Les étranges bienfaits de l'altruisme sincère. Une bien curieuse conclusion ressort d'une étude longitudinale réalisée dans le Wisconsin, de 1957 à 2008.
Les personnes volontaires pour des raisons extérieures à elles-mêmes (comme aider les autres, améliorer la vie dans sa commune, etc...) vivent plus longtemps que les personnes qui n'aident pas autrui. Et l'altruisme exprimé doit être sincère : les personnes qui en aident d'autres pour des raisons personnelles (améliorer son image vis-à-vis des autres, obtenir l'admiration d'autrui...) ne vivent pas plus longtemps que les personnes qui n'aident pas... Est-ce-à-dire que le volontariat et l'altruisme sincère prolongeraient la vie? Le lien entre les deux se borne à une stricte association : les personnes altruistes, pour le bonheur d'autrui, vivent plus longtemps, sans qu'un lien de cause à effet puisse en être tiré. Les personnes bénévoles pour des raisons personnelles envisageraient par contre le bénévolat comme une sorte de travail dont ils espèrent tirer un bénéfice personnel.
Le bonheur altruiste est bon pour la santé, le bonheur hédoniste néfaste. Peut-on donner une réponse scientifique au débat historique et philosophique de savoir s’il convient apporter du bonheur aux autres et en bénéficier ou plutôt rechercher le bonheur personnel ?
Il semblerait que oui si on en croit une nouvelle étude scientifique qui a tenté de rapprocher l’effet de ces deux philosophies de vie sur nos gènes et notre santé. Et c’est l’altruisme, ou eudémonisme, qui l’emporte. Hédonisme contre eudémonisme : quelles différences ? Le débat qui tente de trancher laquelle de ces deux philosophie de vie est celle à adopter peut-être retracée jusqu’à la Grèce antique où ces deux courants de pensée sont nés et, surtout, se sont combattus assez férocement au travers d’écoles de pensée complètement opposées. Si on ne va pas faire un cours de philosophie ici, il convient de bien faire la différence fondamentale entre les deux courants.
Comment trouver le bonheur? En essayant concrètement de rendre les autres heureux. BIEN-ETRE - Comment être heureux?
En ne cherchant pas à l'être. C'est, en substance, la conclusion d'une étude publiée dans le Journal of Experimental Social Psychology. La recette du bonheur, pour Jennifer Aaker, psychologue sociale, Melanie Rudd et Michael Norton, les auteurs de l'étude, est plutôt simple: des actions pro-sociales, et des buts concrets. Le bonheur : inné ou acquis ? Le consensus actuel parmi les chercheurs, derrière le généticien David Lykken, est de considérer que dans notre sentiment subjectif de bien-être, 50% viendrait de la génétique, 10% uniquement de nos conditions de vie, et 40% de nos propres dispositions.
Ou pour le dire autrement : moitié de l’inné, moitié de l’acquis. On comprend bien quelle peut être la part « acquise » : l’éducation, la spiritualité ou encore nos efforts personnels pour voir la vie en rose forment les 40%, nos conditions de vie (la chance et la malchance ou encore le contexte sociopolitique large) forment les 10% restant de l’acquis. Il semble logique qu’une bonne part du bonheur vienne de là. Mais qu’en est-il de l’inné ? Que signifie que la moitié de notre sentiment subjectif de bien-être vienne de nos gènes ? Il n’existe pas à proprement parler de gène du bonheur. Les lois du bonheur. Depuis l’Antiquité, les philosophes se penchent sur l’art du bonheur.
Depuis peu, les sciences humaines reprennent le problème sous un nouvel angle. N’existerait-il pas quelques facteurs fondamentaux – culturel, économique, social, relationnel et, pourquoi pas, génétique – qui prédisposeraient certains à être plus heureux, ou malheureux, que d’autres ? Pourquoi cultiver l’amour altruiste est indispensable au bonheur ? Avant de répondre à cette question, je souhaite vous expliquer ce qu’est l’amour altruiste : C’est un amour offert sans conditions.
Il ne dépend pas de l’attitude, de l’opinion de l’autre. A l’opposé, un amour conditionné (ou amour attachement) est au contraire basé sur le schéma : comporte toi selon mes désirs et mes projections et tu seras digne que je t’aime sinon et bien tant pis pour toi lol. Quand l’amour est inconditionnel, il est offert sans quelconques conditions ou intérêt particulier. Comme une mère qui aime son enfant quels que soit ces comportements passés ou futurs, cet amour sera toujours là. Elle accepte alors son enfant tel qu’il est quels que soit ces comportements ou choix de vie.
L’amour altruiste est l’antidote à la colère, l’agressivité, la jalousie… C’est-à-dire à tout ce qui nous ne participe pas à notre bonheur. Et bien c’est vous et non celui contre qui la colère est dirigée.