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Défiance police et justice

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Guéant et Le Roux à couteaux tirés dans l'affaire de l'IGS. Enquête IGS : les socialistes dénoncent un système clanique. Si les soupçons de procédure truquée par l'IGS se confirmaient, cela dénoterait l'«utilisation par un clan, le clan des amis du patron, des services de police à des fins partisanes», a jugé mercredi le président du groupe socialiste au Sénat, François Rebsamen.

Enquête IGS : les socialistes dénoncent un système clanique

Le député Bruno Le Roux va plus loin. Ce porte-parole de campagne du candidat socialiste François Hollande a accusé mercredi le ministre de l'Intérieur «d'être au cœur» de cette affaire. «J'ai totalement confiance dans la police et dans l'Inspection générale des services (IGS). Quand des opérations ont été montées comme cela, cela veut dire qu'il y a eu désordre et, où que l'on remonte dans cette affaire, il y a un nom, c'est Claude Guéant», a-t-il déclaré, dans les couloirs de l'Assemblée, peu avant la séance des questions d'actualité au gouvernement.

Enquête IGS : un syndicat d'officiers charge la «police des polices» Les investigations menées sur l'IGS, la «police des polices», accusée d'avoir truqué une enquête en 2007 pour écarter un haut fonctionnaire marqué à gauche, sont «conduites avec diligence», selon la cour d'appel de Paris.

Enquête IGS : un syndicat d'officiers charge la «police des polices»

Le procureur de Paris François Molins a notamment détaillé dans un communiqué les six plaintes avec constitution de partie civile en cours d'instruction à Paris sur cette affaire, dans laquelle un seul policier est mis en examen. Le Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire) a quant à lui chargé l'IGS en rappelant ce vendredi que ses «enquêtes internes» étaient des «zones de non droit». Des «investigations approfondies»

L'enquête sur le scandale IGS menée avec rigueur, dit le parquet. PARIS (Reuters) - Les investigations sur une possible enquête truquée de la "police des polices" pour écarter en 2007 des fonctionnaires jugés trop à gauche est conduite avec diligence, a affirmé vendredi le parquet de Paris.

L'enquête sur le scandale IGS menée avec rigueur, dit le parquet

Dans un communiqué, le procureur de Paris, François Molins, souligne qu'un seul officier de l'Inspection générale des services (IGS) a été mis en examen à ce jour et détaille les six plaintes en cours d'instruction à Paris. François Molins explique vouloir communiquer des "éléments objectifs" dans cette affaire qui oppose vivement le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et le préfet de police Michel Gaudin à des responsables socialistes. La cour d'appel de Paris a relevé mardi que ces informations judiciaires "étaient conduites avec diligence", précise-t-il. Qui peut faire la police de la police ?

En 2009, le parquet de Paris et la chancellerie ont refusé d’enquêter sur l’affaire. "Les policiers de l’IGS conservent tout mon soutien" Le préfet de police est "très remonté".

"Les policiers de l’IGS conservent tout mon soutien"

Michel Gaudin, 63 ans, se trouve placé en première ligne dans l'affaire de l'Inspection générale des services (IGS), révélée par Le Monde du jeudi 12 janvier. La "police des polices" parisienne est accusée par cinq fonctionnaires d'avoir truqué, en 2007, une procédure portant sur un éventuel trafic de titres de séjour au service des affaires réservées. Quatre d'entre eux ont été mis en examen et suspendus de leurs fonctions avant d'être mis hors de cause par la cour d'appel de Paris en janvier 2011. Six informations judiciaires sont ouvertes sur les conditions des investigations de l'IGS. Après avoir adressé au Monde un droit de réponse, publié sur Lemonde.fr, jeudi 12 janvier, dans lequel il soutient les fonctionnaires de l'IGS et récuse le terme de "scandale", M.

Dans la police, c’est la saison des médailles. Dérèglement climatique ? Les policiers réclamaient des médailles, histoire de ne plus être à la traine de leurs collègues gendarmes, très gâtés en matière de décorations.

Dans la police, c’est la saison des médailles. Dérèglement climatique ?

Avec Claude Guéant Place Beauvau, ils sont comblés au-delà de toute espérance. Les médailles du mérite pleuvent sur les troupes, encore 7 d’un coup remise par le ministre lors de l’inauguration du commissariat de Clichy-Sous-Bois, le 9 janvier. Au point que certains commencent à se demander si cette « médaillite » n’a pas un petit arrière goût électoral. Quoi de mieux, en effet, que des décorations pour calmer les esprits à l’approche de la présidentielle, dans un contexte où certains fonctionnaires, notamment à Marseille, seraient prêts à défiler dans la rue pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail ? La médaille est cependant à un objet double tranchant –d’aucun diront qu’elle a son revers. Sarkozy et l'IGS: le scandale de trop ? Justice à deux vitesses pour la police ? (Dessin : Louison) La police française traîne nombre de casseroles ces derniers temps.

Justice à deux vitesses pour la police ?

Après les affaires Neyret et du Carlton, un autre scandale vise l’IGS, la police des polices, accusée d’avoir monté un faux dossier contre plusieurs fonctionnaires de la préfecture de police de Paris. Le préfet Michel Gaudin, proche de l’Elysée et de Guéant, a été entendu comme témoin assisté dans cette affaire mais a dénoncé des « allégations » à son égard. Il est accusé d'avoir prononcé la suspension de fonctionnaires faussement accusés sur la base d'éléments d'enquête judiciaire qu'il n'avait pas à connaître.

Mais pour l’heure Claude Guéant a maintenu sa confiance en ses services. Dans l’autre volet de l’affaire des fadettes, Bernard Squarcini, patron du renseignement intérieur, a été mis en examen, mais a aussi été maintenu à son poste. Inégalité de traitement Du même auteur. IGS : Sarkozy se prend les pieds dans la police.