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Politiques en campagne & médias

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Le Web, la « cour de récréation » de la gauche ? La Vraie Timeline Il a commencé fort.

Le Web, la « cour de récréation » de la gauche ?

Dès le début de sa campagne, Nicolas Sarkozy a dénoncé son adversaire François Hollande comme quelqu’un qui mentait « matin et soir ». En réponse, Hollande est resté droit dans ses bottes : « Ce n'est pas parce qu'il y en a un qui veut vous chercher dans la cour de récréation que vous êtes obligé d'aller le suivre dans ce pugilat. » Il suit en cela une bonne vieille consigne du Web : « Don’t feed the troll » (ne pas nourrir le troll). Seul accroc dans ce flegmatisme : le communiqué de sa porte-parole Najat Vallaud-Belkacem dénonçant le « terrorisme médiatique » et le « grand bandistisme intellectuel » du candidat UMP.

Nicolas Sarkozy titille Radio France là où ça fait mal. Autant nous pouvons être critique à propos de la politique audiovisuelle de Nicolas Sarkozy, autant, jeudi matin, sur France Inter, quand il s'étonne que le patron de France Culture, Olivier Poivre d'Arvor, puisse faire ouvertement campagne pour François Hollande, le président de la République a raison.

Nicolas Sarkozy titille Radio France là où ça fait mal

Présidentielle: un meilleur équilibrage du temps de parole en février. Sarkozy, Mélenchon, les médias... Le Pen attaque tous azimuts - Présidentielle 2012. Les oreilles de Nicolas Sarkozy ont dû siffler lors de son discours à Marseille. Au même moment à l’autre bout de la France, une salle entière haranguée par Marine Le Pen conspuait le président-candidat. Lors de son discours à la Convention de son parti à Lille, la candidate du FN devait parler de valeurs et de nation.

Web campagne : la politique est-elle un marché comme un autre? Twitter, Facebook : les réseaux Sarko ? (Flickr - west.m - cc) Il y avait déjà la (fausse) affaire Facebook.

Twitter, Facebook : les réseaux Sarko ?

Sur L’Express.fr, le chroniqueur Frédéric Martel (pigiste régulier pour Marianne) a accusé Facebook d’avoir distillé de bons conseils à l’équipe Sarkozy sur les nouvelles fonctionnalités du réseau. De bons (et gracieux) conseils dont n’aurait pas bénéficié l’équipe Hollande. Dans un mail envoyé en novembre à Facebook, Fleur Pellerin, chargée du numérique dans l’équipe Hollande, a estimé que « l'implication de Facebook dans la campagne présidentielle française est inacceptable » et a annulé une rencontre prévue avec des représentants du réseau social.

Mais, comme le montre une enquête d’Owni, la polémique a quelque peu été gonflée par l’équipe Hollande, qui n’était même pas demandeuse des mêmes fonctionnalités que l’équipe Sarkozy. D’un autre côté, Facebook n’est pas spécialement un enfant de chœur. Exagération Du même auteur L’affaire a été prise très au sérieux par l’équipe Hollande. Quand la gauche censurait sur Twitter. Des Paroles et des Actes : Marine Le Pen cherche une idée pour en sortir. Campagne 2012 : pourquoi l'audience TV ne garantit pas le score électoral. (EPP - Flickr - cc) C’est un paradoxe.

Campagne 2012 : pourquoi l'audience TV ne garantit pas le score électoral

Nicolas Sarkozy, souvent décrit comme une bête médiatique, chef de l’Etat sortant, a fait moins d’audience que… Frédéric Nihous. Campagne 2012 : la courtoisie n'est plus de mise, même chez Hollande. Du même auteur Le rendez-vous était à 8h30 à la Porte de Versailles.

Campagne 2012 : la courtoisie n'est plus de mise, même chez Hollande

Mais dès 7h30, samedi, nous apprenions que le président candidat était attablé devant un reblochon-jus d’orange après avoir assisté à la traite des vaches : il s’était fait ouvrir les grilles du Salon de l’Agriculture deux heures avant l’arrivée du peuple des visiteurs. Ce n’était pas la première fois : traumatisé, sans doute, par le souvenir du scandale provoqué par son « Casse-toi, pov’con » au salon 2008, Nicolas Sarkozy président avait pris l’habitude, depuis 2009, d’arriver au salon avant l’ouverture ou après la fermeture. Mais là, il est candidat et « candidat du peuple ». Il est vrai qu’il nous a annoncé aussi « une surprise par jour ». Journalistes et politiques, les joies de la Corrida. (Corrida - Flickr - Nicoaye - cc) Ah, comme nous sommes démunis, nous les journalistes, face à l’habileté et parfois même la rouerie des politiques !

Journalistes et politiques, les joies de la Corrida

Voilà bien longtemps qu’ils sont rompus aux techniques de rhétorique, surentraînés par leurs conseils en communication qui leur font subir des séances de media training et parfaitement au fait des contraintes et des travers des médias dont ils jouent avec maestria. De fait, le journalisme se fracasse sur le mur infranchissable de la communication. Sans doute est-ce sur la base de ce constat qu’a été conçue l’émission Des paroles et des actes sur France 2. Tout semble en effet y avoir été pensé au millimètre pour tenter de rééquilibrer le rapport de force. Interview ou corrida ? C’est ainsi que l’invité est confronté durant plus de deux heures à plusieurs journalistes, ainsi qu’à des adversaires politiques. Hollande sur TF1 : la revanche de Monsieur Dugenou ! Nicolas Sarkozy, « candidat du système médiatique » ? (Nicolas Sarkozy - Capture d'écran Dailymotion - RTL.fr - cc) Du même auteur Ce lundi matin 27 février, Nicolas Sarkozy était l’invité de la longue matinale politique de RTL, avec aux manettes un trio de journalistes politiques chevronnés : Yves Calvi, Alain Duhamel et Jean-Michel Aphatie.

Nicolas Sarkozy, « candidat du système médiatique » ?

Médias et politiques : mieux définir le mur de la vie privée. (Une de Libération, 28 février) A la suite de la sortie d'un livre de Jean Quatremer sur les politiques, leur vie privée et les médias, Libération consacre six pages passionnantes à ce problème qui n'en est plus un véritablement.

Médias et politiques : mieux définir le mur de la vie privée

Jean Quatremer mérite bien cet hommage promotionnel puisqu'il avait critiqué, au sujet de DSK, l'attitude de discrétion et de réserve de ses confrères en soulignant que moins de retenue dans la révélation de certaines séquences personnelles de cette existence aurait été souhaitable. Sarkozy et Hollande sont d'accord : le patron geek est un must!