que l'exposition aux rayons UV est en baisse.Une nouvelle étude scientifique a confirmé que la guérison de la couche d'ozone a permis la réduction d'exposition des personnes aux rayons UV nocifs du soleil. Il faudra encore prendre des années avant que la couche d'ozone se reconstituera entièrement, mais la chaîne de nouvelles positives se poursuit.Pendant des décennies, la menace a continué de croître: La couche d'ozone protectrice de 20 kilomètres (12,4 miles) au-dessus de la planète a été éclaircie, l'ouverture d'un chemin d'accès pour l'exposition au rayonnement ultraviolet du soleil.

Speigel Le nombre de cancer de la peau est en augmentation. Statistiquement, un européen sur six développe ce type de cancer au cours de sa vie. Les dermatologues organisent bientot une campagne de dépistage. Rtl.be Lire aussi Illustration © Thinkstock. Changement climatique : une nouvelle menace pour la couche d’ozone. Le Protocole de Montréal bannissant les chlorofluorocarbures (CFC) a été signé en 1987 par de nombreux pays.

Changement climatique : une nouvelle menace pour la couche d’ozone

Depuis, on constate que le trou dans la couche d’ozone au-dessus du continent antarctique a tendance à rétrécir dans la stratosphère. Une étude récemment publiée montre que le réchauffement climatique va modifier la circulation de l'ozone entre la stratosphère et la troposphère (basse atmosphère). Michaela Hegglin et Theodore Shepherd, de l’université de Toronto, ont modélisé l'évolution vraisemblable de la circulation de l'ozone jusqu'en 2095. Pour cela, ils se sont basés sur les prévisions du Groupe international d'experts sur le climat (GIEC). « Notre étude montre qu'il y a une nouvelle menace pour la couche d'ozone, à savoir le changement climatique, qui va soit augmenter soit diminuer les UV en fonction des régions », ont-ils déclaré.