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Sloterdijk

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Die Zukunft des Kapitalismus (8): Die Revolution der gebenden Ha. Sloterdijk et l'Etat fiscal. J'avoue être quasiment tombé de ma chaise en lisant un article de Sloterdijk, repris dans le dernier courrier international (n° 978) intitulé "Oui, le pauvre exploite le riche". La charge qu'il y mène contre ce qu'il nomme "l'état fiscal" et la vigueur avec laquelle il s'attaque à la sociale-démocratie bien pensante et dégoulinante de moraline à 2 centimes est incroyable.

Malheureusement je ne trouve pas de référence libre sur le net, la version de courrier international est là : (mais il faut être abonné), et je n'ai pas réussi à trouver l'original sur le site du Frankfurter Allgemeine Zeitung (si quelqu'un parlant mieux que moi l'allemand pouvait y arriver je pense qu'une traduction vaudrait le coup). Quelques passages, pour commencer le constat (rien que de très normal mais c'est si rare de le voir écrit tel que) : Citation Quelques lauriers pour les libéraux (c'est si rare ne gâchons pas): Enfin la version CSEF (S pour Système) de Sloterdijk : Ni le soleil ni la mort - Peter Sloterdijk - Critique de Ni le s. Peter Sloterdijk est vivant Quand ils ne sont pas de simples flics, la plupart des philosophes d'aujourd'hui sont à Heidegger, Foucault et Deleuze ce que sont les jazzmen blancs à Charlie Parker et à John Coltrane : ils improvisent sur les mêmes standards en un peu plus lent et en un peu moins juste.

Complètement déstabilisés par la richesse des écrits des philosophes classiques dans lesquels ils sont en permanence plongés, ils en deviennent les marabouts, à re-faire tourner les tables pour vérifier qu'ils ont vraiment dit ce qu'ils ont vraiment dit, et pas vraiment pensé ce qu'ils n'ont pas vraiment pensé. L'impensé du vieux penseur est leur impasse préférée. Ils alternent entre l'admiration échevelée et la haine viscérale venue d'une trop longue compagnie des vieux maîtres. Les pauvres. Baba viking mêlant sur son visage à la fois Nietzsche (la moustache) et Heidegger (le regard mélancolique), Sloterdijk se considère comme un piano qui se met subitement à jouer tout seul.

Interview Sloterdijk : L'état contre les nouveaux féodaux, L'affaire Sloterdijk. Peter Sloterdijk - Le scandaleux - LEPOINT.FR. Peter Sloterdijk : «L'âme ne s'oppose plus aux machine. Pour le philosophe allemand, la biologie et la médecine contemporaines bouleversent notre idée de l'homme LE FIGARO. – Les progrès foudroyants des biotechnologies ne font-ils pas franchir un seuil à la conquête de la nature? Peter SLOTERDIJK. – Oui et non. Oui, parce que les nouvelles applications de la biologie permettent aux hommes d'agir sur leur vie même, en repoussant, à terme indéfiniment, l'horizon de la mort. Non, parce qu'aussi loin qu'on remonte, les hommes ont toujours aspiré à reculer les limites de la finitude, à triompher de cette fatalité inaugurale: l'être-mortel. Bref, ils ont tenté de s'isoler des processus naturels, pour augmenter leurs chances de survie.

C'est pour cela qu'ils ont créé des «bulles». Pourtant il y a une nouveauté: le lieu que l'homme investit pour contredire la nature, ce n'est plus le monde ou la cité, c'est lui-même... (Fulcanelli) Ouvrir les sphères : de Sloterdijk à la blogosphère.