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Documents sur les inégalités en Chine

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Inégalités, surproduction... En Chine, les lendemains déchantent. La Chine sera bientôt la première puissance économique mondiale. Qu’on le veuille ou pas, elle deviendra l’axe majeur de la marche du monde, si elle ne l’est déjà. L’ex-empire du Milieu demeure un pays de paradoxes : central dans le jeu économique et géopolitique mondial, mais peu connu, mystérieux, opaque ; politiquement léniniste (l’État-parti) mais économiquement converti à un capitalisme ultra ; extrêmement puissant et extrêmement fragile ; ultramoderne (dans certaines villes) et ultra-archaïque (dans les campagnes) ; inquiétant le reste du monde par son gigantesque appétit mais lui-même inquiet et autocentré ; antidémocratique et répressif mais autorisant des poches de liberté et d’ouverture dont profitent surtout les nouvelles classes moyennes et supérieures ; commerçant avec le reste du monde, gagnant des parts de marchés tout en bénéficiant des règles protectionnistes d’un pays sous-développé… Trop d’inégalités et de mécontentement Serge Kaganski Que veut la Chine ?

Enjeux économiques et inégalités en Chine | Un français à Pékin. 16EmailShare La Chine vit actuellement un miracle économique, mais qui n’est selon moi pas appelé à durer. Premièrement, 10% de croissance par an implique de multiplier le PIB par 14 000 en un siècle, ce qui est bien évidemment impossible ne serait-ce que pour des raisons de ressources. Il ne s’agit que d’une phase de rattrapage similaire à ce qu’à vécu la France au cours des 30 Glorieuses qui ne sera pas amené à durer.

Pour plusieurs raisons comme je l’évoquais dans « La Chine : le début de la fin ? ». Laissez m’en développer une plus particulièrement : le caractère inégalitaire de la croissance en Chine. Explosion des inégalités sociales en Chine La Chine a depuis 1978 vécu un formidable essor économique de 10% par an. Problème #1 : Boom immobilier Problème #2 : La pollution Contrairement à ce qu’on dit souvent, la Chine a conscience des enjeux environnementaux, ne serait-ce que d’un point de vue économique.

. - 4 ou 5 tranches nucléaires sont construites par an Mais cela ne suffit pas. Or: Données des inégalités en Chine. Page inégalités en Chine. En Chine, les inégalités se creusent terriblement. INFOGRAPHIE - Selon une enquête, la deuxième puissance mondiale est également classée parmi les pays les plus inégalitaires du monde. Les inégalités entre riches et pauvres ne cessent de s'accroître en Chine, et dévoilent une facette beaucoup plus sombre de la deuxième puissance mondiale.

Une enquête, publiée exceptionnellement par un institut lié à la Banque centrale chinoise, révèle une hausse considérable du coefficient de Gini chinois, qui est passé de 0,412 (en 2000) à 0,61 (en 2010). Le coefficient, qui varie de 0 -synonyme d'égalité parfaite- et 1 -synonyme d'une inégalité totale- montrent donc une hausse très significative des disparités de revenus. Le creusement des inégalités sociales est un sujet de préoccupation majeur pour le régime communiste chinois, qui est fréquemment confronté à des situations de corruption et, de plus en plus, à la contestation de la population.

La Banque mondiale qui dévoile les coefficients de Gini des différents pays du monde. Inégalités sociales en Chine : De l’alerte orange au rouge ? - Alternatives International. L’écart entre les riches et les pauvres, qui a commencé à se marquer de plus en plus à partir de la fin des années 70, moment où Beijing a choisi de se tourner vers l’économie de marché, a atteint un niveau record. Selon une étude récente de la Commission chinoise du développement national, les 10% de la population urbaine les plus riches du pays possèdent le 45% des biens, alors que les 10% les plus pauvres n’en ont que le 1,4%.

La situation est telle que le Study Times, journal de l’école du Parti communiste au pouvoir, a constaté que le feu orange était allumé et que l’alerte rouge pouvait être dépassée dans les cinq prochaines années. Selon le ministère du travail et de la sécurité sociale, les 20% de Chinois les plus riches du pays accaparent 55% des richesses, alors que les 20% les plus pauvres doivent s’en partager le 4,7%. [1] Avancer en reculant Eva CHENG Note 1. La Chine va assurer une distribution juste des revenus--Français--People's Daily Online. Disparité aggravante et criante entre riches et pauvres en Chine « Economic Information Daily » rapporte que ces dernières années en Chine, l'écart de revenu entre les diverses régions, entre ville et campagne, entre différents secteurs et entre catégories de gens a augmenté et s'est aggravé, que le déséquilibre de la structure de répartition provoque la centralisation de biens sociaux entre les mains d'une minorité de personnes, que la disparité de revenu a déjà dépassé la « ligne rouge » d'avertissement fixé par le coefficient de Gini et que les nombreux problèmes engendrés par cela sont devenus de plus en plus le centre de préoccupation des divers milieux de la société.

L'inégalité de la distribution des revenus dépasse le seuil d'alerte en Chine Imaginé par le statiticien italien Corrado Gini, le Coefficient de Gini, qui est une mesure de dispersion statisitique, est communément utilisé comme instrument de mesure de l'inégalité des revenus ou de la richesse. Pour l’homme le plus riche de Chine, réduire les inégalités n’est pas une priorité.

Pékin – Le patron du groupe Wahaha, considéré comme l’homme le plus riche de Chine, a estimé mercredi qu’il n’y avait « nul besoin » de s’attaquer à l’écart grandissant entre pauvres et riches dans le pays - à condition que chacun ait la possibilité de s’enrichir. « Nous n’avons pas besoin de nous attaquer au problème des écarts de richesse, il faut résoudre le problème de la prospérité commune », a expliqué aux médias Zong Qinghou, dont la fortune personnelle est estimée à 11,3 milliards de dollars. « Les personnes riches doivent aider l’ensemble de la population à devenir plus prospère », a poursuivi M.

Zong, fondateur d’un gigantesque groupe de boissons non alcoolisées, qui s’est également diversifié dans les laits pour nourrissons et vêtements pour enfants. Zong s’est lancé dans les affaires à 40 ans passés, vendant des boissons gazeuses aux enfants. Des médias ont assuré qu’il était à l’époque tellement à court d’argent qu’il lui arrivait de dormir sous un pont à Pékin. La Chine est devenue la championne des inégalités. L'économie chinoise est l'une des plus dynamiques de la planète, mais elle suit une trajectoire explosive.

Le fossé entre riches et pauvres en Chine s'est agrandi au point faire de la deuxième puissance économique mondiale l'un des pays les plus inégalitaires du monde, selon une enquête publiée par un institut lié à la banque centrale chinoise. Le coefficient de Gini, qui mesure l'inégalité dans la distribution des revenus, s'élevait en 2010 à 0,61, affirme le Centre d'enquête et de recherche sur les revenus des ménages, alors que les experts considèrent que les inégalités deviennent préoccupantes au delà de 0,40.La valeur zéro représente une société parfaitement égalitaire où tout le monde dispose du même revenu, et la valeur 1 un monde où tous les revenus sont concentrés dans les mains d'une seule personne (un maître et ses esclaves). Un sujet sensible pour le gouvernement. Les inégalités augmentent en Chine. L’inégalité de la distribution des revenus en Chine a augmenté de 70 % entre 1985 et 2007.

A titre de comparaison, cet indicateur a diminué de 10 % en France au cours de la même période, mais progressé globalement de 7 % dans les pays riches, d’après l’OCDE. Peu développée, la Chine était encore très égalitaire au milieu des années 1980. Les inégalités se sont accrues progressivement avec l’émergence d’une classe aisée, voire très riche. La Chine était en effet en 2010 le pays qui comptait le plus de milliardaires après les États-Unis selon le classement du magazine Forbes, même si le pays est, il est vrai, quatre fois plus peuplé.

La progression des inégalités s’est accompagnée d’une hausse des niveaux de vie. Le revenu médian (la moitié gagne moins, l’autre moitié davantage) est passé de 800 yuans en 1985 à 3 000 yuans en 2008 (inflation prise en compte), soit l’équivalent de 300 euros, au taux de change de l’époque. Le fossé se creuse entre les villes et les campagnes Source : OCDE.