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La campagne de Chevènement

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Retrait de Jean-Pierre Chevènement : déceptions ! Publié, en attente de modération Jean-Pierre Chevènement a décidé de retirer sa candidature à l’élection présidentielle de 2012.

Retrait de Jean-Pierre Chevènement : déceptions !

Le premier sentiment est celui d’une grande déception. Déception de militants, investis qui - hier encore sur le terrain - portaient un message républicain plein d’espérance. Déception de citoyens, à voir ainsi disparaître une candidature d’une très haute tenue politique – d’une exigence évidente pour le pays. Après la déception, quelques réflexions lucides s’imposent. Cet insuccès – car il faut bien parler d’échec - est l’illustration éclairante d’un système que nous n’avons cessé par ailleurs de critiquer, tant il est porteur d’injustices et de déni de démocratie. Cet échec illustre en effet l’impasse politique dans laquelle la France se trouve désormais. Système financier mondial instable auquel est lié un euro voué à l’échec ; place de la France dans un monde qui connaît de rapides et réels bouleversements…

Tchao le Che. Photo Jacques Demanthon/AFP Le "Che" a tiré sa révérence ce matin, sans que cela suscite un gros émoi dans le landerneau politique.

Tchao le Che

En lisant son communiqué annonçant qu'il n'avait plus les moyens de continuer dans la course à la présidentielle, on se disait qu'à 72 ans, il était temps qu'il raccroche les gants. Place aux jeunes ! En outre, pour bon nombre d'électeurs de gauche, son nom reste indissolublement lié à l'élimination de Lionel Jospin le 21 avril 2002 . Chevènement, l'homme qui a fait perdre la gauche. Mais il n'y a pas que ça cela. Aujourd'hui, l'héritage s'est dilué mais il s'est aussi perverti . Tué en 2002 par la qualification de Jean-Marie le Pen , Jean-Pierre Chevènement est aujourd'hui achevé par sa fille qui le prive d'oxygène. Cela ne veut pas dire que son combat est perdu. D'un côté, François Hollande estime avoir suffisamment mis de République et de souveraineté dans son discours du Bourget pour récupérer l'héritage.

Cette entrée a été publiée dans Non classé. Chevènement : et s'il ne soutenait pas Hollande. Deux moments d’éclat (sa candidature et aujourd’hui son retrait) pour une campagne éclair : c’est celle menée par Jean-Pierre Chevènement.

Chevènement : et s'il ne soutenait pas Hollande

Celui qui a longtemps chanté la bataille de Valmy n'a certes pas trouvé son peuple, mais garde des armes attrayantes aux yeux de ses possibles courtisans. Jean-Pierre Chevènement à Saint-Marcel, le 14 novembre 2011 (AFP PHOTO / JEFF PACHOUD) Après trois mois de campagne et des sondages en berne, le candidat du Mouvement Républicain Citoyen (MRC) n’est plus. Pourtant, ce ne seraient pas les estimations chiffrées qui auraient conduit le sénateur de Belfort à rendre les armes : contacté par téléphone, Cédric Matthews (Premier secrétaire du MRC du Comité de Marseille) souligne que son mentor se fichait éperdument des sondages, rappelant une nouvelle fois que le but de cette candidature "pédagogique" était de "faire bouger les lignes".

Et les divergences sur les questions européennes sont bien réelles entre Jean-Luc Mélenchon et François Hollande. Lettre ouverte à Chevènement : pour le rapprochement du camp républicain. (Guillaume Paumier - Flickr - cc) Par un drôle de hasard, j’ai fini mardi Sortir la France de l’impasse, votre dernier livre, dans un train me ramenant d’un débat sur les 20 ans de Maastricht avec Yannick Jadot, député européen des Verts.

Lettre ouverte à Chevènement : pour le rapprochement du camp républicain

Et le lendemain matin, vous avez annoncé le retrait de votre candidature. Une inspiration républicaine et progressiste Avec Philippe Séguin, vous avez été mes premiers tuteurs idéologiques, il y a 20 ans, lors des deux débats, celui sur le traité de Maastricht et celui sur « l’autre politique ». Vous avez été les premiers hommes politiques critiques des conséquences de la mondialisation et de l’affaiblissement des Etats, notamment en Europe. Depuis une vingtaine d’années, vous avez défendu des idées qui avaient bien besoin de l’être.

Une voix dans la campagne présidentielle Quand vous avez annoncé votre candidature, paradoxalement, je n’étais pas inquiet par la division du camp républicain. Electeur 2012 : elle votait Chevènement, mais n'ira pas chez Hollande. Standard & Poor’s, une critique chevènementiste du système ? Pour Chevènement, Hollande doit sortir des sentiers de Maastricht. Chevènement : «On fait comme si la France ne pouvait qu'emboîter le pas à l'Allemagne» Souvenons-nous des «promesses» formulées lors du traité Maastricht. L'appartement de Chevènement : la curée médiatique. Chevènement: un candidat utile? Ralliement au Front national : Chevènement attristé.