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Revendications autochtones

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Plan nord. La Première Nation de Grassy Narrows est déboutée en Cour d'appel. Photo : Evelyne Côté La communauté autochtone de Grassy Narrows envisage de se tourner vers la Cour Suprême, maintenant que la Cour d'appel a tranché en faveur de l'Ontario sur la question des traités autochtones. La Cour a statué que la province avait juridiction sur les terres publiques et ses forêts. Le gouvernement avait émis des permis d'exploitation forestière à Produits forestiers Résolu sur des terres ancestrales de la communauté autochtone. Une décision avec laquelle Sébastien Grammond, doyen de la faculté de droit à l'Université d'Ottawa et expert des questions autochotones, est d'accord. « La position qui était prise par la communauté autochtone était principalement au détriment de la province, c'est-à-dire qu'on niait le pouvoir de la province de donner des permis de coupe de bois, ou d'autres permis d'exploitation des ressources naturelles, sans avoir obtenu la permission du gouvernement fédéral », explique-t-il.

Le dossier était devant les tribunaux depuis 13 ans. Les Atikamekws bloquent les chemins forestiers | Gabriel Delisle | Actualités. «Nous visons surtout les opérations forestières de Kruger», affirmait hier en entrevue le chef du conseil de bande d'Opitciwan, Christian Awashish. Les chefs autochtones assurent toutefois que la circulation des villégiateurs, des touristes et des résidents de la forêt ne sera jamais entravée. Les Atikamekws vont bloquer les chemins forestiers afin de paralyser les opérations forestières. De plus, les trains de marchandises qui empruntent le chemin de fer du CN seront bloqués. «Nous bloquons juste les trains qui amènent les ressources naturelles de notre territoire», explique le chef du conseil de bande de Wemotaci, David Boivin.

Ce vaste blocus qui s'installe ce matin ne sera levé que lorsque les gouvernements fédéral et provincial accepteront de négocier avec les représentants de cette Première nation. Entreprises il y a plus de trente ans, les négociations entre la nation atikamekw et les gouvernements n'avancent pas. Haute-Mauricie - Le blocus est levé: place aux discussions. Connexion La Presse canadienne 11 juillet 2012 Politique / QuébecHaute-Mauricie - Le blocus est levé: place aux discussions Québec et les Atikamekws vont amorcer des discussions, alors que ces derniers ont accepté de lever leur blocus forestier en Haute-Mauricie, afin de donner une chance à la négociation sur leurs revendications.

Les trois conseils régionaux concernés des Atikamekws, ainsi que le Conseil de la Nation atikamekw ont fait savoir, hier, qu’ils avaient soumis un projet d’entente-cadre de négociations au gouvernement, «avec un échéancier et des obligations de résultat». « Il faudra que le gouvernement négocie sérieusement et respecte l’échéancier du 30 août. Nous n’accepterons pas que le processus traîne ; nous voulons rapidement des résultats », a commenté le chef de Manawan, Paul-Émile Ottawa. Depuis le 25 juin, les Atikamekws empêchaient la libre circulation des camions qui transportaient du bois, tout en laissant les citoyens circuler.

Site complet. Les Innus dénoncent les activités minières de la compagnie IOC. Les Innus attaquent à nouveau Les Innus de la Côte-Nord continuent de s'opposer à un projet minier de la compagnie IOC sur leur territoire. La compagnie cherche à ouvrir une nouvelle mine, appelée Wabush 3, à proximité d'un projet existant dans l'ouest du Labrador. Or, la Première nation de Uashat mak Mani-utenam a déposé une nouvelle procédure le 22 juillet, cette fois-ci en Cour fédérale, à l'égard de ce projet minier. Une autre procédure de 900 millions de dollars avait été déposée le 18 mars dernier. Les Innus soutiennent qu'IOC, dont l'actionnaire principal est Rio Tinto, continue de violer leurs droits, de détruire leur environnement et d'empiéter sur leur territoire. Selon eux, une nouvelle mine serait une violation claire de leurs droits protégés constitutionnellement et reconnus internationalement.

Ils reprochent également à IOC de tenter de se soustraire à une évaluation environnementale de la nouvelle mine. Avec. Opération musclée à La Romaine: réaction du chef de Uashat-Maliotenam. Monument autochtone ramené à Maniwaki | Jessy Laflamme | Petite-Nation. La communauté Anishinabek de la Petite-Nation a enlevé le monument installé par le chef de la communauté de Kitigan Zibi, Gilbert Whiteduck, sur l'île du Canard Blanc à Lac-Simon, hier après-midi, pour aller lui remettre dans sa réserve à Maniwaki.

«Nous l'avons fait afin de protéger nos terres. Kitigan Zibi est marqué sur le poteau, on ne peut pas le laisser là. Si on ne s'oppose pas maintenant et que la réserve veut reprendre ce territoire dans dix ans parce que son nom y est inscrit, il sera alors trop tard pour contester», a indiqué le chef de la communauté Anishinabek, Jocelyn Simoneau. Avant d'enlever le monument de l'île, les membres de la communauté ont fait une prière et l'ont enroulé d'un ruban rouge, couleur symbolique des autochtones. «Nous voulions poser ce geste dans le respect, car c'est un message qu'on lance, a déclaré M.

Jlaflamme@ledroit.com.