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Colloque Marseille Algérie

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Algérie, France : enfin oser tout dire ? Des rapatriés manifestent à l'entrée du colloque. Photo Brendan Troadet (EJCM) Ils sont une cinquantaine, drapeaux déployés, bérets rouges et verts vissés sur les têtes d'anciens militaires, écharpes tricolores pour quelques médaillés, hommes ou femmes.

Des rapatriés manifestent à l'entrée du colloque

A quelques minutes de l'entame du colloque sur la guerre d'Algérie organisé par Marianne, quelques associations de rapatriés ont organisé une sorte de surprise du chef. Ils étaient là dès 10 heures pour protester contre une mémoire de l'événement qu'ils estiment trop univoque, faisant la part belle aux libérateurs du FLN, ceux qu'ils appellent toujours, cinquante ans après, « les assassins ». De loin on peut entendre la Marseillaise chantée à tue-tête. Peu de temps après, les manifestants se font plus bruyants à coups de « FLN assassins ! Zohra Drif, cible des manifestants Qu'en pense l'amicale des Oraniens ? Le Front national à la rescousse (© Brendan Troadec - EJCM) Du même auteur Seq1 par Marianne2fr. La colonisation suffit-elle à expliquer toutes les difficultés de l'Algérie ? (Abdelaziz Belkhadem - photo Isabelle Dupuy, EJCM) La parole du FLN est rare en France.

Et les responsables de l'Etat algérien ne sont guère habitués à la confrontation ouverte. Pourtant, Abdelaziz Belkhadem a accepté de jouer le jeu. Sans pour autant répondre aux attentes de la salle, lisant mot à mot un papier manifestement pré-écrit. Un discours bien ficelé, qui n’a laissé à aucun moment la possibilité au secrétaire général du FLN de faire place au débat.

Abdelaziz Belkhadem contesté (Abdelaziz Belkhadem - © Emilie Grech, EJCM) Seules les sept dernières minutes sont consacrées au débat. Dominique David : « Je suis triste et heureux à la fois » Jean Daniel: «Le prix de l'indépendance algérienne a été inutilement cher» Paul Thibaud : « Il n’y a pas eu de révolution algérienne ! » Finkielkraut : « la France ne doit pas servir de bouc émissaire » Hélé Béji : « Je tire mon chapeau aux islamistes tunisiens » ! Manifestation des rapatriés : épisode 2. Il faut ouvrir les archives pour se construire une histoire commune. La presse française à l’épreuve de l’Algérie. Le témoignage de Francis Agostini, ancien combattant. Le témoignage de Christan Ayela, rapatrié. Le témoignage de Taibi Nadjia, déracinée. L'affaire Mohamed Merah vue par la presse algérienne. Guy Bedos : « Si Sarkozy est réélu, je ne réponds plus de rien ! » Témoignage de Danielle Michel-Chich, victime d'un attentat terroriste à l'âge de cinq ans.

Attentat du Milk Bar : la parole, aussi, est mutilée. Zohra Drif : 56 ans après l'attentat du Milk Bar, elle continue de justifier son acte. Attentat du Milk Bar : rien, Zohra Drif, ne regrette rien. Zohra Drif aux côtés de Bernard-Henri Lévy, Nicolas Domenach et Maurice Szafran.

Attentat du Milk Bar : rien, Zohra Drif, ne regrette rien

A peine entrée sur scène, Zohra Drif s’attire déjà les foudres du public : « Vous êtes une criminelle de guerre ! Vous avez tué des enfants ! ». Face à ces accusations, elle reste de marbre, sans doute habituée. Pour ne pas trahir sa pensée, l’ancienne militante pour l’indépendance choisit de lire son texte comme un discours bien rôdé. Danielle Michel-Chich l'interpelle depuis la salle. Du même auteur Confrontée aux questions de la salle, Zohra Drif demeure d’une froideur déconcertante. Réponse de Zohra Drif à Danielle Michel-Chich par Marianne2fr.

Michel Onfray : pourquoi je ne voterai pas Mélenchon ! Photo Brendan Troadec (ECJM) Du même auteur La cote de Jean-Luc Mélenchon monte en puissance.

Michel Onfray : pourquoi je ne voterai pas Mélenchon !

Dans les sondages et parmi les intellectuels. Régis Debray a ainsi annoncé voici quelques jours qu'il voterait pour le candidat du Front de Gauche. Michel Onfray avait lui aussi annoncé son ralliement en octobre 2010 lors de l'émission « On n'est pas couché » : Michel ONFRAY soutient Mélenchon & le projet... par NicoSaxo « Je voterai blanc, deux fois. » Cette fois, non seulement Michel Onfray annonce qu'il ne votera pas Mélenchon au premier tour, mais il persistera au second à refuser de se prononcer autrement que par un vote blanc. Guy Bedos : « Si Sarkozy est réélu, je ne réponds plus de rien ! » Bernard-Henri Lévy justifie toujours l'intervention militaire en Libye.