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Euthanasie : pour ou contre ?

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Euthanasie : des pistes pour se positionner ! Comment se positionner en tant que professionnel face à l’euthanasie, au suicide assisté, au laisser-mourir, à l’obstination déraisonnable, à la demande de mort… Pas simple de se déterminer ! Néanmoins, nous pouvons nous appuyer sur quelques grandes idées qui ont fait leurs preuves en termes d’éthique pratique. Il est désormais vital de promouvoir dans les soins une éthique de responsabilité qui viendra étayer l’éthique de conviction. Le professionnel de la santé sait qu’il convient de se départir des seuls mécanismes émotionnels et de la trop facile allégeance à la morale bien-pensante ambiante.

Nous savons, nous autres soignants, que prendre soin d’autrui impose une démarche éthique. Cet Autre que moi est complexe, il est à la fois « même et différent » [1] et pour cette raison, ce qui est bon pour moi ne l’est pas forcément pour autrui. Mobiliser la pensée éthique Il y a, pour un soignant, l’obligation morale de réflexion et de partage afin de viser le meilleur possible. L'euthanasie et la loi Leonetti. Dans le domaine de la santé, le Défenseur des droits est chargé de défendre les droits et les libertés des usagers du système de soins et des professionnels de santé. Le Défenseur des droits peut être saisi gratuitement de réclamations dans le domaine de la santé. Les litiges peuvent concerner : Le Pôle santé est investi d’une mission d'information, de médiation et de traitement des réclamations. L’intervention du Pôle santé du Défenseur des droits a pour objectif de renforcer le dialogue entre les usagers du système de soins et les professionnels de santé.

Le Pôle santé instruit toutes demandes d'information ou réclamations qui mettent en cause le non-respect du droit des malades, la qualité du système de santé, la sécurité des soins et l'accès aux soins. Le Pôle Santé du Défenseur des droits agit comme une structure transversale de conseil, d’aide à la décision et de médiation en santé pour les autres activités de l’institution. Par courrier : Par téléphone : Histoires vécues Actualités. Peut-on distinguer euthanasie active et euthanasie passive. Ô toi qui prolongeas mes jours, Reprends un bien que je déteste ! Ô Diane, je t’implore, Arrêtes-en le cours ! (Iphigénie, dans C.W. Gluck, Iphigénie en Tauride) Selon l’enquête européenne EURELD effectuée en 2001-2002 dans six pays européens [1], entre 36 % et 51 % de tous les décès (sauf 22 % pour l’Italie) sont le résultat d’une décision médicale de fin de vie. Cette décision concerne, dans presque la moitié des cas, des pratiques qui incluent l’arrêt, la limitation, l’abstention thérapeutique, que ces gestes soient volontaires ou non volontaires, et pour l’autre moitié l’administration d’analgésiques à hautes doses, un traitement qui est susceptible d’écourter la vie.

Seul une petit pourcentage de tous les décès (de 0,1 % en Italie et 0,2 % en Suède à 3,4 % en Hollande) concerne, surtout dans les pays où ce geste est autorisé par la loi, l’administration de produits létaux, qu’elle soit volontaire ou non volontaire [2]. L’aspiration à « mourir vivant » Faire mourir et laisser mourir. Euthanasie : Humbert, Sébire... Les cas qui ont fait changer la loi. Une perfusion (Mynameisharsha/Flickr/CC). L’affaire de Bayonne réveille le lancinant débat sur l’euthanasie. Jean Leonetti, auteur de la loi sur la fin de vie, propose de l’apaiser en organisant, après l’élection présidentielle, des jurys citoyens pour trancher cette question. Dans une interview à Nice Matin, il estime « que la fin de vie mérite mieux que l’émergence ponctuelle d’un débat un peu caricatural sur un sujet de société incontestablement majeur ». (De nos archives) Le Dr Bonnemaison, soupçonné d’empoisonnement sur des personnes vulnérables, a été remis en liberté.

Bien qu’il encoure la réclusion à perpétuité, le médecin urgentiste de Bayonne a choisi d’assumer. Il aurait injecté un mélange à base de curare à quatre patients âgés, en attente de placement en soins palliatifs, dans le but de faire « sortir de l’omerta » le débat sur l’euthanasie, selon son avocat. . « Oui, mon client assume son geste. Romero sur RMC L’affaire Christine Malèvre malèvre france info. L'Assistance médicalisée pour mourir : l'Ordre réagit. Le Sénat s’apprête à examiner une proposition de loi relative à l’assistance médicalisée pour mourir. Cette proposition de loi vise à autoriser un droit à une injection létale ou un suicide assisté pour toute personne majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave ou incurable lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable.

Instituer ce droit : c’est exposer les personnes les plus vulnérables, malades ou handicapées, à des dérives incontrôlables au moment où la société s’interroge sur le financement de la dépendance ;c’est compromettre la confiance des malades dans les soignants qui n’ont pas vocation à donner la mort ;c’est exercer à l’encontre des médecins une pression d’une extrême violence que de leur demander ou leur imposer de faire un geste létal contraire à leur éthique sans respecter leur conscience. Version imprimable. Euthanasie : le poids d'un mot. Micro-économie de l'euthanasie. MICRO-ECONOMIE DE L'EUTHANASIE Cédric SABOURET Janvier 1995 Introduction La question de l'euthanasie est une question récente.

Les progrès de la médecine qui permettent de guérir dorénavant un certain nombre de maladies jusque là réputées incurables ou mortelles, les progrès aussi des techniques comme la réanimation grâce à qui l'on peut maintenir non seulement en vie mais aussi en survie prolongée les personnes, ont conduit à faire apparaitre la mort comme un phénomène anormal, d'autant plus que la mort a eu tendance à se trouver exclue des représentations collectives: 70 % des décès en France ont lieu à l'écart du regard des proches, à l'hôpital ou en institution spécialisé (maison de retraite etc.). D'où l'idée répandue chez les patients et leur entourage, mais aussi chez les personnels soignants, qu'en toute circonstance, tout devait être tenté pour maintenir en vie. 1ère partie : les justifications économiques de l'euthanasie L'euthanasie, une demande des patients. Conclusion.

MEDECINS Special fin de vie 2013. Euthanasie en Europe. Euthanasie active. Des enfants emmènent leur père se faire euthanasier. UNE MERE EUTHANASIE SA FILLE QUI SOUFFRE. Mieltje Pauwels fait ses adieux avant son euthanasie. Euthanasie : vers une légalisation? Une conférence de "citoyens" s'est prononcée pour une "légalisation du suicide médicalement assisté" mais contre une inscription de l'euthanasie dans la loi. Le débat est relancé aussi après les révélations d'une élue écologiste qui a aidé sa mère à mourir. La possibilité de se suicider par assistance médicale comme l'aide au suicide constitue, à nos yeux, un droit légitime du patient en fin de vie ou souffrant d'une pathologie irréversible, reposant avant tout sur son consentement éclairé et sa pleine conscience Cette conférence de citoyens réunit 18 hommes et femmes sélectionnés par l'IFOP à la demande du Comité consultatif national d'athique (CCNE). Dans quelles conditions ces "citoyens" sont-ils pour le suicide assisté?

Précisions de Danielle Messager Mais les citoyens appellent à la "vigilance" dans les cas de suicide médicalement assisté pour les personnes qui ne sont pas "en capacité de réaliser le geste par elles-mêmes afin de prévenir toute dérive". Carte euthanasie. "Face à face" de la rédaction : pour ou contre l'euthanasie. Soigner n'est pas tuer. Droit de laisser mourir. Sondage. Euthanasie masquée ? Pour ou contre l'euthanasie?