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Egypte

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Egypte: au moins 73 morts dans des violences après un match de football. Au moins 74 personnes sont mortes mercredi soir et des centaines ont été blessées dans des violences après un match de football entre deux équipes égyptiennes à Port-Saïd (nord), amenant l'armée à se déployer dans la ville. Le ministre de l'Intérieur Mohammed Ibrahim a assuré dans un communiqué "la majorité des personnes tuées ont été écrasées" dans les mouvements de foule. Ce bilan, encore provisoire, en fait l'un des matches les plus meurtriers de l'histoire du football. Le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Sepp Blatter, s'est déclaré "très choqué" et a parlé d'un "jour sombre". La télévision d'Etat égyptienne a montré des images de chaos dans le stade, des supporteurs courant dans toutes les directions.

Des photos de joueurs en sang circulaient également sur internet. Des supporteurs se sont affrontés à coups de poings, et selon des sources médicales, plusieurs sont morts ou ont été blessés à l'arme blanche. "Il y a des morts sur le sol! Avec. Egypte: Un an après la révolution, où en est la démocratie? Des milliers d'Egyptiens rassemblés place Tahrir à l'occasion du 1er anniversaire de la "révolution" LE CAIRE (AP) — Des milliers d'Egyptiens se sont rassemblés mercredi sur l'emblématique place Tahrir du Caire pour marquer le premier anniversaire du soulèvement populaire qui avait mis fin à 29 ans de règne autoritaire du président Hosni Moubarak.

Les islamistes et leurs rivaux progressistes et laïques se sont réunis à des endroits différents sur la place, épicentre du mouvement de contestation commencé le 25 janvier 2011, qui avait conduit à la chute d'Hosni Moubarak le 11 février suivant. Côté islamiste, des discours ont été prononcés depuis un grand podium monté par les Frères musulmans, vainqueurs des élections législatives de décembre-janvier. Des sympathisants de la confrérie ont entonné des chants religieux et crié "Allahou Akbar" (Dieu est grand). Rassemblés de l'autre côté de la place, le camp des libéraux et laïcs a scandé "A bas le régime militaire! " D'autres marches regroupant des milliers de personnes ont gagné la place en provenance d'autres quartiers du Caire.

Lma/v592/st. International : Égypte : la transition entre dans une phase décisive. Alors que le pays célèbre mercredi, dans un climat tendu, la chute de Moubarak, les généraux négocient toujours le passage du pouvoir aux islamistes. Avec une vidéo BFMTV Un an tout juste après le début du soulèvement contre Hosni Moubarak, deux visages de l'Égypte vont se toiser mercredi sur la place Tahrir du Caire, symbole de la révolution égyptienne. D'un côté, les Frères musulmans, en position de force depuis leur entrée massive au nouveau Parlement, ont appelé la foule à «célébrer» la chute du raïs et à soutenir la transition conduite sous le contrôle de l'armée.

De l'autre, de nombreux mouvements de contestation accusent la confrérie de «confisquer» la révolution et réclament «le départ immédiat des militaires». Un face-à-face périlleux que le Conseil suprême des forces armées (CSFA) a tenté de déminer en annonçant mardi la levée de l'état d'urgence, qui était en vigueur depuis plus de trente ans. Légitimité des urnes Les révoltés contre les militaires Vidéo BFM. La peine de mort réclamée contre Hosni Moubarak | International.

Hosni Moubarak comparaît à son procès allongé sur une civière. Photo : AFP Un procureur égyptien a réclamé, jeudi, la peine de mort contre l'ancien président égyptien Hosni Moubarak pour le meurtre de quelque 850 manifestants lors de l'insurrection populaire du début de 2011. Le procureur, Moustafa Khater, a également réclamé la même peine pour l'ancien ministre de l'Intérieur et chef de la sécurité de M.

Moubarak, Habib El-Adli, et quatre ex-hauts responsables de la police jugés en même temps que lui. « Le châtiment suprême est la solution. Tout juge, s'il est juste, doit prononcer la peine de mort contre ces accusés », a déclaré le procureur Khater au terme des réquisitions. Le procureur général Moustafa Souleimane avait auparavant déclaré qu'il tenait Hosni Moubarak « légalement et politiquement responsable » de la mort des manifestants lors des 18 jours de soulèvement qui ont abouti à la démission du président, le 11 février dernier. Associated Press.