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Enseignement de l'histoire au Qc

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Vers un peuple sans histoire  En déclinant d'entériner un cours d'histoire véritable, le gouvernement libéral commet un acte de sabotage envers les générations futures.

Vers un peuple sans histoire 

Il fallait s'y attendre, le ministre de l'Éducation Sébastien Proulx refuse d'implanter le nouveau cours d'histoire au secondaire, Histoire du Québec et du Canada, lequel était prévu en septembre prochain. Après l'anglais intensif imposé, celui-ci financé à coup de millions de dollars par Ottawa, voici qu'on coupe dans l'histoire. Il y a là une énième démonstration de l'État contre nous-mêmes, mais également d'un désir non dissimulé de faire des Québécois des Canadians purs et simples. Alors que la nouvelle mouture du cours au secondaire devait faire une plus grande place à la trame nationale et politique de l'histoire du Québec, les libéraux s'y refusent et n'ont que des pirouettes partisanes en guise d'arguments.

On dira que le cours était «controversé», «qu'il ne respectait pas les minorités», alors que la décision n'est que partisane et politique. Les libéraux reportent le nouveau cours d’histoire. Le gouvernement Couillard repousse l’implantation du nouveau cours d’histoire du Québec et du Canada dans toutes les écoles secondaires, se limitant à poursuivre les projets-pilotes dans une trentaine d’écoles.

Les libéraux reportent le nouveau cours d’histoire

Le ministre de l’Éducation a aussi apporté des modifications au cours d’histoire dont la refonte avait été entreprise sous le gouvernement Marois. Certaines de ces modifications furent adoptées pour satisfaire la communauté anglophone. Les projets-pilotes ont commencé en septembre 2015, en 3e secondaire, avec la première tranche chronologique — des origines à 1840 — de ce cours réparti sur deux ans. Les projets-pilotes visant le cours de 4e secondaire pour la période allant de 1840 à nos jours commenceront comme prévu en septembre 2016. Au cabinet du ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, on a toutefois confirmé, jeudi, que l’implantation générale du cours de 3e secondaire, prévue en septembre 2016, est reportée. Un programme mature Lacunes. Enseigner l’histoire au Québec est-il devenu subversif? – Nouvelles. « Certains disent qu’il ne faudrait pas enseigner l’histoire parce qu’elle est politique, mais ça ne veut pas dire qu’elle amène à faire un choix pour tel ou tel autre parti.

Enseigner l’histoire au Québec est-il devenu subversif? – Nouvelles

Ça veut dire que quand on raconte l’histoire, il y a des enjeux politiques. On peut enseigner intelligemment sans tomber dans la propagande » Patrick Moreau, professeur de littérature au collège Ahuntsic et auteur de Pourquoi nos enfants sortent-ils de l’école ignorants ? Aux éditions Boréal Voilà qu’on apprend aujourd’hui que le ministre libéral-caquiste de l’éducation Sébastien Proulx va mettre la hache dans l’implantation des cours d’histoire au niveau secondaire prévue en septembre prochain… Il y avait péril en la demeure! La guerre culturelle, «yes sir»! Ya-t-il vraiment, au Québec, une guerre culturelle entre les conservateurs et les progressistes ?

La guerre culturelle, «yes sir»!

Les professeurs Francis Dupuis-Déri (UQAM) et Marc-André Éthier (UdeM) le croient. Dans l’introduction de La guerre culturelle des conservateurs québécois, un ouvrage collectif costaud dont ils assurent la direction, ils écrivent qu’une lutte politique bien réelle existe « entre une conception progressiste et une conception conservatrice des enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels ». La guerre en question, ici, se déroule dans le champ intellectuel et est passionnante. Les conservateurs peuvent être de droite ou de gauche, mais se rejoignent dans leur attachement à l’État-nation québécois et dans leur critique d’une « société des identités », selon la formule de Jacques Beauchemin, en proie à l’éclatement. "Les programmes d'histoire sont de plus en plus ambitieux" LE MONDE CULTURE ET IDEES | | Propos recueillis par Propos recueillis par Raphaëlle Bacqué.

"Les programmes d'histoire sont de plus en plus ambitieux"

Les Patriotes de 1837@1838 - Dix trucs pour dégouter les jeunes de l'histoire nationale du Québec. Gilles Laporte,Historien et président du Mouvement national des Québécoises et Québécois Le programme d'univers social inauguré en 2006 visait au départ à alléger la matière du cours d'histoire et à lutter contre le décrochage.

Les Patriotes de 1837@1838 - Dix trucs pour dégouter les jeunes de l'histoire nationale du Québec

L'échec est aujourd'hui cuisant. Loin d'être allégé, le cours «Histoire et éducation à la citoyenneté» se retrouve plutôt surchargé de lubies didactiques: apprentissage par la méthode historique, aller-retour entre le présent et le passé, études d'«ailleurs» exotiques et «exercice de sa citoyenneté». Quant au taux de décrochage, il n'a pas bougé d'un poil. Un constat gênant que les administrations camouflent à l'heure actuelle en baissant les seuils de réussite et en proposant une épreuve synthèse si insignifiante qu'on pourrait bientôt diplômer un citron. D'emblée je tiens à saluer le dévouement de mes collègues enseignants, amis de longues dates, anciens étudiants qui font désormais carrière. Truc 1: Revoir la même matière cinq fois. Revalorisation de l’enseignement de l’histoire du Québec - Une action légitime, nécessaire et urgente. Connexion Éric Bédard - Historien et professeur (TELUQ), Robert Comeau - Historien et porte-parole de la Coalition pour l’histoire, Pierre Graveline - Directeur général de la Fondation Lionel-Groulx et Gilles Laporte - Historien et président du Mouvement national des Québécoises et Québécois 9 mars 2013 Société / ÉducationRevalorisation de l’enseignement de l’histoire du Québec - Une action légitime, nécessaire et urgente Photo : Musée McCord.

Revalorisation de l’enseignement de l’histoire du Québec - Une action légitime, nécessaire et urgente

Enseignement de l’histoire - Bisbille autour d’un comité ministériel. Le ministère de l’Éducation a créé le mois dernier un groupe de travail pour revoir le programme de l’enseignement de l’histoire du Québec à l’école.

Enseignement de l’histoire - Bisbille autour d’un comité ministériel

Mais ses travaux ne sont pas encore commencés que, déjà, les historiens se disputent sur sa composition et ses orientations, a appris Le Devoir. Présidé par le sous-ministre Alain Veilleux, le groupe est formé de didacticiens, d’universitaires et d’historiens de toutes allégeances, francophones comme anglophones, notamment la spécialiste de l’histoire des femmes, Micheline Dumont, le professeur de McGill, Paul Zanazanian, et le didacticien et romancier Jean-Pierre Charland.

La moitié des dix membres du comité font partie de la Coalition pour l’histoire, bien connue pour critiquer l’actuel programme, qui évacue, selon elle, des pans de l’histoire nationale québécoise. Enseignement de l’histoire: où est le problème? Entrevue avec Éric Bédard « Le blogue de Mathieu Bock-Côté. La question de l’enseignement de l’histoire est de nouveau au centre de l’actualité.

Enseignement de l’histoire: où est le problème? Entrevue avec Éric Bédard « Le blogue de Mathieu Bock-Côté

De quelle manière enseigner l’histoire du Québec? Et quelle histoire enseigner? Ces questions sont d’une importance capitale. Mais pour plusieurs raisons, leur traitement médiatique est étrangement mené ces jours-ci. Pour les éclairer un peu, je me suis entretenu avec Éric Bédard, historien et professeur à la Télé-Université. De déplorables carences à combler. Connexion 21 juin 2014 Société / ÉducationDe déplorables carences à combler Photo : Jacques Grenier Le Devoir.

De déplorables carences à combler

Le nouveau cours d'histoire attendra, tranche Yves Bolduc. Le précédent gouvernement voulait mettre sur pied dès l'automne prochain un cours d'histoire du Québec obligatoire pour tous les cégépiens, un projet qui était loin de faire l'unanimité dans le réseau. Le nouveau ministre reporte son entrée en vigueur afin de prendre le temps de décider de son sort, a-t-il affirmé vendredi en entrevue au Soleil: «C'est retardé et après je prendrai la décision si oui ou non, on va de l'avant avec ce cours-là.» Si le nouveau cours voit le jour, ce sera avec un contenu plus neutre que ce qui était proposé par le gouvernement péquiste, précise le ministre. «Il n'y aura pas de teinte politique, même les intervenants disaient qu'ils n'étaient pas à l'aise avec ce cours-là. L'objectif, c'est que oui, il y ait une bonne formation en histoire, mais ça va être une formation plus objective.» La Fédération nationale des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) avait aussi demandé le report de ce projet, jugeant l'initiative trop précipitée.

L'histoire peut attendre au cégep. Dès le départ, il était évident que ce projet, soutenu par le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, répondait à des exigences partisanes et s'inscrivait dans l'agenda identitaire du Parti québécois. Le souci d'offrir une meilleure formation générale aux cégépiens était manifestement secondaire. Non pas que l'enseignement de l'histoire du Québec au collégial ne soit pas pertinent. Enseignement de l'histoire: la Coalition pour l'histoire demande une rencontre avec le ministre Bolduc. La Coalition pour l’histoire dénonce avec virulence les coupures dans la réforme de l’enseignement de l’histoire annoncée par le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, et demande une rencontre «urgente» avec ce dernier. «On trouve ça suspect de voir qu’un médecin qui a été parachuté au poste de ministre de l’Éducation fait preuve de précipitation en prenant ces décisions déplorables de couper dans les cours d’histoire et dans les Chaires d’études», dénonce le porte-parole de la Coalition, Gilles Laporte, en entrevue avec Le Huffington Post Québec.

Pour Gilles Laporte, le ministre a agi par intérêt «idéologique» en annonçant ces coupures. Le gouvernement Couillard peut sauver la réforme de 2006. Connexion Christian Laville et Michèle Dagenais 23 avril 2014 Société / ÉducationLe gouvernement Couillard peut sauver la réforme de 2006 Photo : Annik MH De Carufel - Le Devoir Ces jours-ci, on discute beaucoup de ce qu’il adviendra de l’héritage du Parti québécois à propos de l’enseignement, en particulier du projet de réforme du programme Histoire et éducation à la citoyenneté du second cycle du secondaire, dont la matière est l’histoire du Québec.

Ce projet venait tout juste d’être déposé lorsque les élections ont été déclenchées. Il importe aujourd’hui d’y revenir, car ce projet risque fort d’être politiquement orienté. Il faut en finir avec la polarisation et les démonisations. Connexion Collectif d'auteurs 26 avril 2014 Société / ÉducationIl faut en finir avec la polarisation et les démonisations Le débat sur l’enseignement de l’histoire du Québec souffre d’une trop grande polarisation, c’est-à-dire qu’il stagne en raison de la propension de certains à diaboliser sans cesse la position d’autrui.

Le rapport que nous avons déposé en février dernier propose de sortir de ces ornières. Enseignement de l’histoire: huit ans de débat pour rien? La bataille de l'enseignement de l'histoire au Québec. Le nouveau cours d'histoire obligatoire au Cégep. Document de consutltation - Renforcement de l'histoire nationale au primaire et au secondaire.

Épreuves ministérielles: les élèves en arrachent en histoire. Libre opinion - Histoire : la consultation invisible… Histoire nationale et endoctrinement – Prise de tête – La chronique de Normand Baillargeon. Libre opinion - L’histoire du Québec en cinq problèmes. Enseignement de l’histoire - L’instrumentalisation n’est pas là où on la croit. L'enseignement de l'histoire au Québec revu et corrigé. L'histoire nationale du primaire au cégep. L’enseignement de l’histoire sera renforcé. Le lancement officiel du programme Écoles écocitoyennes de l’Outaouais a eu lieu! L'enseignement de l'histoire sera modifié du primaire au collégial. Steve E. Fortin: Une nation qui sait d'où elle vient est moins facile à berner... Steve E. Fortin: Une nation qui sait d'où elle vient est moins facile à berner...

La fin de l'histoire québécoise?, Recherches sociographiques, vol. 54, 1 (janvier-avril 2013), p. 165-182. Vincent LussierL'auteur est enseignant d'histoire au secondaire depuis huit ans. Réforme: des professeurs dépassés et laissés à eux-mêmes. Enseignement de l’histoire: où est le problème? Entrevue avec Éric Bédard « Le blogue de Mathieu Bock-Côté. « Apocalypse » ou l’histoire malmenée Le Monde Diplomatique.

Cours d’histoire au collégial - Duchesne ouvert à un enseignement multidisciplinaire. Enseignement de l’histoire : un grand esprit de sérieux.