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Seigneuries

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Défricher pour s'établir : l'arrivée sur une seigneurie. En Nouvelle-France, la colonie est divisée en grandes bandes de terres, longues et étroites, qui font face au fleuve Saint-Laurent ou à un autre cours d'eau. Le territoire est organisé de cette façon parce que les cours d'eau sont nécessaires pour l'agriculture et facilitent les communications. Les terres sont d'abord données à des seigneurs par le gouverneur et l'intendant. Sur la seigneurie, le seigneur se garde un domaine où il fait cultiver la terre et construire un manoir. Tout près, il conserve un terrain pour l'église de la paroisse. Le seigneur construit aussi un moulin où les paysans apporteront leur blé pour faire de la farine. Un colon, comme Nicolas Choquette, doit donc demander une terre à un seigneur avant de s'établir.

Lorsqu'il a reçu sa terre, Nicolas loge chez un voisin pendant un an ou deux. Après deux ans de travail, Nicolas a construit sa première maison et une grange, faites de bois. Groupes sociaux | Musée virtuel de la Nouvelle France. À quoi ressemblait la société en Nouvelle-France? Était-elle le reflet de la société métropolitaine de l’Ancien RégimePériode de l’histoire de la France qui prend place entre la fin de la Renaissance et la Révolution française, soit du XVIe siècle jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.?

Ou était-elle différente? Si tel était le cas, qu’est-ce qui faisait qu’elle n’était pas identique à celle dont elle était pourtant issue? C’est à toutes ces questions et à bien d’autres qu’Arnaud Bessière répond dans le présent article portant sur les groupes sociaux. Manoir seigneurial Mauvide-Genest à Saint-Jean, Île d’Orléans L’auteur dresse un tableau de la population coloniale à différentes époques, en s’arrêtant sur chacune des catégories sociales : les seigneurs, les marchands, les artisans, les paysans et les domestiques. Il nous rappelle leur importance et il analyse leurs modes de vie ainsi que leurs devoirs et leurs responsabilités.

Les seigneurs (afficher) Qui sont les seigneurs? Les obligations. Devenir seigneur en N-F. Seigneurs campagnards de la nouvelle France. Par Benoît Grenier* Département d’histoire Université Laurentienne (Sudbury) Une nouvelle vision du monde seigneurial québécois Dans l’histoire du Québec, le régime seigneurial occupe une place de premier plan.

La présence des seigneurs dans le monde rural constituait l’exception Il s’est avéré que la présence des seigneurs dans le monde rural constituait l’exception et non la règle. Les rapports à la communauté des familles seigneuriales résidantes Une fois ces familles seigneuriales résidantes identifiées, il restait à comprendre comment se caractérisaient leurs rapports à la communauté. Le mythe du seigneur résidant Entre l’intégration à la communauté, en particulier pour les familles roturières d’extraction modeste, et l’«autoségrégation» pour les véritables «gentilshommes campagnards», la présence seigneuriale génère des modèles de sociabilité bien différents. . * L’auteur est professeur adjoint au département d’histoire de l’Université Laurentienne (Sudbury).

Haut de page. Alain Chebroux, Seigneur d'Argenteuil - Seignior of Argenteuil - Comte d'Argenteuil - Count of Argenteuil. La Seigneurie d'Argenteuil en Nouvelle France Les premiers occupants de ce territoire étaient des Amérindiens Avant le XVIème siècle, des tribus d'Algonquins vivaient déjà sur une bande de terre au nord du fleuve Saint-Laurent, entre la Région de l’Outaouais et celle des Trois-Rivières. L'histoire des Algonquins En 1609, Les Français s’allièrent aux Algonquins, aux Montagnais, Cliquer sur la gravure aux Micmacs et aux Hurons, ce qui allait entraîner la Nouvelle-France dans une série de guerres meurtrières contre les Iroquois.

Dictionnaire Français - Montagnais - 1674Cliquer sur la gravure Un des premiers dictionnaires vieux Français - Amérindien - 1544 La rivière des Outaouais, appelée "la Grande Rivière", devint alors la principale voie du commerce des peaux. En 1640, les Iroquois exterminèrent la nation Huronne, dont les derniers survivants se retranchèrent au nord de la ville de Québec, puis s’attaquèrent aux Algonquins en les éliminant complètement des Laurentides, en une dizaine d’années.

CyberMystères—Les grands mystères de l'histoire canadienne. Après que Jacques Cartier ait découvert ce qui allait devenir la Nouvelle-France, des Européens se sont empressés de se rendre sur ce nouveau territoire. D’abord, les commerçants de fourrures sont arrivés, puis on a encouragé les colons européens à s’établir sur le territoire. Venus de diverses régions de la France, les colons étaient divisés en trois grandes classes sociales : la noblesse, la classe moyenne et les roturiers.

La grande majorité était constituée de roturiers. À leur arrivée en Nouvelle-France, les colons travaillaient dans des seigneuries (de grands domaines appartenant au clergé ou à des gens bien nantis). Afin d’en apprendre davantage sur le régime seigneurial, rendez-vous à l’adresse suivante : Le système seigneurial Les fermiers constituaient 80 % de la population et les autres 20 % étaient composés d’administrateurs, de marchands, de miliciens (soldats) et de membres du clergé.

L’avancement social n’était pas réservé aux membres du clergé et de la milice. Régime seigneurial au Québec. Par Grenier, Benoît La seigneurie à Beauharnois, 1838 Instauré sur les rives du fleuve Saint-Laurent dès la décennie 1620, le régime seigneurial est le plus souvent considéré en tant qu'outil de peuplement et mode d'organisation du territoire. Dans cette perspective, les seigneurs sont perçus comme des colonisateurs qui entretiennent des rapports plutôt harmonieux avec les censitaires, dans le cadre de «droits et devoirs» réciproques.

Cette représentation de la seigneurie en sol québécois en néglige cependant les caractéristiques fondamentales : hiérarchie et inégalité sociale. Elle sous-estime également la diversité du «monde» seigneurial et ses transformations dans le temps. Article available in English : COMING SOON Les fondements du système Le système seigneurial compte parmi les premières institutions que la France d'Ancien Régime a transposées en Nouvelle-France. Cartes sur l'organisation des seigneuries en Nouvelle-France avant 1663 et vers 1745 La longévité du régime seigneurial 1. Seigneurial. Régime seigneurial de la Nouvelle-France. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le régime seigneurial de la Nouvelle-France décrit le régime semi-féodal en vigueur sur les terres colonisées par la France en Amérique du Nord. Cette organisation sociale a existé en Nouvelle-France de 1627 à 1854.

Organisation territoriale[modifier | modifier le code] Une seigneurie typique[1] Subdivision des seigneuries[modifier | modifier le code] Le seigneur divisait ses terres entre les colons (ou censitaires, ou même encore habitants), qui pouvaient dès lors les défricher et les exploiter, ainsi qu'y construire des bâtiments. Les seigneuries étaient subdivisées en terrains d'importance (et qualité) variable: une zone commune près du rivage, derrière laquelle se trouvait la meilleure terre et très souvent le domaine du seigneur; derrière encore, des terres agricoles données aux habitants. Devoirs et responsabilités[modifier | modifier le code] Après l'occupation militaire britannique[modifier | modifier le code] Fin du régime seigneurial. 1. Le fonctionnement du régime seigneurial Le régime seigneurial a façonné la distribution du territoire de la Nouvelle-France, puis dela "Province of Quebec" de 1623 à 1854.

L'intendant accordait gratuitement au seigneur, devant un notaire, un immense domaine le long d'un cours d'eau. Le seigneur avait l’obligation de donner à son tour des parties de forme rectangulaire de sa seigneurie (censives) aux colons qui lui en faisaient la demande. Le régime seigneurial, système de propriété à deux niveaux, dictait des droits et des devoirs aux censitaires et aux seigneurs. La position du seigneur lui conférait plusieurs droits, ou privilèges, qui représentaient autant d'obligations pour le censitaire. 2.

La volonté des Canadiens-anglais d'abolir le régime seigneurial augmente au XIXe siècle avec le progrès de l'industrialisation, l'accroissement de la commercialisation des produits agricoles vers les villes et l'ouverture de nouveaux marchés. 3. Bibliographie1. 2. 3. 4. 5. 6. Carrefour éducation: Censitaire. L’élève trouvera ici un grand nombre d’informations sur la société de la Nouvelle-France du 17e siècle : composition de sa population, régime seigneurial, habitations, tenue vestimentaire, économie et bien d’autres éléments. Il y apprendra également les raisons des affrontements entre Anglais et Français. Ce site s’adresse aussi à l’élève Ce site vise à donner des outils aux internautes pour qu’ils saisissent le contexte historique dans lequel s’est déroulée l’expédition de Phips qui visait à attaquer la Nouvelle-France au 17e siècle. Parmi les sujets abordés, qui font tous l’objet d’une page du site, on retrouve : les raisons qui amènent les Anglais et les Français à s’affronter, les origines des guerres intercoloniales et une présentation de Phips, premier acteur de la guerre intercoloniale.

Chaque page prend la forme d’un texte. Certains mots renvoient à un glossaire qui permet d’en comprendre le sens. Le tout donne un bon aperçu de la Nouvelle-France de l’époque. Le regime seigneurial. La Seigneurie des Aulnaies. Il y a plus de 350 ans un vaste domaine au bord du fleuve Saint-Laurent était concédé à l’illustre militaire et homme d’affaires Nicolas Juchereau, sieur de Saint-Denis. Havre idéal aux embarcations, l’endroit nommé par les Français « la Grande Anse », et par les Amérindiens « Kamouraska », devient la quatrième seigneurie concédée sur la côte sud, à l’est de Québec.

Il faut attendre notamment la fin de la guerre iroquoise pour que les pionniers, Jean Pelletier et Pierre de St-Pierre, cultivent en 1679 ces terres fertiles. Pendant quinze ans, leurs familles représentent les uniques colons de la seigneurie. Néanmoins, la population s’élève à près de 2 600 habitants environ 150 ans plus tard. Érigé seulement à partir de 1739, le moulin à farine incarne l’une des obligations du seigneur envers ses censitaires. Marchand et député, Amable Dionne devient en 1850 le premier seigneur à faire construire une résidence permanente dans la seigneurie, soit le manoir victorien dessiné par C.

La seigneurie de Batiscan à l'époque de la Nouvelle-France (1636-1760) Marchand, Jean-Philippe. (2010). La seigneurie de Batiscan à l'époque de la Nouvelle-France (1636-1760). Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi. Au début du XVIIe siècle, la France, comme d'autres puissances maritimes européennes, s'aligne sur les deux grandes idées économiques et politiques de l'époque : le colonialisme et le mercantilisme. En Amérique, c'est aussi vers la Nouvelle-France (les rives du fleuve Saint-Laurent) que la métropole jettera son dévolu. Le commerce des fourrures étant l'élément attractif initial, la France s'appuiera sur cette ressource qui était abondante et très lucrative. La question du peuplement vient à se poser. Les autorités royales décident, dès lors, d'implanter en Nouvelle-France le régime seigneurial qui se veut un mode de distributions des terres par des seigneurs et de leurs exploitations par des censitaires.

L'évolution de la seigneurie de Batiscan passe par différentes étapes. Le Manoir Mauvide-Genest · Au coeur de l'Île d'Orléans. Seigneurie. Fief et Seigneurie de Bonsecours (L'Islet) À l'époque de la Nouvelle-France, la concession des terres s'est faite par l'entremise du Système seigneurial instauré par le gouvernement français et en partie calqué sur le régime féodal qui se poursuivait encore en France. Ce sont l'Intendant et le Gouverneur qui étaient chargés d'accorder au nom du roi de France les titres de concession des seigneuries. En nommant Jean Talon, Intendant de Nouvelle France, le 23 mars 1665, le roi Louis XIV lui avait donné pour mission spéciale de s'occuper dse son peuplement. Il désirait que l'on procédât en cela régulièrement, établissant les colons de proche en proche, en partant des endroits déjà habités.

Talon suivit à la lettre les ordres du roi. Il commença par enlever aux grands propriétaires, qui les avaient laissées en friche, les concessions si généreusement octroyées par la Compagnie de la Nouvelle-France, puis il obligea ceux qui voulaient les retenir à les mettre en culture. Seigneurie de Beauport. Par Grenier, Benoît Les noms des rues à Beauport témoignent aujourd'hui de son histoire seigneuriale. Peu d’institutions sont davantage associées au patrimoine du Québec que le système seigneurial, implanté sur les rives du Saint-Laurent dès les commencements de la colonisation française. Le paysage, le patrimoine bâti et la toponymie de l’axe laurentien conservent l’empreinte du cadre seigneurial qui ne s’est éteint qu’en 1854, après avoir survécu près d’un siècle sous le régime britannique.

Même après cette date, le système seigneurial va continuer longtemps à caractériser l’espace québécois, particulièrement en milieu rural. Si la seigneurie est l’un des éléments constitutifs de la trame historique du Québec, ses traces matérielles et mémorielles dans le territoire ne reflètent pas toujours l’importance de cette institution. Article available in English : Beauport «Seigneurie» Seigneurie d’hier, ville d’aujourd’hui La trame seigneuriale à Beauport : entre la mémoire et l’oubli 1. 2. 4. Nouvelle-France (1600-1763) | Ensembles thématiques. Par Caroline Masse La Nouvelle-France occupe un territoire qui varie au fil du temps, mais l'établissement se fait d'abord dans la vallée du fleuve Saint-Laurent. Au moment où son territoire est le plus vaste, au début du 18e siècle, la Nouvelle-France comprend également la baie d'Hudson, le Labrador, Terre-Neuve, l'Acadie, la région des Grands Lacs et la Louisiane.

Le commerce de la fourrure Au cours des 17e et 18e siècles, le commerce de la fourrure en Nouvelle-France représente jusqu'à 70 % de ses exportations commerciales. Ce commerce est le monopole de compagnies qui se réservent le droit d'exportation du castor et qui prélèvent une taxe sur les fourrures. Au 17e siècle, le commerce des fourrures se fait surtout lors de grandes foires printanières, en particulier à Montréal où les Amérindiens viennent en grand nombre échanger leurs fourrures.

Un régime seigneurial L'exploitation des terres ne constitue habituellement qu'une partie des activités de la classe seigneuriale. Le quotidien.